Championnat du monde de Handball masculin

Des Bleus toujours conquérants



Après leur titre olympique à Pékin, les handballeurs français n'ont rien perdu de leur ambition. Ils visent un nouveau sacre mondial. Le troisième.





OSIJEK._ La Croatie et la France sont les deux équipes à battre à partir d'aujourd'hui au Mondial de handball, la première comptant sur son public pour compenser une cascade de blessures et la seconde sur la dynamique enclenchée aux jeux Olympiques pour toucher un nouveau sommet.
Sur le papier, les Croates ont une occasion immanquable d'effacer leur contre-performance des Jeux de Pékin, terminés au pied du podium, mais le mauvais sort menace de les empêcher d'en profiter.
Depuis l'été, le sélectionneur Lino Cervar a été confronté à une série de mauvaises nouvelles : retraite de Mirza Dzomba, forfait sur blessure de Davor Dominikovic, opération aux abdominaux de Pero Metlicic... Autant de pépins qui ressemblent à des broutilles par rapport aux ennuis d'Ivano Balic, la super-star dont la Croatie ne peut pas se passer.
Officiellement, le génial demi-centre est remis depuis peu d'une blessure au dos, mais avec un période de rodage ultra-courte, il est douteux qu'il soit à 100% vendredi au moment d'affronter la Corée du Sud en match d'ouverture à Split.

L'heure de la revanche


Balic et ses coéquipiers, qui ont tout de même remporté leurs deux matches de préparation face à la Russie et à la Slovénie, ont encore une dizaine de jours pour panser les dernières plaies lors d'une première phase au suspense limité.
La pression est particulièrement forte car personne en Croatie n'a oublié le fiasco de l'Euro-2000. Alors champions olympique en titre, les joueurs au maillot à damier avaient échoué à la sixième place, avec une conséquence dramatique à la clé, la non-participation aux Jeux de Sydney.
Les Français, eux, sont tous en pleine forme et se présentent au Mondial avec dix champions olympiques, dont tous les joueurs majeurs à l'exception, importante, du pivot Bertrand Gille, qui a souhaité marqué une pause internationale.
Les Tricolores affirment n'avoir rien perdu de leur esprit de conquête pour une raison simple : seulement cinq des seize sélectionnés ont déjà été champions du monde, en France en 2001.
Les rendez-vous post-olympiques sourient souvent aux équipes qui ont une revanche à prendre. Outre la Croatie, c'est le cas aussi de l'Allemagne, championne du monde en titre chez elle en 2007, mais éliminée dès les poules à Pékin, et de la Suède, l'ancienne grande nation qui veut mettre un terme à sa traversée du désert.
L'Espagne, médaillée de bronze à Pékin, le Danemark, champion d'Europe en titre, voire la Russie et la Pologne sont les autres équipes à suivre dans la course au podium, à laquelle les nations non européennes auront du mal à se mêler, même si la Tunisie, l'Egypte et la Corée peuvent créer ponctuellement la surprise.
Les grands absents sont les Islandais, médaillés d'argent à Pékin, qui n'avaient pas réussi à décrocher leur billet pour le Mondial (avant les Jeux).
•Match d'ouverture : Croatie - Corée du Sud, ce soir (20 h 30).




16/01/09


Est republicain

« On a fait des progrès...»


Pionnier des victoires françaises, Daniel Costantini est aujourd'hui conseiller du président Delplanque. Il évoque les difficultés chroniques pour moderniser le handball français.





