Cyril Julian raccroche

Cyril Julian l'annonce en exclusivité à L'Équipe ce mardi : il raccroche les baskets. À 35 ans, le joueur aux 135 sélections (1996-2006) est le huitième des médaillés d'argent de Sydney à mettre un terme à sa carrière après Yann Bonato, Antoine Rigaudeau, Thierry Gadou, Crawford Palmer et Jim Bilba. Moustapha Sonko a joué son dernier match il y a quelques semaines et Makan Dioumassi n'a pas annoncé son arrêt officiellement mais n'a pas joué depuis plus d'un an. Trois vice-champions olympiques (Sciarra, Foirest, Risacher) évolueront encore en France la saison prochaine. Fréderic Weis vient de terminer sa saison en Espagne mais compte tenu de soucis physiques récurrents, la suite de sa carrière est en suspens. Sur sa retraite, Cyril Julian explique que ses pépins physiques ont fini par le persuader de raccrocher. Extraits de l'interview.

«Cyril Julian, à 35 ans, vous avez décidé de mettre un terme à votre carrière à la fin de cette saison. Pourquoi ?
Ce n'était pas une décision facile à prendre. Mais j'avais de plus en plus de mal à revenir physiquement après des blessures, notamment à cause de mon problème de pieds (il souffre d'hallux valgus aux deux gros orteils ndlr) et mentalement, je crois aussi que j'ai atteint certaines limites. Il faut basculer sur autre chose. C'est le moment. Je suis loin d'avoir tout appris sur mon sport, mais je pense avoir vu pas mal de choses.

C'est le physique ou bien l'érosion mentale qui fait que vous avez décidé d'arrêter ?
Le physique est arrivé à atteindre le mental. Au début, tu es fort mentalement, tu prends le dessus. Et puis il arrive un moment où le dessus, tu ne peux plus le prendre. Cette décision est la plus sage.»

L'équipe.fr

Il y a des joueurs qui vont avoir de la peine, Amara Sy, Marcin Stéfanski...

Hé bien, c'est un monument du basket français qui va s'arrêter.
L'équipe de Sydney prend un vrai coup de vieux avec cette annonce là

Au delà de l'équipe de France, c'est le sluc nancy qui prend un coup.
Pour moi Cyril est le joueur emblématique du club.
Beaucoup de supporters de mon âge ont en quelque sorte grandit avec lui, j'ai eu mon premier abonnement en 1994 j'avais 11 ans et c'était sa première saison au clubl au fil des saisons on a vu le phénoméne grandir:
Olivier Veyrat lui faisait de plus en plus confiance et plus ils jouaient plus on voyait un physique redoutable se dévelloper et il est devnu l'un des meilleurs pivot français.
Voir un joueur évoluer sous ses yeux pour qu'il devienne l'un des meilleur c'est une fierté de supporter que l'on a eu qu'avec lui.

Il avait beau quitter le club il y est toujours revenu à cause de sa femme diront les mauvaises langues, mais je crois surtout que le Sluc est le club de son coeur.
Cette fois ci il partira pour de bon et il laissera un vide...
Un vide aussi bien dans l'équipe (joueur du mois encore cette année, meilleur joueur d'euroligue pour le sluc)
qu'un vide dans le club, c'était le roc auquel les supporters pouvaient s'accrocher et pour lequel les gens identifiaient notre équipe.

J'espère juste que le club fera quelque chose pour récompenser les nombreuses années de fidélité au club. Son impact physique dans la raquette ainsi que sa disponibilité pour les fans ont fait de Cyril Julian un être attachant, simple, combatif (THE WARRIOR) et sincère.

J'aimerai bien que le club l'honore dans sa salle de Gentilly ainsi que ses fans pour lui prouver son dévouement tout au long de ses nombreuses années.

De plus, si on pouvait retirer le numéro 7 (Son numéro) et le mettre au diapason au vu de tous comme un certain Michael Jordan et consorts.

Je te souhaite une bonne continuation à ta nouvelle vie, bonne route et tu ne sera pas oublié à Nancy par tes fans.

Standing ovation pour Cyril à la présentation des équipes ce soir!
Même si la saison est loin d'être finie!

