[ProA - J24] JDA Dijon 80 (38) - (34) 89 SLUC Nancy

et les rebonds !!!

La JDA, malgré toute sa vaillance, n’aura pas pu venir à bout du champion de France. Après une première mi-temps très tonique en défense les dijonnais, adroits, ont mené les débats sous l’impulsion Charles Lombahé-Kahudi, meilleur marqueur à la pause. Déjà dominés aux rebonds, les Dijonnais allaient connaître un véritable trou d’air au retour des vestiaires. Nancy haussait son niveau de jeu. Victor Samnick et Akin Akingbala règnaient en maître sous les paniers et les Nancéens retrouvaient leur adresse à 3 points pour infliger une 11-0 aux Dijonnais, revenus des vestiaires sans leur agressivité défensive. Dès lors il devenait difficile de revenir sur les talons du champion. La JDA trouvait encore des ressources notamment à 3 points (Cope) et en pénétration (M’Baye) dans le dernier quart-temps. Mais cela ne suffisait pas car Nancy continuait sa domination au rebond et s’imposait logiquement (89-80)

source site off de la JDA

Bon, voila une victoire qui tombe très bien, juste avant de recevoir nos voisins alsaciens pour un derby de l'Est qui s'annonce ma foi chaud bouillant. Qui l'eut cru après la déroute contre Roanne. En tout cas, le SLUC est de nouveau dans le coup pour la course au top 4.
Alors ce soir c'était pas un grand Dijon, on est d'accord. On va voir ce qu'on vaut contre des SIG, des MSB, des Orléans, des ASVEL... bref d'autres pointures.
En tout cas, on sent que l'équipe joue davantage en... équipe ! Et ça c'est primordial. On retrouve un Victor saignant comme on l'aime, on retrouve un Jeff plus virevoltant que jamais et avec une adresse retrouvée, on a trouvé en Akingbala le monsieur double-double de la raquette, même s'il rate encore qqs paniers faciles en dessous. J'ai l'impression aussi que Cox se sent mieux même si sa 1ère MT était bien terne... Ricardo, lui, a été très précieux comme souvent.
En tout cas, quel chantier à l'intérieur

bon match du sluc avec un bon jeu axé sur l'interieur contrairement à la semaine passée (un peu trop axé exterieur à mon gout). Collectivement vraiment pas mal, le sluc ne s'est pas trop acharné à 3 pts contrairement à ce qu'il aurait fait il y a encore 2-3 semaines. Des sourires sur le banc, de la communication entre Heitz et JLM, un ricardo comme il faut (quand la balle tourne c'est plus facile pour lui il est pas obligé de prendre la responsabilité totale du jeu), Akin en mode dunk à outrance, jeff je l'adore (ils sont ou ceux qui le critiquent ?), dommage qu'on ait raté autant de paniers intérieurs faciles ...

content de revoir le SLUC en forme depuis 3 matchs >8<

Bon ben on a gagné le match qu'on ne devait pas perdre, du moyen et du très bon(il est

prêt le contrat d'Akin ?) dans ce match contre une très faible equipe dijonnaise. J'attends

impatiemment de voir les gars contre une opposition plus relevé ( quoique la

moutarde ) style Strasbourg .

Dans ce petit tour de la gastronomie française , espèrons que les bretzels ne seront pas

indigestes

Encore une chose, quand les joueurs courrent, ce n'est vraiment plus la même equipe ...

et lorsque c'est john à la mène avec jeff à ses côtés on est difficile à tenir! Par contre dès que steed et michel sont rentrés alors là ce n'était plus du tout la même chose!!!
Que ça fait du bien de voir l'équipe jouer comme ça

Gros hs:qlq'un sait c'est quoi le parfum de stephen?

Mike Ratliff a écrit:

bon match du sluc avec un bon jeu axé sur l'interieur contrairement à la semaine passée (un peu trop axé exterieur à mon gout). Collectivement vraiment pas mal, le sluc ne s'est pas trop acharné à 3 pts contrairement à ce qu'il aurait fait il y a encore 2-3 semaines. Des sourires sur le banc, de la communication entre Heitz et JLM, un ricardo comme il faut (quand la balle tourne c'est plus facile pour lui il est pas obligé de prendre la responsabilité totale du jeu), Akin en mode dunk à outrance, jeff je l'adore (ils sont ou ceux qui le critiquent ?), dommage qu'on ait raté autant de paniers intérieurs faciles ...