- Daniel, le handball français n'en sort pas ! Il gagne mais il ne se développe pas pour autant...
- C'est un peu vrai, la chanson est toujours la même. Tant que les chaînes de télé qui diffusent du handball seront des chaînes du câble, on aura toujours ce type de difficultés. France-Télévision nous réservera un meilleur traitement le jour d'un exploit comme aux JO ou lors d'un Mondial mais rien qui suffise à modifier le paysage audiovisuel.
- La télé, OK, mais c'est un peu caricatural tout de même comme explication, non ?
_ Vous savez par certains côtés, on a fait des progrès. Pendant un temps, on pouvait reprocher à la fédé de ronronner. mais avec l'arrivée de la nouvelle équipe, on a trouvé des partenaires. Seulement, que voulez-vous, la Société Générale ou Orange avant un match de rugby, ils font défiler les spots de pub, nous, ça nous manque. Peut-être que mon explication est un peu réductrice mais croyez-moi on se secoue dans d'autres domaines. Les athlètes par exemple sont mieux pris en compte au niveau de leur image. Il est vrai qu'avec des gens comme Karabatic ou Omeyer, on possède des stars. Dans le championnat de France, on a aussi la chance de conserver Narcisse. Mais à mon époque aussi, on a toujours eu de stars.
- Malgré des résultats exceptionnels et depuis un bon moment maintenant, à la base la vie des handballeurs ne change guère...
- C'est peut-être aussi parce qu'on ne fait pas rêver les gens en dehors de nos chefs d'oeuvre. On est un sport pour les 12-16 ans mais je ne suis pas sûr que les décideurs, eux, soient sous le charme. Je ne fais pas de fixation mais regardez encore le rugby. Avec le tournoi des Six Nations, il y a un environnement pour faire la fête. Le basket, lui, colporte toujours le fantasme de la NBA. Nous, à part nos exploits, on n'est pas très sexy.
- Comme votre championnat ?
- Oui mais il a le mérite d'être régulier. Notre Ligue pro ne se porte pas si mal, nos clubs ont fait du chemin. On changera peut-être notre formule avec des plays-off par exemple, si M. Bilalian nous dit qu'il les retransmettra. On ne changera pas avant, on ne lâchera pas la proie pour l'ombre. Nos salles aussi s'améliorent, Chambéry va avoir la sienne, Montpellier arrive aussi avec 12 000 places.
- Le désamour que vous décrivez n'explique-t-il pas une sorte d'amertume ?
- Un peu de découragement, peut-être. Mais là on est dans le psychologique. On manque parfois de confiance en nous ce qui peut nous rendre sectaire.
- Comment voyez-vous ce championnat du monde ?
- Ce sera plus dur qu'aux Jeux. D'abord parce qu'on n'est pas sur terrain neutre, ce sera difficile à confirmer. On a un premier tour facile mais ensuite on risque de trouver l'Espagne et la Croatie. Je ne pense pas qu'on soit favori, il nous manque Bertrand Gille, pour moi c'est 25% de l'équipe. Il n'est pas vraiment remplacé, c'est d'ailleurs une des difficultés de cette équipe, il faut qu'elle prépare l'avenir. En ce sens ce serait bien que des champions olympiques se situent par rapport aux Jeux de Londres en 2012.

Recueilli par Christian FRICHET


Est republicain

Le programme des Français








Samedi 17 janvier : France - Roumanie (19 h 30).
Dimanche 18 janvier : France - Argentine (18 h).
Lundi 19 janvier : France - Australie (18 h 30).
Mercredi 21 janvier : France - Slovaquie (18 h).
Jeudi 22 janvier : France - Hongrie (18 h).




16/01/09


Est republicain

Merci bacou

Les Français sont en forme, à confirmer...

Les héros sont de retour


Les champions olympiques français débutent ce soir le Mondial croate par un match à leur portée, face à la Roumanie. En rêvant de rentrer au pays avec un troisième titre de champion du monde.





OSIJEK. _A peine cinq mois après leur triomphe à Pékin, les champions olympiques français remettent en jeu leur suprématie planétaire au championnat du monde en Croatie qui commence pour eux ce soir à Osijek par un match a priori facile contre la Roumanie.
Les Tricolores se présentent avec une équipe renouvelée de plus d'un tiers, mais tous les piliers des « Experts » sont bien là : les deux « Allemands » de Kiel, Nikola Karabatic, de retour dans le pays d'origine de son père, et le gardien Thierry Omeyer, les trois « Espagnols » de Ciudad Real, Didier Dinart, Luc Abalo et le nouveau capitaine Jérôme Fernandez et le Chambérien Daniel Narcisse.
Un seul joueur-clé manque à l'appel, le pivot Bertrand Gille, qui a choisi de faire une pause dans sa carrière internationale.
Presque constamment sur la brèche depuis leur médaille d'or, les Français n'ont eu pour se préparer collectivement qu'une dizaine de jours et deux matches amicaux remportés contre l'Algérie et la Russie au tournoi de Paris le week-end dernier.
Un inconvénient qui ne devrait pas peser trop lourd tant les joueurs se connaissent par coeur. Si besoin est, les Bleus finiront leur rodage lors du premier tour contre cinq adversaires tous largement à leur portée, la Roumanie, puis l'Argentine, l'Australie, la Slovaquie et enfin, jeudi prochain, la Hongrie, la seule équipe qui pourrait leur poser des problèmes en première semaine.