Donc si ça ne passe pas ce soir, ce pourrait être le dernier match officiel de Cyril

Une raison de plus pour les pousser très fort ce soir et attendre quelques jours pour les adieux à Gentilly ... et comme Cyril adore la salle de Bercy

en lui rendant l'hommage qu'il merite, tous les supporters du club salueront un joueur comme on n'en rarement vu
d'un autre côté, il arrête sa carrière et c'est tant mieux, je n'aurais pas aimé le voir sous d'autres couleurs

Son dernier match ce soir

une ovation mérité

Ce n'est qu'une demi surprise, mais cette fois c'est officiel!

Un grand "bonhomme"qui raccroche, une emblème qui disparait...
J'espere qu'au moins le coach le fera profiter de ces derniers instants sur le parquet en le faisant jouer plus de 5 minutes et que le club ne le laissera pas partir comme ca par la petite porte.
Il mérite largement mieux.
GO Cyril...!!!!

Son dernier match, il va se jouer à Bercy.

C'est tout de même dommage de ne pas essayer de revenir après l'opération de ses pieds mais bon à priori il y a aussi une usure mentale et là ...
En tout cas il y a moyen de finir une carrière en beauté en nous faisant retourner à Bercy et en laissant le club en Euroleague. Je suis sûr que Cyril en grand professionnel qu'il est va tout donner pour y arriver ! On pourra le remercier et le fêter comme il faut après !

Corpus Christi a écrit:

Son dernier match, il va se jouer à Bercy.

Que le Bon Dieu t'entende...!!

malheureusement sa retraite devient logique, le physique a de plus en plus de mal a suivre... mais il a apporté son courage et sa hargne et a encore fait de belles choses. Mieux vaut qu'il stoppe sa carrière a 35 ans sur cette belle saison que faire celle de trop... je lui fais confiance pour mener le SLUC encore loin . Il pourra couler une retraite paisible, il a déjà tenu sa "vieille" promesse a savoir couronner le SLUC en champion de france.

J'espere qu'il aura un jubilé a la hauteur de sa carrière voire plus et chapeau pour sa belle carrière et tout ce qu'il a apporté au basket français n'en déplaise a certains...

Longtemps la décision a tourné dans sa tête, mais à force de blessures, d'un physique qui s'effrite, d'un mal qui ronge, Cyril a dit stop. À trente-cinq ans, au terme de quinze saisons en Pro A. l'international qui a largement marqué le basket français de son empreinte arrive au boutde l'aventure. Reste à goûter sans retenue les derniers plaisirs. Ce soir face à Roanne, puis dans un rêve idéal, prolonger jusqu'à Bercy, pour une ultime finale ..
« CYRIL, VOUS AVEZ DÉCIDÉ de mettre un terme à votre carrière à la fin de cette saison.Pourquoi ce choix?
- Ce n'était pas une décision facile à prendre. Mais j'avais de plus en plus de mal à revenir physiquement après des blessures, notamment à cause de mon problème de pieds (Il souffre d'hallux valgus aux deux gros orteils). Et mentalement, je crois aussi que j'ai atteint certaines limites. Il faut basculer sur autre chose. C'est le moment! Je suis loin d'avoir tout appris sur mon sport, mais je pense avoir vu pas mal de choses.
- C'est le physique ou bien l'érosion mentale qui fait que vous avez décidé d'arrêter?
- Le physique est arrivé à atteindre le mental. Au début, tu es fort mentalement, tu prends le dessus. Et puis il arrive un moment où, le dessus, tu ne peux plus le prendre. Cette décision est la plus sage.
- Quand avez-vous pris concrètement cette décision?
- Jusqu'à il y a peu, j'ai été en contact avec Pau et Didier Gadou pour éventuellement faire quelque chose avec eux en Pro B. Le projet m'intéressait, mais je ne voulais pas venir en faisant croire que tout allait bien se passer ni en disant à Didier (Gadou): Voilà, tu vas avoir Cyril Julian mais à 30 % de sa valeur. C'était inacceptable pour moi. Je n'ai jamais triché de toute ma carrière et je ne voulais pas faire une sortie en trichant.
- Tourner une page de quinze saisons professionnelles, c'est forcément difficile?
- Cela fait dix-huit ans que je suis payé pour jouer au basket, seize années que je suis pro, oui c'est dur. Mais ce la l'aurait été beaucoup plus si en regardant dans le rétro je m'étais dit: M ... , j'aurais pu gagner ça ou ça. Je n'ai pas tout gagné bien sûr, mais je suis allé au bout de tout ce que j'avais entrepris. Médaille olympique, médaille au Championnat d'Europe, champion de France plusieurs fois, meilleur joueur du Championnat: sur le territoire français, tout ce qu'il y avait à gagner, je l'ai gagné! Je m'arrête sans aucun regret.
- Et puis, ce n'est pas encore fini. Il y a Roanne ce soir et la perspective au loin d'une nouvelle finale à Bercy. Quelles sont vos envies sur cette fin d'aventure?
- Ëtre sur le terrain avec les autres et jouer. Chaque minute que je passe en plus sur le terrain avec l'équipe, c'est du bonus. Et si on peut revivre Bercy, cette émotion particulière, soulever à nouveau le trophée ..