Oulala faut pas s'enflammer non plus...
C'est clair qu'il revient petit à petit à un meilleur niveau, ce serait de mauvaise foie si je disais l'inverse.
Mais y a pas de quoi non plus s'enflammer au plafond. Aujourd'hui, 12pts à 45% de réussite aux tirs (mais 2/7 à 3pts), 4 balles perdues, 2 passes décisives, 4 rebonds, pour 10 d'éval et 31 minutes passées sur le parquet. Ce sont des stats correctes mais pas non plus génialissimes. Y a des tas de joueurs ds le championnat qui font aussi bien ou mieux comme Page à pau orthez par exemple. Ta remarque me fait penser qu'il bénéficie clairement d'un traitement de faveur, car lorsqu'il fait un pourri, pour vous c'est pas grave car c'est un bon gars, et qd il fait un match correct ou bon (un seul, celui de la semaine dernière cette saison), là il est génialissime etc. Je remarque que par ex que Cox n'a pas du tt le même traitement.
Bref, peu importe, l'important c'est le collectif, et le SLUC revient bien collectivement. Plus de hargne etc. Maintenant faut voir si, contrairement aux matchs allers (hormis asvel et roanne), on sera capable de battre les poids lourds le mans, strasbourg, ou orléans. On sait que le tout est d'être bon en play off où la marge d'erreur est très faible contrairement en NBA.

Excellente comparaison avec Page ... qui ne joue absolument pas au même poste
Mais pour parler sérieusement, on peut louer le comportement de Jeff cette saison alors qu'il traverse une année "sans" avec son shoot. Il a au moins le mérite de compenser par une activité intéressante dans les autres secteurs de jeu.

A-Sir a écrit:

Excellente comparaison avec Page ... qui ne joue absolument pas au même poste
Mais pour parler sérieusement, on peut louer le comportement de Jeff cette saison alors qu'il traverse une année "sans" avec son shoot. Il a au moins le mérite de compenser par une activité intéressante dans les autres secteurs de jeu.

Je vois pas le rapport mais bon...si ce n'est que les 2 joueurs sont des shooteurs et prennent bcp de shoots à 3pts par match.
On sait très bien qu'auj un poste ça ne veut pas dire grand chose, à l'image de lamayn wilson ou stephen brun qui sont officiellement des intérieurs et ne tirent quasiment qu'à 3pts.

Le SLUC a corrigé le tir


D'une infinie maladresse en début de match, Nancy s'est vite repris pour venir à bout d'une équipe dijonnaise coriace. Troisième succès de suite en championnat. Contrat rempli !



DIJON._ L'adresse est par définition capricieuse. Elle peut vous accompagner puis vous lâcher sans crier gare avant de revenir sans trop savoir pourquoi. Si vous voulez des témoignages sur le sujet, n'hésitez pas à solliciter les Nancéiens. A l'adresse indiquée le week-end dernier face à Rouen, les hommes de Jean-Luc Monschau avaient complètement perdu le chemin du panier hier en début de match. Un véritable numéro de yo-yo. Mais qu'importe, l'essentiel est que les Nancéiens aient réussi à déjouer le piège d'une équipe dijonnaise qui a l'énergie de ceux qui bataillent pour sauver leur tête. Et si la rencontre n'a pas atteint des sommets, si elle parût même un tantinet brouillonne en première mi-temps, personne ne s'avisera à faire la fine bouche. Un succès était indispensable pour ne pas décrocher de la course au Top quatre. Il est dans l'escarcelle lorraine. Et le reste pourra aisément être rangé dans le tiroir des faits secondaires...
Y figureront ainsi sept premières minutes d'une infinie maladresse. Les hommes de Jean-Luc Monschau avaient compilé un indigent... 2/17. Oui, oui, vous avez bien lu, 2/17. Et à ce petit concours de cancres au tir, tout le monde avait pris sa part. Akin Akingbala et Victor Samnick s'étaient ainsi fendus de quelques paniers tout cuits ratés ce qui avait poussé le coach nancéien à rappeler ce dernier sur le banc alors que John Cox et Jeff Greer, brillants la semaine dernière, avaient également dégoupillé (0/5 et -5 d'évaluation cumulée pour les deux après dix minutes).
Avec un tel tableau, c'était presque heureux que cette gabegie complète n'ait pas coûté plus de neuf points de retard aux Nancéiens au tout début du deuxième quart-temps (22-13, 11'). Mais en tenant son rebond (le SLUC finira d'ailleurs avec un impeccable 43 à 29 alors qu'il est tout de même privé de Julian et Wilson), Nancy avait réussi à limiter les munitions adverses. Et en retrouvant petit à petit une adresse plus décente, il avait réussi à refaire une partie de son retard face à une équipe dijonnaise qui avait pu compter sur l'apport inattendu des joueurs du banc comme Lombahe-Kahudi et Diabaté. Mais avec quatre points de retard à la pause (34-38), tout était largement jouable.

