[Play-Offs - 1/4 #1] SLUC Nancy 97 (52) - (43) 79 Roanne

Cette série contre Strasbourg en demi finale en 2006 pour la revanche de la finale 2005 fut tout simplement fabuleuse, quelle ambiance !

Le poids des mots


Fidèle à son sens du franc-parler, Jean-Denys Choulet n'a pas toujours été tendre avec ses joueurs cette saison. Mais il connaît aussi leur capacité de réaction.





NANCY._ Au même titre que les joueurs, les hommes de banc ont chacun leur style. C'est de notoriété publique, Jean-Luc Monschau a plutôt la réputation de protéger ses joueurs. L'entraîneur le plus expérimenté de Pro A préfère éviter les sorties en public et laver le linge sale en famille. Son collègue Jean-Denys Choulet est beaucoup plus expressif. Et pas seulement pendant les quarante minutes du match.
Pour les médias, « Jean-De » est ce qu'on appelle un bon client. Le coach bisontin de la Chorale de Roanne ne connaît pas la langue de bois. Son franc-parler, pas si commun dans le petit monde du basket français, lui a parfois valu les gros yeux du milieu. Comme lorsque, au mois de février dernier, il avait livré son sentiment sur le comportement parfois douteux des joueurs américains du championnat de France dans un article paru chez nos confrères du journal L'Equipe.
Quelques jours plus tard, Jean-Denys Choulet en remettait une couche. Mais cette fois, le propos concernait sa propre équipe, qui venait de se faire éliminer en demi-finale de la Semaine des As : « J'en ai marre de passer mes journées avec des mecs taciturnes, qui font tout le temps la gueule... » Une pique parmi d'autre à l'encontre de ses joueurs, auquel il a régulièrement reproché cette saison un manque d'implication. Malgré les pépins (les blessures de Gray et Sommerville, notamment), la Chorale a réalisé une saison tout à fait honorable (5e à une victoire seulement du Mans, 3e). Mi-mars, lorsque Pellin et ses coéquipiers sont venus s'imposer à Gentilly, ils pouvaient encore espérer se frayer un chemin vers le top 2. Objectif qu'ils ont d'ailleurs tutoyé quasiment jusqu'au bout. Mais lors des neuf rencontres qui ont suivi, Roanne a concédé quatre défaites qui ont suffi à rejeter l'équipe de Jean-Denys Choulet en cinquième position.

« On n'a pas les mains dans le cambouis »


Pour la première fois depuis la saison 2006-2007, celle du titre, la Chorale aborde les quarts de finale sans l'avantage du terrain. Quand on connaît l'ambiance de la halle Vacheresse...
Finaliste lors des deux dernières saisons, Roanne n'a donc pas à rougir de son parcours cette année. Mais Jean-Denys Choulet n'en démord pas : avec un petit supplément d'âme, la Chorale aurait sans doute pu voir un peu plus grand.




Dans la foulée d'une double défaite en demi-finale de la Coupe de France (contre le SLUC), puis au Mans, le 5 mai dernier, le technicien a une dernière fois expliqué le fond de sa pensée : « Je suis inquiet depuis le début de saison. Cette année, on a une équipe que je suis obligé de porter, de tirer pour essayer d'avancer avec... Chez nous, il faudrait que certains sourient un peu de temps en temps. On fait un beau métier, on n'a pas les mains dans le cambouis en permanence... J'ai dit à mon président qu'avec cet état d'esprit, on pourrait être en vacances plus tôt que prévu. Mais je sais aussi que l'équipe est capable de rebondir à tous moments. »Les propos datent de quinze jours. Depuis, Roanne a battu Dijon et s'est incliné à Cholet, dans un match sans enjeu auquel Nsonwu et Koné n'ont pas participé. Peu significatif. Demain soir, en revanche, Jean-Denys Choulet devrait pouvoir juger ce que ses hommes ont dans le ventre.