L'équipe

Suite et fin:

Très fier de ce que j'ai fait»

- Entre Nancy, Paris et Pau, vous avez vécu beaucoup de belles choses en France!

- J'ai rencontré des gens formidables, j'ai beaucoup appris, ça m'a fait mûrir. Des gens comme Sciarra, Biétry, Dobbels, De Vincenzi, Eisenbach, Jean Ecuyer qui m'a accueilli quand je suis arrivé à Nancy, Olivier Veyrat, Didier Gadou ... J'ai eu la chance de côtoyer ce qui se faisait de plus beau dans le basket français. Ce sont des gens avec qui j'ai mon histoire.
- Êtes-vous fier de votre histoire?
- Oui, je suis très fier de ce que j'ai fait. Mais à côté de ça, je suis très fier aussi de ma famille. J'ai quatre gosses formidables avec qui je peux partager tous ces moments, ce n'est que du bonheur.
- Et puis il y a aussi les titres de MVP (100Z, Z006, Z007), des trophées qui vous tenaient à coeur?
- C'est la reconnaissance du travail fourni. Quand j'ai choisi le basket plutôt que le rugby, mon père a accepté mon choix,
« Si tu fais ça, tu es le meilleur ou tu ne le fais pas! Il Quand j'y suis arrivé, j'ai pensé: « Tu m'as laissé faire ça, et bien, je suis le meilleur. »
- Votre carrière, c'est aussi une tranche de vie de dix ans en équipe de France A et cette fin douloureuse en 2006 quand Claude Bergeaud vous écarte du groupe?
- Je ne l'ai toujours pas digéré. Ça ne s'est pas fini comme je l'avais espéré.J'aurais pu péter les plombs, le soir même, ce que je n'ai pas fait. Je me suis tu, je suis parti en leur disant bonne chance. Mais ce qui fait mal, c'est quand tu arrives à Roissy, et que tu te poses après 14 heures de vol tout seul. Tu ouvres L 'équipe et tu lis:
(( Petro (préféré à Julian) mis à pied pour non respect des consignes del'équipe de France. ) Maintenant, je ne veux garder que le plus beau. La Marseillaise à chaque match, la montée sur le podium olympique en 2000, ça c'était merveilleux.
- Avez-vous eu l'occasion d'en reparler avec Claude Bergeaud depuis?
- Non. Je ne suis pas prêt encore. Je suis quelqu'un du sud de la France, un peu gascon et rancunier.
- Quelle va être votre vie maintenant?
- Pour l'instant, c'est un peu en stand-by. Je suis en train de passer mon BE 2. Je vais intervenir l'année prochaine, via l'association, auprès des espoirs du SLUC, surtout les intérieurs. Il y a également une possibilité, à terme, pour travailler auprès de la municipalité. Je passe aussi un diplôme de technicien d'oenologie à l' Institut de la vigne et du vin, à Dijon. En fait, il y a plein de projets qui se mettent en place. »
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DAVID LORIOT
L'équipe du 2 juin

Un grand Monsieur du basket qui raccroche, un joueur emblematique, qui represente le Sluc à lui tout seul.
Un amour du maillot énorme, de l'envie, de la rage sur le terrain.
Il va laisser un grand vie au Sluc.
Nous avons vraiment eu de la chance d'avoir un tel joueur dans notre effectif aussi longtps.