La Croatie diminuée


A moins d'un inimaginable cataclysme, les Français finiront dans les trois premiers, mais le véritable objectif est le sans-faute, car les résultats de la première phase seront conservés pour le tour principal, où ils affronteront, à Zagreb, des rivaux beaucoup plus coriaces, en principe la Croatie, l'Espagne et la Suède, avec l'obligation de terminer dans les deux premiers pour jouer les demi-finales.
Dominateurs à Pékin, les Tricolores sont forcés d'assumer le statut de favoris, qu'ils partagent à égalité avec les Croates, même si les hôtes ont été confrontés à une série de blessures, dont celle de leur star Ivano Balic, à peine remis d'un problème au dos.
La grande question n'est pas celle du potentiel, mais plutôt celle de la soif de vaincre, si peu de temps après le sommet absolu qu'a été la victoire de Pékin. Les joueurs affirment qu'elle est intacte, pour la bonne raison que sur les seize sélectionnés, seulement cinq (Narcisse, Fernandez, Omeyer, Dinart et Guillaume Gille) ont déjà été champions du monde, en 2001 en France.
Un contrecoup serait pourtant naturel pour des joueurs qui ont été présents dans le dernier carré des cinq dernières compétitions majeures. Et l'histoire montre que le champion olympique en titre arrive rarement à enchaîner lors des championnats du monde qui suivent, seuls les Russes (1992, 1993) et les Yougoslaves (1984, 1986) y étant parvenus.
Reste que la France est une spécialiste du Mondial. En huit éditions depuis 1993, elle en a rapporté six médailles, dont deux d'or (1995, 2001), et n'a manqué qu'une fois les demi-finales.




17/01/09


Est republicain

On croise les doigts pour nos bleus
Merci Bacou pour les articles....

Des débuts sans histoire


Battre la modeste Roumanie n'a été qu'une formalité pour les champions olympiques chez lesquels Thierry Omeyer a brillé de mille feux. Ce soir, un autre match facile attend les Experts, contre l'Argentine.





OSIJEK. _Les Français ont fait des débuts sans histoire au championnat du monde en dominant facilement la Roumanie, 31-21, hier soir à Osijek, en Croatie.
Les champions olympiques se sont mis à l'abri dès les premières minutes (4-0, 6') grâce à une performance exceptionnelle de Thierry Omeyer, auteur de 9 arrêts en à peine plus de dix minutes (dont deux sur penalties) et de 15 arrêts au total.
« Ça c'est bien passé au début. J'arrivais à lire leurs tirs, la défense était bien en place. Les Roumains ont douté tout de suite », a dit le gardien de Kiel.
Un peu grippée jusqu'à la pause (12-9), la machine offensive des Bleus s'est mise en route en seconde période pour faire gonfler régulièrement le score.
« Il y a eu quelques ratés, un peu de nervosité au début, mais ce n'est pas inquiétant. Un premier match, c'est toujours un peu particulier », a commenté le nouveau capitaine Jérôme Fernandez, l'un des plus efficaces (6 buts), derrière l'ailier de Montpellier Michaël Guigou et le demi-centre Nikola Karabatic, la star tricolore d'origine serbo-croate (7).
Claude Onesta, lui, aurait aimé pouvoir souffler un petit peu plus tôt dans la partie. « C'est plus satisfaisant par le résultat que par la manière » a estimé le sélectionneur. « Mais c'est avec des matches comme ça qu'on se met au point. Et puis, l'important, c'est d'être bons à l'arrivée, pas au départ ».
La Roumanie, une ancienne grande nation du handball - elle détient même le record des victoires au Mondial avec quatre médailles d'or - disparue de la scène internationale depuis une bonne quinzaine d'années, ne pouvait espérer faire trembler les champions olympiques.
Les Bleus se méfiaient surtout de leur propre tendance à démarrer doucement les compétitions, comme lors de l'Euro 2008, quand ils avaient battu la modeste Slovaquie d'un seul but, en ouverture.
Le risque était accentué par le fait que la préparation avait été courte et peu intense, avec seulement deux matches amicaux, Onesta ayant voulu ménager ses hommes, sans cesse sollicités depuis l'été.
C'est pourquoi le sélectionneur, prudent, a aligné d'entrée son équipe-type, avec tous les grands artisans de la victoire aux Jeux, Nikola Karabatic, Daniel Narcisse, Didier Dinart, plus le nouveau capitaine Jérôme Fernandez, qui s'était blessé en début de tournoi à Pékin.
Si le succès face aux Roumains a été aisé, l'entraîneur n'a pas pour autant pu faire tourner largement son effectif, sauf en toute fin de rencontre. Les deux prochains rendez-vous, aujourd'hui et lundi contre l'Argentine puis l'Australie, lui en donneront l'occasion.