Thomas SIMON


21/05/09


Est republicain

Akingbala a repris






• INFIRMERIE. Soucieux de se rassurer à quarante-huit heures du match contre Roanne, Akin Akingbala a repris le chemin de l'entraînement hier soir, alors qu'il était censé le faire aujourd'hui seulement. Une séance que le pivot Nigérian a vécue sans encombre, ce qui n'est pas le cas de Steed Tchicamboud, contraint de stopper l'entraînement en raison d'une petite douleur derrière la cuisse. Le meneur devait consulter le médecin hier soir, mais Steed lui-même ne semblait pas très inquiet en quittant la salle. Enfin, Roger Zaki, malade, a été exempté de la séance d'hier.
• POT. Les étudiants du CREPS, qui ont donné de précieux coups de mains les soirs de match tout au long de la saison, ont été convié hier à Gentilly à un petit pot de l'amitié. L'occasion également de procéder à un débriefing dans la bonne humeur.
• LOCATION. La location pour SLUC - Roanne (demain, 20 h 30, à Gentilly), se poursuivra au palais des sports, demain de 9 h à 12 h et aux guichets à partir de 18 h. Les bureaux seront fermés aujourd'hui, jeudi de l'Ascension. La billetterie est également disponnible sur le site internet du club, ainsi que dans les galeries commerciales Cora et Auchan, jusqu'à demain 15 h 30. Tarifs match de gala.
• SONDAGE. Avant le début des quarts de finale, le site internet de la Chorale de Roanne joue au petit jeu des sondages. A l'affirmation : battre Nancy pour aller en demi-finale, 60% des votants ont répondu « On va le faire », alors que 40% tout de même estiment que « c'est mission impossible ». Prudents, les supporters...
• RETOURS. Après une petite coupure dûe à la finale de la Coupe de France, Roanne a repris le chemin de l'entraînement lundi dernier. Au complet, puisque Koné et Nsonwu, tous deux forfaits lors du dernier match de la saison régulière contre Cholet, sont à nouveau bons pour le service. Le pivot Nigérian souffrait d'une douleur au ménisque. Tandis que « Mo » avait fait l'objet d'une mise à pieds de quelques jours pour un écart de comportement.

T.S.


Est republicain

Eh bien voilà un quart qui passionne les foules !!!

En même temps ce n'est que le retour de l'affiche de la finale de l'an passé! Mon dieu comme on s'embourgeoise quand même

Parce que si l'on doit classer par ordre d'importance ce match et les 2 précédents: je doute que l'on puisse mettre la finale de la Coupe premier et que l'on puisse classer ce Sluc-Roanne dernier
Quelqu'un a des infos sur l'état de la location de ce match perdu dans un long we de Mai?


Enfin, tant que Gentilly demain est (un peu) plus vivant que le forum...

C'est peut-être le dernier match à domicile de la saison

rotceridle a écrit:

En même temps ce n'est que le retour de l'affiche de la finale de l'an passé! Mon dieu comme on s'embourgeoise quand même

Parce que si l'on doit classer par ordre d'importance ce match et les 2 précédents: je doute que l'on puisse mettre la finale de la Coupe premier et que l'on puisse classer ce Sluc-Roanne dernier
Quelqu'un a des infos sur l'état de la location de ce match perdu dans un long we de Mai?


Enfin, tant que Gentilly demain est (un peu) plus vivant que le forum...

Ba, peut être que les forumeurs qui se sont déplacés ce WE ont pris "un petit coup sur la tête", après, sauf si tony quitte Eva demain, il n'y a pas d'actualité capable de réveiller le forum (même un contrôle anti dopage )... , avec celà, le viaduc de l'ascension, ça va être difficile de remplir Gentilly demain

Tou(tes)s à Gentilly demain :cheers: :cheers:

C'est le quart des champions !


Les deux meilleures équipes françaises des trois dernières saisons entament ce soir une série qui promet d'être explosive. Le SLUC doit profiter de l'avantage du terrain.