Merci pour tout CJ, un grand, un immense merci.

Une belle fête pour le dernier match à Gentilly doit avoir lieu.
Messieurs les dirigeants vous avez l'obligation de faire qque chose (retirer le numero 7 entre autre) lors de se dernier match à Gentilly ou pour un jubilé.

Chapeau bas Cyril pour tout ce que tu as apporté (et tu apporteras encore pour les derniers matches) au SLUC ! Tu auras marqué incontestablement l'histoire du club.

bravo cyril , pour nous avoir fait vibrer depuis tant d'années !!!
que se soit en équipe de france, à pau et surtout à nancy !!!



j'ai quand même une petite boule en ventre .....
reste plus qu'à finir sur un titre !!!!! :cheers:

Bonne route MONSIEUR Julian.
Je n'ai pas souvenir d'un seul match où ce joueur ne s'est pas défoncé sur le terrain.
Même diminué physiquement, il s'est toujours battu. Combien de pivots maousses comme lui plongent sur les ballons pour finir dans les panneaux pub?
Enorme bravo pour une très belle carrière et merci pour la sueur laissée sur le parquet de Gentilly...

Julian : «C’est le moment !»



«Je réaliserai quand ce sera fini, mais je suis prêt pour tourner la page, sans regrets», confie Cyril Julian, portant sa fille dans ses bras.

Son dernier match ! Lui, le roi du palais, fera ses adieux au public lorrain à l’occasion de cette demi-finale. Sortez les mouchoirs ! Cyril Julian, monstre sacré du sport français pour avoir connu tous les honneurs, a surtout gagné l’estime populaire. Le plus important à ses yeux. Le SLUC tourne une page.

Une soirée spéciale et douloureuse en perspective ?
«C’était le moment d’arrêter, vraiment. Parce que j’ai réalisé tout ce que je voulais réaliser. Parce que je n’avais pas envie de continuer pour continuer, en jouant moins bien, avec des statistiques en baisse. Je veux terminer sur une bonne note.»

INTERVIEW

Histoire que l’on garde le souvenir d’un guerrier intact ?
«Oui. La dernière impression est souvent importante. Je suis content de ma saison avec une Euroligue réussie et ces play-offs.»
Mais les propositions de rempiler étaient pourtant nombreuses !
«Pas mal de clubs m’ont contacté, en France et à l’étranger. Je leur ai dit : voudriez-vous d’un Julian à 30 % de ses moyens ? Mon corps est fatigué. je ne voulais pénaliser personne. Par loyauté. Sur un terrain, j’ai passé ma carrière à tout donner au maximum. Pas question de changer.»
Nancy et vous, c’est une belle histoire d’amour !
«Plus que ça ! Je me souviens encore quand Olivier Veyrat (entraîneur) et Jean-Jacques Eisenbach (président) m’ont accueilli il y a quinze ans.»
Vous êtes parti, revenu pour finalement découper votre vie au SLUC en trois périodes (1994-1998, 2000-2002, 2005-2009). Une préférence ?
«Non. Les trois ont été capitales et m’ont apporté quelque chose. A chaque fois, j’ai appris. Surtout, elles ont été différentes. Je ne tiens pas à les comparer.»
Les personnages que vous retiendrez ?
«Jean-Jacques Eisenbach (le fondateur), forcément, Jean Ecuyer (bras droit de J-J. Eisenbach), Daniel Parisse (directeur administratif), Roger Garcia (intendant). J’ai eu la chance de connaître des personnes incroyables même si elles étaient dans l’ombre…»
Et les entraîneurs ? Vous en avez vu passer ! Entre Olivier Veyrat, Sylvain Lautié, Hervé Dubuisson, Jean-Luc Monschau, lequel des quatre ?
«Pas plus l’un que l’autre, avec deux ou trois d’entre eux.»
Les bonheurs inoubliables ?
«Mon premier match avec l’équipe de France, c’était grâce à Nancy et c’était à Nancy ! Très fort ! J’ajouterais la Coupe Korac, le premier titre de champion avec le SLUC.»
Votre carrière a été constamment placée sous le sens aiguisé des relations et des amitiés. Parmi les coéquipiers rêvés ?
«Derrick Lewis, Jim Chambers, Christophe Lion, Eric Cerase, Ricardo Greer, Aurélien Salmon (le Mosellan actuellement à Limoges), un jeune avec qui j’avais beaucoup d’atomes crochus et dont la carrière est prometteuse. Sinon, pour parler des autres clubs, je me sens plus que bien avec Didier Gadou, Laurent Foirest, Laurent Sciarra ou Stéphane Risacher…»
Et notre Max Zianveni, l’autre figure légendaire du club ?
«Il fait partie de mes immenses regrets. J’aurais aimé qu’il reste plus longtemps avec moi, comme Mike Bauer. Max, c’est Max. J’ai eu un immense honneur de jouer avec lui. Il m’écoutait, me respectait. Quand les dirigeants n’avaient plus d’arguments et qu’ils me disaient : peux-tu parler à Max, j’avais compris…»
Natif de Castres, vous êtes devenu le plus lorrain du club. Comment l’expliquez-vous ?
«Onze ans, ce n’est pas rien. Récemment, j’étais à la foire expo pour une animation. Une dame m’a confié : vous êtes le seul que je connaisse ! J’ai rigolé. Ma femme est de Nancy, mes enfants y sont nés, j’y resterai, j’ai tout créé ici.»
Cette "der" à Gentilly d’un joueur qui a tant apporté au basket français, est presque aussi importante que la demi-finale…
«Non. Il y a un match à jouer, à gagner. Je serai pris par l’émotion après le dénouement. Je réaliserai quand ce sera fini, mais je suis prêt pour tourner la page, sans regrets. J’ai tout gagné, il ne manque rien, c’est plus facile.»
Vous vous imaginez le 20 juin en train de soulever le trophée à Paris-Bercy ?
«Lever le trophée, oui, ce serait un bel adieu…»