Entorse pourOstertag


Contre ces deux équipes, les plus faibles du groupe A, contre lesquelles la victoire ne fait aucun doute, le seul danger sera de perdre le rythme avant d'affronter la Slovaquie et surtout la Hongrie, le seul rival capable de poser des problèmes aux « Experts » en première semaine. Avant le match, le groupe a subi son premier pépin. Lors du dernier entraînement matinal, Sébastien Ostertag s'est donné une entorse à la cheville, en retombant sur le pied de Guillaume Gille. L'encadrement médical s'est donné 48 heures pour décider si l'ailier de Tremblay-en-France, l'un des six Bleus qui n'étaient pas à Pékin, est en mesure de disputer le Mondial ou s'il doit être remplacé, comme le règlement l'autorise. •Les marqueurs :
FRANCE : Fernandez (6), Dinart (1), G. Gille (2), Narcisse (2), Joli (1), Karabatic (7), Kempé (0), Junillon (1), Abalo (1), Sorhaindo (3), Guigou (7 dont 2 pen), Bosquet (0)
ROUMANIE : Timofte (0), Buricea (1), Nicolae (0), Petrea (1), Stavrositu (0), Toma (5), Ghionea (4 dont 3 pen), Piriianu (2), Jurca (3), Irimescu (3), Rohozneanu (2), Iacob (0).
•Aujourd'hui dans le groupe A :
15 h : Australie - Sovaquie
17 h : Roumanie-Hongrie
19 h : FRANCE-Argentine (Canal + Sport)
Est republicain

Les Bleus sans forcer


Face à une faible équipe d'Argentine, les champions olympiques n'ont pas eu à forcer leur talent pour s'imposer. Claude Onesta en a profité pour faire tourner son effectif.





OSIJEK._ Les handballeurs français ont facilement remporté leur deuxième victoire en deux matches lors de ce championnat du monde, hier en Croatie, face à une faible équipe d'Argentine.
Comme la veille face à la Roumanie (31-21), les Tricolores ont mis un certain temps à creuser l'écart face à des adversaires limités. Les Argentins n'ont jamais fait mieux que quinzièmes dans un Mondial.
Parfois brouillons, les Tricolores ne menaient que 19 à 15 à la pause. Rien d'alarmant toutefois dans les hésitations des champions olympiques. Elles illustrent simplement la difficulté de jouer à son meilleur niveau quand on est presque sûr de gagner avant même d'entrer sur le terrain.