NANCY._ Voilà bientôt quinze ans que Cyril Julian, le Castrais de naissance qui débarquait alors de Tarbes (N2), a posé pour la première fois le pied à Gentilly. Hier matin, au moment de filer sous la douche, le roc au corps couvert de tatouages comme pour masquer les stigmates d'une carrière consacrée au combat a cédé à un petit instant de blues : « A partir de maintenant, chaque match que je disputerai ici sera peut-être le dernier... »
Faut-il voir dans ce soupire la ferme volonté du garçon de ne pas rater sa sortie ? Sans doute. Et après tout, on ne peut qu'espérer que toute l'équipe nancéienne soit animée par la même envie. Car la remarque de Cyril Julian est finalement valable pour toute l'équipe. Si l'intérieur se rapproche doucement de la retraite (ceci dit avec les réserves d'usage...), ses copains eux, n'ont jamais été aussi près de partir en vacances. Imaginez que le SLUC trébuche ce soir, il lui faudrait alors réaliser un improbable exploit à la halle Vacheresse la semaine prochaine pour que l'aventure se poursuive. Et si le SLUC devait quitter la scène en quart de finale, le bilan de sa saison serait somme toute assez maigre...
Pour avoir réussi à sauver l'avantage du terrain en quart, Nancy aura donc (si besoin) le privilège de recevoir la Chorale à deux reprises. Les prétendants au titre se battant toute la saison afin d'obtenir ce droit, force est d'avouer que c'est un atout. Les Nancéiens en savent quelque chose, eux qui ont pu compter jusqu'au bout sur le soutien de Gentilly ces deux dernières saisons pour atteindre Bercy (le SLUC reste également sur dix victoires consécutives à domicile en play-offs).

La vérité du ranking


Un avantage, certes, mais qu'il convient tout de même de relativiser à la lecture des oppositions entre le SLUC et Roanne cette saison. Les finalistes des deux derniers exercices se sont rencontrés à trois reprises et aucun n'est parvenu à s'imposer dans sa salle. Un constat de nature à inciter le SLUC à la plus grande méfiance à l'heure d'ouvrir les portes à Jean-Denys Choulet et sa troupe.
C'est une évidence, Nancy et Roanne sont taillés pour s'imposer en terrain hostile. Comme l'ASVEL, Orléans et Le Mans, les deux adversaires du jour ont remporté plus de 50% de leurs matches à l'extérieur cette saison. C'est dire si tout est possible au sein de ce championnat plus que jamais homogène. Ce championnat dont les finalistes des deux dernières saisons se retrouvent cette fois dès les quarts de finale, après avoir décroché les quatrième et cinquième places. Nancy et Roanne : les deux derniers champions et également les deux équipes les plus régulières dans la performance sur ces trois dernières saisons. Six points seulement les séparent dans un ranking qui, aujourd'hui, ne sert peut-être plus qu'à appuyer ce genre de constat pour la gloire. Le SLUC, lui, peut se targuer d'être le seul club de Pro A à avoir terminé dans le top 4 ces quatre dernières saisons. Et pourtant, s'il se fait éliminer par Roanne en quart de finale, il aura encore une fois perdu gros...
Reste à savoir comment Ricardo Greer et ses coéquipiers ont digéré le double échec qu'ils ont vécu la semaine dernière, comment cette équipe si vulnérable à l'intérieur en l'absence de Victor Samnick va contourner le problème posé par la paire Nsonwu-Sumpter, comment les meneurs nancéiens, archi-dominés par Dixon dimanche sur le parquet de Bercy vont supporter la pression mise par Pellin et Poupet...
On a coutume de dire que le début des play-offs est une nouvelle saison qui commence. Espérons que celle-ci sera aussi belle que les trois dernières.

Thomas SIMON


Est républicain

« La déception est évacuée »