Samnick, le booster


D'ailleurs, il ne suffira que de quelques minutes aux Nancéiens pour renverser complètement la vapeur. Avec dans le rôle du booster Victor Samnick, dans celui des mitraillettes à trois points, Jeff Greer, John Cox et Stephen Brun... En un peu plus de trois minutes, le SLUC passait un 11-0 à des Dijonnais scotchés sur place (45-38, 23'). « C'était important de bien lancer la deuxième période et ne pas courir après le score », analysera Jean-Luc Monschau après coup, « On les a vraiment repoussés dans cette période-là tout en marquant. Cela a été la clé, le tournant. » En pilonnant intérieur et en s'appuyant sur une adresse de nouveau au rendez-vous, le SLUC prit ainsi jusqu'à 15 points d'avance (68-53, 32').
Mais Dijon n'est pas la troisième attaque du championnat par hasard. Zeb Cope et Abdou Mbaye plantaient quelques banderilles piquantes qui permettaient à la JDA de revenir à -6 (74-80, 38'). Le public dijonnais retrouvait alors de la voix, et Jean-Luc Monschau piquait une colère quand Victor Samnick prenait un shoot un peu trop rapidement sans faire tourner l'horloge.
Mais l'intérieur nancéien, irréprochable après la pause (22 d'évaluation), se rachetait quelques secondes plus tard en allant marquer sous le cercle pour redonner un peu d'air aux Nancéiens. « Victor a été prépondérant » rendra du reste hommage le coach nancéien.
Le SLUC préservait ainsi son petit matelas jusqu'au bout pour surpiquer définitivement les coutures d'un troisième succès de rang en championnat. On ne lui en demandait pas plus.

A. G. (Anthony GUILLE)


Est republicain

Wilson sur le banc



•WILSON. Toujours à l'arrêt, suite à sa fracture du métacarpe de la main droite, Lamayn Wilson était pourtant sur le banc nancéien hier. En survêtement, le joueur a encouragé ses coéquipiers durant tout le match. « C'est la première fois que je fais un déplacement avec l'équipe depuis la Semaine des As », lâchait le joueur dans un sourire avant le match, « J'espère maintenant vite rejouer. Si tout va bien, je devrais reprendre l'entraînement la semaine prochaine... »
Rappelons que son arrêt de travail court jusqu'à vendredi prochain. Et inutile de dire que plus de deux mois après sa blessure, l'ailier fort américain compte les jours qui le séparent de sa reprise...
•SOUTIEN. Le club des supporters avait affrété un bus pour Dijon. Et autant dire que cela s'est vu et entendu ! La cinquantaine de supporters nancéiens ont mis une belle ambiance. Drapeaux, confettis à gogo, cornes de brume, chants incessants... Pour un peu, les Nancéiens se seraient presque demandé, durant l'échauffement, s'ils jouaient vraiment à l'extérieur...
•CO-CAPITAINES. C'est une particularité dijonnaise : le club n'a pas un mais deux capitaines cette saison. La JDA a en effet estimé en début de saison que le Bosniaque Damir Krupalija et l'Anglais Zeb Cope méritaient tous deux de porter le brassard. Mais le règlement de la Ligue n'autorisant qu'un seul capitaine en match, c'est Krupalija qui porte ce brassard officiellement.
•HORAIRE. Habituée à diffuser les matches à 20 h 30 le vendredi, la chaîne Sport + avait exceptionnellement programmé l'affiche d'hier à 20 h 45. La raison ? Elle retransmettait jusqu'à cette heure le tournoi de tennis de Miami. Et même s'il n'y a plus aucun Français en lice, la chaîne ne pouvait pas chambouler sa grille au dernier moment.
•ESPOIRS. Les Espoirs nancéiens passaient un test chez une équipe dijonnaise qui figure dans le Top 5 du championnat. Un test réussi haut la main pour la troupe de Pierre Verdière qui a fait la course en tête pour s'imposer dans trembler (77-59). Ce succès permet aux Lorrains de conforter leur place sur le podium.
Les marqueurs nancéiens : Jacques (25), Sylla (13), Njoya (12), Clerc (8), Emanuely (8), Pinda (4), Talbot (4), Dussart (3).
•PASSE. Si le SLUC s'est imposé trois fois au Palais des Sports de Dijon lors des cinq dernières années, il avait connu une interminable période de disette dans la Cité des Ducs jusqu'en 2004. Avant que le meneur américain Randolph Childress ne déflore le compteur victoires du SLUC à Dijon, en avril 2004, sur un panier au buzzer de dix bons mètres, le club nancéien avait en effet perdu ses... quinze premiers matches dans cette salle toutes compétitions confondues. Heureusement que toutes les séries ont une fin. Même les plus longues...
A.G.