Le bras de Bosquet


« On sait que ça ne sert à rien de dépenser trop d'énergie dans des rencontres comme ça. On a des matches super durs qui arrivent et on ne va pas chercher plus loin que la victoire », a expliqué Michaël Guigou, meilleur buteur français (7 buts, tous en première période). L'ailier montpelliérain est toujours à 100 % de réussite depuis le début du tournoi (14/14 au tir).
L'écart s'est creusé lentement mais sûrement en seconde mi-temps, en partie grâce à l'entrée du gardien Thierry Omeyer, plus à l'aise que Daouda Karaboué.
Les Argentins n'ont jamais pu entretenir le moindre espoir de renverser la situation et c'est un relâchement final des Français qui leur a permis de donner une allure un peu plus flatteuse au score, en marquant les trois derniers buts.
Claude Onesta a utilisé presque tout son effectif, ce qui a permis à l'arrière de Dunkerque Sébastien Bosquet, un des joueurs les moins cotés du groupe, de faire admirer sa vitesse de bras (5 buts sur 6 tirs).
L'ailier du Tremblay Sébastien Ostertag, victime d'une entorse à la cheville la veille à l'entraînement, a en revanche été de nouveau laissé au repos. Le staff tricolore, plutôt optimiste quant à l'évolution de la blessure, espérait ne pas avoir à le remplacer au sein du groupe.
Les Bleus ont encore une rencontre à disputer aujourd'hui avant de profiter d'un jour de repos. Mais ce rendez-vous contre l'Australie ne devrait pas être beaucoup plus éprouvant qu'une séance d'entraînement. A des années lumières du plus haut niveau international, les Australiens ont déjà encaissé 88 buts lors de leurs deux premières sorties, pour seulement 29 marqués.




19/01/09


Est republicain

Le Groupe A à la loupe








•Les matches d'hier :
Australie - Slovaquie : 12 - 47.
Roumanie - Hongrie : 27 - 30.
Argentine - France : 26 - 33.
Déjà joués : Slovaquie - Argentine 27 - 25 ; Hongrie - Australie 41 - 17 ; France - Roumanie 31 - 21.
•Le classement :
1er ex-aequo France, Hongrie et Slovaquie (4 pts), 4e ex-aequo Argentine, Australie et Roumanie (0 pts).
Restent à jouer : aujourd'hui Roumanie - Argentine, Hongrie - Slovaquie et France - Australie ; mercredi Australie - Roumanie, Hongrie - Argentine et Slovaquie - France ; jeudi Argentine - Australie, Slovaquie - Roumanie et France - Hongrie.
•Dans les autres groupes :
Groupe B : Cuba - Espagne : 20 - 45 ; Corée du Sud - Suède : 25 - 31 ; Koweït - Croatie : 21 - 40.
Groupe C : Algérie - Macédoine : 19 - 32 ; Tunisie - Allemagne : 24 - 26 ; Russie - Pologne : 22 - 24.
Groupe D : Brésil - Norvège : 21 - 39 ; Arabie Saoudite - Egypte : 18 - 26 ; Serbie - Danemark : 36 - 37.
Est republicain

France bat Slovaquie : 35-26 Les Bleus montent en puissance


Les champions olympiques n'ont eu aucune peine à dominer les Slovaques.





OSIJEK. _Les Français sont montés en puissance au championnat du monde en surclassant la Slovaquie 35-26, hier dans leur avant-dernier match avant que les choses vraiment sérieuses ne commencent.
Les Tricolores, assurés de leur qualification pour le tour principal, termineront leur séjour à Osijek aujourd'hui par une rencontre face à la Hongrie, l'adversaire le plus dangereux de leur groupe A.
Ils devront absolument s'imposer pour arriver avec le plein de points à Zagreb, où les attend à partir de samedi une terrible série de trois rencontres face à la Suède, l'Espagne et la Croatie, qui décidera de leur présence ou non en demi-finales.
Les Bleus ont livré une copie propre, surtout en début de match en défense, devant un Thierry Omeyer une nouvelle fois excellent dans le but.
Le niveau de leur performance est toutefois difficile à évaluer car les Slovaques, en principe plus coriaces que leurs précédents rivaux roumains, argentins et australiens, avaient aussi envie de garder quelques réserves pour leur match décisif de ce jeudi face aux Roumains.
Les champions olympiques ont tué le suspense dès le premier quart du match en passant aux Slovaques un cinglant 9-1 en 13 minutes (8' à 21'), avec quatre buts de Nikola Karabatic. La star de l'équipe de France a réussi de loin son meilleur match (9 buts), signe qu'approchent les rendez-vous cruciaux pour lesquels toutes les forces devront être rassemblées.
Ce devrait être le cas puisque l'arrière de Chambéry Daniel Narcisse, diminué depuis quelques jours par une grippe intestinale, a joué l'essentiel du match et a paru en bonne forme, même s'il a manqué un peu de réussite au tir (2 buts) en début de rencontre.
• Marqueurs français :
Fernandez (6), Dinart (1), G. Gille (3), Narcisse (2), Joli (1), Karabatic (9), Kempé (0), Junillon (1), Abalo (5), Sorhaindo (2), Guigou (5 dont 3 pen), Bosquet (0) .
•Le point dans le groupe A :
Australie - Roumanie : 20-40
Hongrie - Argentine : 31-20 FRANCE - Slovaquie : 35-26
Classement : 1. FRANCE,
8 pts. 2. Hongrie, 7 pts.
3. Slovaquie, 5 pts.4. Roumanie, 4 pts. 5. Argentine, 0 pt. 6. Australie, 0 pt.
- Les 3 premiers sont qualifiés pour le 2e tour.
Aujourd'hui :
15 h : Argentine - Australie 17 h : Slovaquie -Roumanie
19 h : FRANCE - Hongrie
(sur Canal + Sport)