- Jean-Luc Monschau, votre équipe a pris deux coups sur la tête en l'espace de quatre jours. Dans quel état d'esprit aborde-t-elle les quarts de finale ?
- Nous avions gagné onze matches de suite avant d'aller à Villeurbanne. Les joueurs étaient bien conscients que ça allait s'arrêter un jour... Nous nous sommes lancés dans une course effrénée vers deux objectifs : la première place de la saison régulière et la finale de la Coupe de France. En sport, ll arrive souvent qu'on n'en atteigne finalement aucun. Il y a eu une déception, c'est vrai. Mais elle est évacuée. Aujourd'hui, une nouvelle compétition débute, avec un nouvel enjeu. La bonne série que nous avions enchaînée doit nous donner confiance. Les deux dernières défaites ne doivent pas nous faire douter.
- A l'issue de la finale de la Coupe de France, vous évoquiez le manque de fraîcheur de votre équipe. C'est inquiétant à l'heure d'entamer les play-offs...
- Inquiétant, non. Car aujourd'hui, nous repartons sur un rythme d'un match par semaine. Le manque de fraîcheur a effectivement joué en finale de la coupe. Nous, nous étions dans l'engagement dans tous les matches ces dernières semaines, pour battre Chalon, Orléans... C'était différent pour Le Mans. Le problème, c'est que la plupart des gars ont des petits bobos. Du coup, on raccourcit les entraînements, on ménage ceux qui doivent l'être. Aujourd'hui, il faut rassembler les forces et les énergies.
- La finale de la coupe l'a montré de façon flagrante : sans Victor Samnick, le SLUC est vulnérable à l'intérieur. Comment compenser ce handicap ?
- C'est une vraie difficulté. Il faut que chacun apporte sa part. Cela dépend de la façon dont le match se déroule. Pour compenser, il faut que les choses se passent bien, que nous mettions les tirs... Parfois on arrive à colmater, parfois non. Nous sommes vulnérables à l'intérieur depuis... mi-décembre. Quand nous avons gagné onze matches de suite, cela ne s'est pourtant pas trop vu.
- Etant donné l'évolution récente du dossier, il semble que, pour le SLUC, une qualification en Euroligue passe désormais par une place en finale du championnat...
- Déjà, essayons de gagner le ranking. Nous avons six points d'avance sur Roanne. Pour nous passer devant, il faut que Roanne nous élimine et aille en finale...
- Sauf que le ranking ne semble plus du tout d'actualité...
- Est-ce que le réglement à officiellement changé aujourd'hui ? Le ranking figure toujours dans le réglement. Cela fait trois ans que l'on se bat pour pérenniser Nancy en Euroligue. Sportivement, je suis sur le point de remplir l'objectif. Après, c'est le problème du club...

Propos recueillis par T. S.


Est republicain

SLUC Nancy, titre en jeu



Si Nancy a perdu dimanche la coupe de France,c'est en grosse partie à cause de Wilson et Akingbala. Si le duo se reprend, le Sluc peut envisager passer les quarts de finale.




Place aux choses sérieuses. Le Sluc, tenant du titre repart en campagne, moral atteint mais ambition intacte. Son quart, ironie du sort, lui propose Roanne. Ce duel a des allures de finale 2009 !


Qu’il est long le chemin ? Qu’elle est longue la saison ? A l’issue de cette première finale, au soir d’un dramatique Villeurbanne - Nancy, synonyme de première place (phase régulière) et d’Euroligue, Steed Tchicamboud avouait : «Oublions cette rencontre pour mieux nous concentrer sur le match suivant.» Saine réaction. Dimanche dernier, à Paris-Bercy, le même joueur n’a pas envisagé l’avenir, trop peiné par la deuxième finale dilapidée face à des Manceaux au-dessus de l’arceau. Pourtant, arrive aujourd’hui la troisième chance du Sluc d’atteindre réellement les sommets.
Une troisième finale en trois temps et multiples mouvements : quart, demie et terminus, dans le palais de la Capitale encore… Oui, elle sera exténuante cette route, encombrée de rivaux aux dents longues. Roanne d’abord pour un remake en guise de belle entre deux clubs qui se sont rencontrées lors des deux derniers duels pour le titre. Sans doute Villeurbanne dans le carré d’as et par bonheur, si la logique est respectée, ce sera Orléans ou Le Mans au bout de la ligne sinueuse. Si les Lorrains conservent leur titre, ils rentreront dans la catégorie des grandioses ! Depuis vingt ans, seuls Limoges et Pau-Orthez ont réussi à conserver leur couronne. A réussir un doublé. Depuis 2004, le basket hexagonal accouche d’un père différent. On mesure là toute l’étendue de la tâche des Nancéiens.
Dans quel état se trouveront d’ailleurs les hommes de Jean-Luc Monschau après avoir pris des coups bas en Euroligue, lors de la Semaine des As ou du sprint en championnat, et en coupe de France ? Sonnés pas mortifiés mais affaiblis par une confiance ébranlée, un manque à gagner évident, des faiblesses étalées sur le devant de la scène. Les adversaires ont vu comment il faut s’y prendre pour enrayer la machine de Gentilly : défendre comme des dingues, histoire de laisser la meilleure attaque à moins de 70 unités…