4/04/09


Est republicain

« Confiance, le maître mot à la mi-temps »



•Jean-Luc Monschau : « On s'est créés un nombre de tirs incroyables qui paraissaient faciles en début de match, mais le fait de les rater nous a rendus nerveux au point de nous faire douter à trois points. Mais à ma mi-temps, le maître mot était ''confiance''. J'ai dit aux gars que si le fait de se créer de bonnes occasions signifiait qu'on jouait bien, alors, on jouait effectivement bien. On a réussi à se recréer ces situations après la pause mais cette fois, on a changé les chiffres. »
•Victor Samnick : « Les Dijonnais étaient à domicile et même s'ils ne sont pas bien classés, cela reste une bonne équipe. Partant de là, on se doutait que cela n'allait pas être si facile. Mais c'est passé. Personnellement, je ne me suis pas posé de questions même après avoir raté mes premiers shoots car je me sentais bien. »
•John Cox : « On n'était pas surpris par la façon dont Dijon a joué car on savait que c'est une bonne équipe. C'est vrai qu'on a raté des opportunités mais on a continué à s'en créer et cela a fini par rentrer. Trois succès de suite en championnat, notre bonne série se poursuit. »
•Michel Morandais : « La première mi-temps était assez équilibrée et en deuxième, on a continué à défendre et on a mis les tirs. Dijon a essayé de revenir plusieurs fois, mais on n'a pas craqué. Notre début de match ? C'est le basket. L'adresse, ça va, ça vient... »
•Randoald Dessarzin (entraîneur de Dijon) : « Ce match est un résumé de notre saison. On a montré qu'on pouvait défendre le plomb en première mi-temps mais après, on s'est fait piquer par une mouche. Cela devait être une mouche tsé-tsé puisqu'on se prend un 11-0 dans la foulée. C'est incompréhensible. »
Est republicain

Nancy impose sa puissance



En difficulté durant les vingt premières minutes, le SLUC a su attendre son heure pour remporter un troisième succès consécutif (80-89).


C’est une équipe de Dijon très déterminée qui attaquait les débats. Profitant de la relative maladresse nancéienne (6/21 à l’issue du premier quart temps dont 6/14 à l’intérieur), les hommes de Randoald Dessarzin grâce à l’impact de Lombahé-Kahudi (6 points de rang) réussissait le premier break de la rencontre (12-5, 7e). Et si Akingbala faisait valoir ses kilos dans la peinture, cela n’empêchait pas les Dijonnais de creuser encore l’écart (22-13, 11e). L’entrée de Tchicamboud alliée à l’expérience de Ricardo Greer permettait au SLUC de rester dans la roue des Bourguignons. Loin d’être aussi adroits que la semaine passée face à Rouen, les joueurs de Jean-Luc Monschau revenaient même complètement dans la partie grâce à un panier extérieur de Stephen Brun (33-32, 17e). Mais il en fallait encore davantage pour passer devant et mettre à la raison des Dijonnais très fougueux. Reggie Williams leur signifiait en répondant du tac au tac à l’intérieur du SLUC (38-34, 20e). Au retour des vestiaires, les Nancéiens retrouvaient toutes leurs vertus. Beaucoup plus agressifs en défense, ils verrouillaient la raquette. L’adresse revenait alors presque naturellement. Les frères Greer et Victor Samnick faisaient alors passer de difficiles minutes aux Dijonnais qui encaissaient un 11-0 (38-45, 24e). La partie prenait alors une autre tournure. L’impact physique d’Akingbala et Samnick commençait à faire son œuvre d’autant que les shooteurs du SLUC ne mollissaient pas (46-56, 27e). Pour contrarier l’échappée des Lorrains, Dessarzin lançait une zone mais cela ne troublait en rien la sérénité de John Cox ou de Stephen Brun (50-62, 29e). Dominant outrageusement le rebond (32-18 après le troisième quart temps), Nancy continuait son cavalier seul grâce à une adresse extérieur de très haute tenue avec le duo Cox-Brun (53-68, 31e). Dijon répliquait par Zeb Cope qui se mettait au diapason de ses adversaires. Cela permettait aux Dijonnais de garder un mince espoir de renverser la vapeur. Mais la quatrième faute sifflée à l’encontre d’Aerick Sanders (33e), leur principal point d’ancrage dans la raquette, leur compliquait singulièrement la tâche. La hargne de Krupalija, la vitesse d’exécution de M’Baye redonnaient de l’espoir aux Dijonnais (66-72, 35e). Chatfield et M’Baye, encore, insistaient mais deux paniers à trois points ratés par Cope puis Chatfield soulageaient les Lorrains (74-80, 38e). Samnick inscrivait un panier brûlant dans sous le cercle pendant que les Dijonnais gaspillaient encore quelques munitions à l’extérieur. Cette fois, la messe était dite.