22/01/09


Est republicain

Merci BACOU

ça commence fort pour les bleus

aircraft a écrit:

ça commence fort pour les bleus

très fort même!

Ba, c'est maintenant que la compét commence avec la Croatie (l'organisateur) et la Suède dans notre poule

Pi attention à la Corée du sud qui a battu l'Espagne

Allez faut enchaîner et battre la Suède au prochain match, et là ça sentira bon la demi-finale :cheers:

C'est bien la première fois que les Bleus dominent autant une première phase, sans aucun raté ...

Nan nan nan, il faut battre la Suède et la Croatie pour ne pas affronter l'Allemagne en demi Désolée, je fais pas confiance à la Hongrie et la Slovénie pour les battre

Un sans-faute pour les Bleus


Les Français, encore impressionnants face aux Hongrois, ont bouclé le tour préliminaire sans fausse note. Ils aborderont ainsi, demain, le tour principal nantis de quatre points.





OSIJEK._ L'équipe de France masculine a bouclé le tour prélimaire des championnats du monde par une cinquième victoire en cinq matches en battant la Hongrie (27-22) hier soir à Osijek (Croatie).
Ce sommet entre les deux premiers du groupe A a été totalement maîtrisé par les Tricolores qui ont ainsi facilement conservé leur place de leader de la poule. Déjà en tête à la pause (13-8), les champions ont accéléré aux retour des vestiaires pour compter jusqu'à dix buts d'avance à moins de dix minutes de la fin. Les Français ont été impressionnants dans leurs temps forts et su gérer leurs rares temps faibles.
De ce succès, il se dégage une impression de puissance et de maîtrise à deux jours d'attaquer demain à Zagreb le tour principal décisif pour un billet dans le dernier carré. Pour aller en demi-finale, la France devra finir à une des deux premières places de son groupe.
Dans ce tour, les Bleus affronteront le pays hôte, la Croatie, ainsi que la Suède et la Corée du Sud qui a créé le surprise en éliminant l'Espagne à l'occasion du rendez-vous entre les deux formations jeudi soir (24-23). Mais la France entamera ce tour dans les meilleures conditions possibles avec un capital de quatre points grâce à ses deux victoires sur la Slovaquie (35-26) et donc la Hongrie, les deux nations qui, dans le groupe A, se sont qualifiés derrière les Français.