L’Euroligue passe par là

On ne vendra pas pour autant la peau de l’ours. A Gentilly, Le Sluc n’a plus connu l’amertume de la défaite depuis près de quatre ans et dix matches de playoffs ! L’entraîneur Jean-Denys Choulet sait bien que le combat s’annonce terrible : «On a gagné chez eux de neuf points, eux ont gagné chez nous de quatre. Et ils sont venus gagner chez nous en Coupe de France. Voilà. Considérons qu’il y a 2-1 pour Nancy et qu’on va jouer la deuxième mi-temps. Cela va être compliqué mais pas impossible.»
Jean-Luc Monschau, son vis-à-vis lorrain, a raison de se plaindre de l’absence de Victor Samnick, toujours blessé, du physique de son groupe qui a énormément donné pour rattraper le temps perdu en alignant onze succès consécutifs : «Nous sommes un peu émoussés alors que le rythme des playoffs est aberrant.» Les potes de Julian tiendront-ils (sept matches possibles et trente jours) ? Assumeront-ils mentalement l’importance de l’enjeu car l’Euroligue, en fonction du parcours de l’Asvel, refera obligatoirement surface ? Les deux tickets restants iront au champion, au finaliste, voire au meilleur demi-finaliste (selon le classement de la saison régulière). En finissant quatrième, le Sluc sait ce qui lui reste à faire. Ce sera Bercy ou rien.
Alain THIÉBAUT. 20h30 à Gentilly et sur Sports +
Republicain lorrain

y a t'il un lien pour suivre le match par internet ???
car je ne voudrais pas rater ce choc !!!
merci

Merci bacou
Le journaliste de l'ER est complètement défaitiste (je peux le comprendre) et celui du RL parle déjà de doublé signe des grands clubs.
Faites votre choix.

mon choix serait deja une finale et après advienne que pourra

On peut tout à fait faire deux gros et beaux matchs contre Roanne.
On est un peu pareils: deux équipes avec des nombreuses individualités qui ont cherchés à harmoniser leur jeu toute la saison et qui y sont parvenu à certaines périodes.

C'est contre ce type d'équipe que l'on peut faire un carton car il laisse des bréches.
A nous de ne pas ouvrir les notres comme lors de la finale.

ER a écrit:

• INFIRMERIE. Enfin, Roger Zaki, malade, a été exempté de la séance d'hier.

J'ai bien peur que ça nous coûte la victoire...

La région de Roanne aurait subit un déluge hier : un orage de grêlons dignes de pierres de la taille d'une balle de tennis.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/22/violente-tempete-de-grele-dans-la-region-de-roanne_1196564_3224.html

Un signe ?

Je trouve dingue que après le fiasco du déplacement de Bercy (2200 selon les organisateurs, 1000 selon la police ), ce match importantissime ne fasse que ... 2 pages, moins qu'un Sluc Rouen en saison regulière. Alors ok il y a le pont, mais bon on peut poster partout, alors que faut il en conclure, un désaveu passager de l'equipe actuelle ( qui quoi qu'on en dise n'est pas la plus aimé) ou le mal est plus profond ?

Pour en revenir à ce soir, une victoire serait la première etape vers une possible qualif en EL, rapellons que être finaliste (ok il y a l'asvel avant ...) nous permettrait d'acceder à cette competition, et perdre en finale, on sait faire

Sacré JLM "Ca c'est le probléme du club",dans la majorité de ces déclarations quand il parle du Sluc il tient plus le discours d'un dirigeant voir d'un vice président,sur ce coup la c'est juste le coach qui fait honnétement son taf.

"Sauf que le ranking ne semble plus du tout d'actualité...
- Est-ce que le réglement à officiellement changé aujourd'hui ? Le ranking figure toujours dans le réglement. Cela fait trois ans que l'on se bat pour pérenniser Nancy en Euroligue. Sportivement, je suis sur le point de remplir l'objectif. Après, c'est le problème du club..."

Je sais que ce n'est pas le jour pour mettre de l'huile sur le feu mais je ne sais pas comment comprendre cette réponse de JLM.... ou plutôt si mais ça ne me plait pas trop.... est ce que qqun aurait une analyse de texte différente et qui fleure bon l'innocence du style "je suis dans mon match de ce soir et je dis des conneries au journaliste" !

lolo a écrit:

Je trouve dingue que après le fiasco du déplacement de Bercy (2200 selon les organisateurs, 1000 selon la police ), ce match importantissime ne fasse que ... 2 pages, moins qu'un Sluc Rouen en saison regulière. Alors ok il y a le pont, mais bon on peut poster partout, alors que faut il en conclure, un désaveu passager de l'equipe actuelle ( qui quoi qu'on en dise n'est pas la plus aimé) ou le mal est plus profond ?