Jean-Yves ROUILLÉ.

Republicain lorrain

Pro a (24e journée) - JDA Dijon-Nancy : 80-89
Nancy impose sa puissance


Dans la roue des Lorrains pendant toute la première période, la JDA a ensuite lâché prise. Dominée au rebond, elle s'incline assez logiquement face à des Nancéiens plus puissants et plus adroits.
En recevant Nancy, la JDA espérait bien poursuivre la belle série entamée face à Orléans. Malheureusement, le beau rêve a pris une mauvaise tournure après la pause. Auteur d'un troisième quart-temps un ton en dessous son adversaire, elle lâchait prise. En cause un rebond déficient et un impact physique inférieur à celui des Lorrains. Pour ne rien arranger ces derniers, plutôt en délicatesse avec leur adresse durant la première période, retrouvaient toute leur efficacité par la suite (7 paniers à trois points en seconde période).
Pourtant les hommes de Randoald Dessarzin avaient plutôt bien débuté la rencontre. « Nous montrons que nous pouvons défendre le plomb pendant une mi-temps. Après c'est comme si une mouche tsé-tsé était passé par là. Ce 11-0 est incompréhensible », analysait l'entraîneur Dijonnais.
Pendant ces vingt premières minutes, les Dijonnais, sans être d'une adresse redoutable, tenaient bien la baraque. Lombahé-Kahudi lui offrait un premier écart (12-5, 7e) avant que le même, soutenu par Diabaté ne fasse encore un peu plus la différence (29-21, 15e). Si l'effort était louable, c'en était oublié la moisson qu'étaient en train de réaliser les Lorrains. Derrière un Samnick omniprésent (22 points, 10 rebonds), les Nancéiens entamaient un travail de sape qui allait s'avérer payant à mesure que les minutes s'écoulaient.
Retour catastrophe
Le tournant de la rencontre se produisait au retour des vestiaires. Nancy passait un 11-0 décisif à son adversaire plus vraiment dans ses standards de la première période. Samnick, Cox et Ricardo étaient passés par là. « Il fallait resserrer la défense car Dijon est une équipe très difficile à jouer. Il y a eu quelques stops magnifiques durant les quatre premières minutes de la seconde période. Ces actions défensives nous ont donné des points de relance et nous ont permis de faire la différence », analysait Jean-Luc Monschau.
Alors l'écart se creusait vite, trop vite (50-62, 29e). « Le résumé de ce match, c'est un peu le résumé de notre saison », regrettait Dessarzin. Ou comment ses hommes avaient perdu pied en moins de temps qu'il faut pour le dire. L'avantage des Lorrains grimpait jusqu'à quinze unités (53-68, 31e) avant que Cope ne redonne un soupçon d'espoir aux quatre mille spectateurs du palais des Sports. Krupalija et M'Baye lui emboîtaient le pas et tout semblait redevenir possible (66-72, 35e). Mais ce n'était qu'une douce illusion car Nancy, avec sa domination outrageuse au rebond (43 à 29 dont 17 offensifs), avait la main sur le match. Au buzzer, son succès résonnait comme une logique implacable. Pour la JDA, la route du maintien est encore longue et les trois échéances qui arrivent (Besançon, Pau, Le Havre) s'annoncent comme autant de moments de vérité pour le club dijonnais.