De la belle ouvrage


Les Tricolores se retrouvaient menés de deux buts en tout début de rencontre et devaient attendre leur troisième possession de balle et la 5e minute pour enfin débloquer leur compteur par Daniel Narcisse. La France progressait ensuite à pas lents car dans la cage hongroise Nenad Puljezevic était proprement exceptionnel. L'attaque hongroise était pareillement en échec face à la solide défense bleue si bien que la marque évoluait peu (3-3, 11e).
Les champions olympiques prenaient enfin la mesure de Puljezevic et, dès lors, se détachaient au tableau d'affichage. Ils inscrivaient six buts sans un prendre seul pour établir une avance de sept longueurs (11-4) à une dizaine de minutes de la fin.
Un petit relâchement défensif des Bleus facilitait une amorce de retour de leurs adversaires qui restaient quand même avec cinq buts de retard à la pause (13-8).
Au retour sur le parquet, les Hongrois rééditaient leur bon début de première période. Mais les Tricolores remettaient vite les pendules à l'heure. Ne gâchant pratiquement aucune possession, les hommes de Claude Onesta creusaient un fossé entre eux et leur adversaire.
Ils possédaient dix longueurs d'avance à moins d'un quart du coup de sifflet final (26-16, 47e). Les Hongrois jetaient leurs dernières forces dans la bataille et refaisaient une partie du chemin les séparant des Bleus. Mais ceux-ci savaient se remobiliser quand il le fallait, resserrant la défense et retrouvant le chemin des filets après une courte période d'inefficacité. De la belle ouvrage en vérité qui place la France parmi les grands favoris de la compétition au même titre que les hôtes croates.

Le point dans le groupe A


Les résultats hier : Argentine - Australie : 36-16 ; Slovaquie - Roumanie : 28-23 ; France - Hongrie 27-22.
Le classement : 1. France 10 pts (qualifié) ; 2. Hongrie 7 (qualifié) ; Slovaquie 7 (qualifié) ; 4. Roumanie 4 ; 5. Argentine 2 ; 6. Australie 0.




23/01/09


Est republicain

Face à la Suède demain









Les groupes


A Zagreb : France et Croatie 4 pts ; Suède 2 pts ; Hongrie et Slovaquie 1 pt ; Corée du Sud 0 pt.
A Zadar : Allemagne et Danemark 4 pts ; Macédoine et Serbie 2 pts ; Norvège et Pologne 0 pt.
- Les deux premiers de chaque poule disputeront les demi-finales.



Le programme des Français


France - Suède demain ;
France - Corée du Sud dimanche ;
France - Croatie mardi.




23/01/09


Est republicain

En espérant, si les Bleus vont en demi, que le match sera diffusé sur France Télévision. Une rangaine qui ne change décidément pas. Nos handballeurs pourraient être champions du monde et champions olympiques, ça ne changerait rien. Ah ben d'ailleurs, ça change rien

Le France Croatie de mardi va valoir son pesant de cacahuètes...

France - Suède, ce soir (19 h 30) Des allures de quart de finale


Avec une victoire sur la Suède, les Bleus seraient tout proches des demi-finales.





ZAGREB._ Les handballeurs français commencent le tour principal du Championnat du monde par un match contre la Suède, aujourd'hui à Zagreb, qui ressemble à s'y méprendre à un quart de finale.
« Si on arrivait à gagner cette rencontre, on ne serait pas encore qualifié pour les demi-finales, parce que c'est plus compliqué mathématiquement, mais presque. Il ne faut surtout pas qu'on se disperse », explique le sélectionneur Claude Onesta.
Les résultats de la première phase entre équipes qualifiées étant conservés, la France et la Croatie prennent ce second départ avec quatre points, la Suède avec deux, la Hongrie et la Slovaquie avec un et la Corée du Sud avec zéro.
En l'emportant aujourd'hui, les Bleus creuseraient un écart quasi définitif sur les Suédois et n'auraient plus qu'à valider leur billet le lendemain contre la Corée du Sud, l'invité-surprise de la deuxième phase après sa victoire sur l'Espagne.
Dans ce scénario idéal le dernier match prévu mardi contre la Croatie compterait « pour du beurre »... en attendant, si tout va bien, des retrouvailles en finale.
Les champions olympiques seront évidemment favoris face à la Suède, comme contre n'importe qui à part le pays organisateur, mais devront se méfier d'une équipe qui cherche à remonter la pente après une période de sévère disette.
Les Scandinaves, quatre fois champions du monde, la dernière fois en 1999, ne sont plus montés sur un podium depuis huit ans et étaient même absents des derniers jeux Olympiques.
Une bonne partie des Suédois jouent dans de grands clubs allemands ou espagnols, dont trois (Palicka, Lundstrom et Andersson) à Kiel avec Nikola Karabatic et Thierry Omeyer, un à Hambourg (Sandstrom) avec Guillaume Gille et un autre (Kallman) à Ciudad Real avec le trio Didier Dinart, Jérôme Fernandez, Luc Abalo.
Est republicain

Les Bleus impressionnent


Les champions olympiques ont marqué les esprits, hier, en surclassant des Suédois qui avaient fait bonne impression jusque-là. Le sélectionneur Claude Onesta parle de « match référence ».