Pour en revenir à ce soir, une victoire serait la première etape vers une possible qualif en EL, rapellons que être finaliste (ok il y a l'asvel avant ...) nous permettrait d'acceder à cette competition, et perdre en finale, on sait faire

et ben les gens préfèrent peut etre respirer un coup pour ce long week end tout simplement... pour une fois qu'il y a un week end de 4 jours...

de toute façon meme si il y a que 2 pages, tout a été résumé, la chorale a un jeu qui nous correspond plus maintenant pour gagner faut éviter qu'il y ait trop de brèches dans notre défense et éviter que les oannais prennent feu...

quand a nous faut espérer que la reussite revienne que les joueurs trembleront pas trop... bref faut que la semaine soit digérée

Il faudra avoir récupéré physiquement... et mentalement. On va bien voir si on est dans la lignée des 2 derniers matches ou dans celle des 11 précédents !
NB : pour la petite phrase de JLM sur le ranking, ben au club maintenant de faire son boulot. Et le job c quoi ? Que le ranking soit encore considéré à la fin de cette saison. Y'aura-t-il du lobbying nancéien dans l'air ou est-ce trop tard ?

En attendant, ALLEZ LES COUGUARS, METTEZ LE FEU CE SOIR, FAITES NOUS A NOUVEAU VIBRER....

spo rouen a écrit:

y a t'il un lien pour suivre le match par internet ???
car je ne voudrais pas rater ce choc !!!
merci

Oui, le site de la LNB, www.lnb.fr où, de mes souvenirs de la finale et du programme de la finale de la coupe de France que j'ai bien eu le temps de lire, on annonce un feu d'artifice pour le traitement de la Play Off et une réactivité du tonnerre
Et quand la LNB annonce un feu d'artifice, ça sent le serveur qui sature à la première occasion et autre.
Quant à la réactivité, si c'est la même que celle pour décider des règles d'attribution des places en Coupe d'Europe...

"Après, c'est le problème du club.."
Bon, il ne faut pas faire d'un bout de paille un brasier mais effectivement c'est très surprenant cette phrase.
Parce qu'effectivement, je croyais que JLM tenait beaucoup aux responsabilités élargies qui peuvent largement l'amener à s'occuper d'autres dossiers.
Et puis, là, y a pas à dire, ce genre d'aspect "administratif" à des conséquences assurées sur l'aspect sportif du club et les objectifs qui peuvent y être ratachés.

Benoit ADAM a écrit:

Et le job c quoi ? Que le ranking soit encore considéré à la fin de cette saison. Y'aura-t-il du lobbying nancéien dans l'air ou est-ce trop tard ?[/b]

C'est déjà trop tard.
Oui, encore une fois on risque d'être nous ou les Roannais les dindons de la farce avec un changement de règlement en cours de route.
La LNB pourra toujours arguer d'un changement de formule des coupes d'Europe impossible à prévoir en début de saison. Et puis, il y a une sorte de jurisprudence: réécrire les règles en cours de route, ça commence à devenir une habitude du basket français
Mais surtout qui "d'influent" pour nous soutenir si on ne fait pas parti des élus selon les nouvelles règles à l'issu des PO? Parce qu'il ne faudra pas compter d'un soutient des deux clubs élus avec ces nouvelles règles ni par celui de l'ASVEL, amie de la LNB. Bien au contraire. Alors ce serait vraiment engager des frais d'avocat pour rien.

Le chemin qui mène à l'Euroligue passe par Bercy et uniquement par Bercy. Et ça c'en est un d'objectif sportif.


P.S. Merci Bacou pour les articles

Quoiqu'il arrive en play-off ....De bons joueurs ne font pas forcément une bonne et grande équipe....Cette année nous avons trop souvent perdu les Big matchs....Aprés une telle saison c'est déja un petit miracle d'etre encore en course' pour le titre ....Mais j'ai l(impression que nos adversaires ont plus faim que nous.....Jéspere vraiement me tromper et ce dés ce soir....

aircraft a écrit:

et ben les gens préfèrent peut etre respirer un coup pour ce long week end tout simplement... pour une fois qu'il y a un week end de 4 jours...

Ouais, pour une fois...

En tout cas, la ville de Nancy, c'est un peu mort quand même... A part le coin de la Place Stan où une immense scène est en installation, c'est pas la foule non plus.