Jean-Yves Rouillé

Réaction



Abdoulaye M'Baye (JDA Dijon) : « On a très mal commencé la deuxième mi-temps. On les a remis dans le rythme et leurs shooteurs ont pris confiance. Face à une équipe comme Nancy, ça devenait ensuite très difficile. Il y a trois matches importants qui arrivent, et si on est régulier durant 40 minutes et non 20 ou 25 comme ce soir, on a les moyens de faire de belles choses. »




Le Bien Public

Encore un déplacement sympa avec le CDS , j'en retiendrai 2-3 trucs:
J'ai bcp aimé : -les dizaines de kilos de papier , (j'en avais assez pour en lancer à presque chaque panier du SLUC)
- le gros match de Akin , en defense surtout . La feuille de match ne dit pas tout et son 12 d'éval ne reflette pas son match ; bcp d'attaque de Dijon ont buté sur le mur Akin !!!
-le champagne dans le bus du retour , pour l'anniv de mamie Lucie (et les sublimes gateaux à la bergamotte....) MERCI MAMIE
J'ai pas aimé : que Parker ne joue pas un peu ; et que Seydou ne remplace pas 5 minutes Riccardo ....

fooxy a écrit:

A-Sir a écrit:

Excellente comparaison avec Page ... qui ne joue absolument pas au même poste
Mais pour parler sérieusement, on peut louer le comportement de Jeff cette saison alors qu'il traverse une année "sans" avec son shoot. Il a au moins le mérite de compenser par une activité intéressante dans les autres secteurs de jeu.

Je vois pas le rapport mais bon...si ce n'est que les 2 joueurs sont des shooteurs et prennent bcp de shoots à 3pts par match.
On sait très bien qu'auj un poste ça ne veut pas dire grand chose, à l'image de lamayn wilson ou stephen brun qui sont officiellement des intérieurs et ne tirent quasiment qu'à 3pts.

Page a tous les tickets shoot qu'il veut à Pau, contrairement à Jeff. Encore un point commun ...
Quand tu rates un shoot et que tu sais que ça peut te faire revenir sur le banc, tu ne réagis pas de la même façon que dans la situation du palois qui, même s'il rate 3 tirs de suite, sait qu'il pourra en tenter un 4ème derrière. Heureusement que cette année, Morandais et encore moins Parker ne constituent pas vraiment une grosse concurrence sur le poste.

Si tu veux le comparer, il me semble logique de le faire avec quelqu'un qui joue à son poste et encore mieux, dans un gros club avec de la concurrence (Dewar qui traversait une crise de confiance en début de saison mais qui l'a parfaitement surmonté depuis, est un excellent élément de comparaison).

Rien à dire, si Ricardo 40' avec Morandais (nul encore hier) sur le banc.

Morandais nul ??? Je vois pas sur quoi tu te bases pour affirmer cela !

En tout cas belle victoire, qui fait du bien et entretient l'espoir d'une place dans le top 2 et qui nous place bien pour le top4.

Il faut impérativement gagner face à la SIG le Week end prochain.

en tout cas, je ne sais pas vous, mais moi akingbala me plait vraiment ! Il est très efficace et très utile !

Samnick toujours aussi précieux, j'adore ce joueur.

Brun dont certains doutaient, est très efficace, a un très bon esprit, shoot bien et pas de trop. Sa défense hier a été bonne, alors qu'avant elle était pointée du doigt.

On a vraiment un bon effectif dans la raquette. Avec le retour de Julian qui ne démérite pas non plus, loin de là, et celui de Wilson (en espérant que ce soit un Wilson de début de saison, mais un peu moins croqueur à 3pts), ça promet !

En tous cas , à la sortie des vestiaires , on était bcp à entourer M.Fra pour discuter de ce match et on a pas oublié de lui dire du bien de Akin . Patrick lui a demandé s'il le resignera pour la saison prochaine :la réponse est resté dans le flou....croisons les doigts pour que ça se fasse

L'avantage d'un mec comme Akingbala, c'est qu'il libère davantage Samnick de ses tâches défensives. Et cela s'en ressent sur la feuille statistique (22 points, 10 rebonds, 2ct et 3 passes). "V-Sam" est plus efficace en attaque.