ZAGREB._ Les handballeurs français ont fait un grand pas vers les demi-finales du Championnat du monde en surclassant la Suède, 28 à 21, hier à Zagreb, dans leur premier match du tour principal. Ils ont en même temps envoyé un message à tous leurs rivaux pour la médaille d'or.
Les Tricolores, invaincus en six rencontres, sont en tête du groupe 1 et n'ont plus qu'à l'emporter ce soir à 18 h 30 contre la Corée du Sud, un adversaire largement à leur portée, pour atteindre le dernier carré. L'ultime match de poule mardi contre la Croatie compterait alors pour du beurre.
« C'est la première fois qu'on rentre dans la dimension physique, le combat sur tous les ballons, sur toutes les défenses. C'était vraiment le match-référence », a commenté le sélectionneur, Claude Onesta.
Compte tenu de la démonstration réussie contre les Scandinaves, on voit mal comment les Français pourraient se faire surprendre par les champions d'Asie, qui ont montré leurs limites en s'inclinant hier face à la Slovaquie.
Toutes les incertitudes nées de la faiblesse de leurs cinq précédents adversaires ont trouvé une réponse dès le premier quart du match, lorsque les Bleus ont creusé un écart de huit buts (11-3) en prenant les Suédois à la gorge, grâce à une défense une nouvelle fois intraitable.

La blessure de Dinart


Les 13.000 supporteurs croates, qui avaient copieusement sifflé les Bleus à leur entrée dans la superbe Arena Zagreb - probablement pour s'échauffer en vue de la finale tant attendue -, en sont restés bouche bée.
Et pourtant Didier Dinart, le patron des lignes arrière, est sorti après seulement quelques minutes, victime d'un étirement à la cuisse, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences si la blessure se révélait sérieuse. « Ça fait un moment qu'on dit qu'il ne faut pas être Didier-dépendant. Aujourd'hui, on a montré qu'on était capable de bien défendre sans lui », a souligné Onesta, qui a fait rentrer Guillaume Gille à la place du joueur de Ciudad Real.
Menés de sept longueurs à la pause (16-9), les Suédois ont tenté de relancer le suspense en inscrivant les trois premiers buts de la seconde période, mais ce ne fut qu'un feu de paille. « Quand ils ont tout donné pour revenir, on a été capable de résister, puis de reprendre l'ascendant. C'est la marque d'une grande équipe », a dit Onesta.
La victoire des champions olympiques a de quoi marquer les esprits. Car si les nations rencontrées au premier tour à Osijek étaient toutes de seconde zone, la Suède, elle, avait fait bonne impression à Split en dominant l'Espagne et la Corée du Sud.
Hier, les héritiers de la grande équipe des années 90, en train de remonter la pente après une longue période de disette, ont été submergés par la maîtrise collective et le talent individuel des Français, parmi lesquels Nikola Karabatic (7 buts) et le gardien Thierry Omeyer (14 arrêts) ont encore fait la différence. Daniel Narcisse, qui a retrouvé son tranchant en attaque (4 buts), Michael Guigou à l'aile (7 buts à 100% de réussite) et le pivot Cédric Sorhaindo, courageux au milieu des grands gabarits nordiques, ont aussi pris une grande part au succès.




25/01/09


Est republicain

Encore un très beau match des Experts ! 10-3 après une dizaine de minutes contre la Suède quand même

On a vraiment l'impression qu'ils sont toujours au-dessus du lot, et toujours aussi motivés malgré le titre Olympique

Les 13.000 supporteurs croates, qui avaient copieusement sifflé les Bleus à leur entrée dans la superbe Arena Zagreb - probablement pour s'échauffer en vue de la finale tant attendue -, en sont restés bouche bée.

Quel accueil!

Bravo aux Bleus en tous cas, pour l'instant un vrai parcours de Champions... :cheers:

Ah si on avait une équipe de France de basket à ce niveau......