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Rien à l’horizon nancéien ?
Plein de clubs confient des responsabilités à leurs anciennes vedettes. Au SLUC, le projet Julian est au point mort. Il rejoindra le club des supporters…
Sa place naturelle, dans le futur, devrait être au SLUC. « Ce n’est pas à moi d’en parler », glisse Cyril Julian. « J’accepterais avec plaisir mais rien n’est envisagé avec moi. » Fidèle à sa franchise, l’international rappelle les gros remous que son désir de devenir manager général ont provoqués récemment. « Cela changera peut-être », avoue, philosophe celui qui compte prochainement passer ses diplômes d’entraîneur (BE2) et qui va filer un coup de main aux espoirs apprenant au sein de l’association amateur, entité différente du club professionnel. « Je me mettrai au service de Nancy, pas d’un autre club. Je ne veux pas trahir la mémoire de Jean-Jacques Eisenbach (l’ancien président).»
Cyril Julian, cote d’enfer auprès du public, se consolera volontiers avec les témoignages qui tomberont dru : « J’ai toujours eu beaucoup de respect envers les spectateurs qui ont payé leur place pour assister à un spectacle. Vu l’effort consenti, j’ai toujours fait le maximum. Sans les supporters, on n’existerait pas. Le public restera le n°1 dans ma vie. Oui, sans lui, je ne serais rien. Je suis fier que l’on m’aime et j’ai tout fait pour lui rendre ce qu’il m’a donné. » Le club des supporters du SLUC accueillera bientôt un nouveau membre : «Je vais y adhérer car ces personnes portent des valeurs qui me sont chères. Elles ont le SLUC rivé au corps. » Comme le warrior.

A. T.
Républicain lorrain

Va falloir faire une "petite" place à Cyril pour la saison prochaine en tribune FR...

C'est vraiment un grand Monsieur, que se soit sur le terrain, dans la vie ou dans ses déclarations. J'espère sincèrement que le Sluc lui réservera quelque chose à la hauteur de son talent et de tout ce qu'il a apporté au club. Il le mérite 100 fois!!

Encore merci, Cyril, pour toutes ces années passées sous le maillot Nancéien...

Tout faire ce soir pour offrir à Cyril la qualification pour Bercy...
Lui fera tout pour cela.
Bravo Cyril et merci pour tout!

J'arrive pas à me dire que ce sera son dernier match... Nancy c'est Julian... le club a grandi avec lui. Il est l'image de ce club. Ses valeurs sont celles du club.