La fin de Pau dans l'élite??

JaJuan Smith a remplacé Daniel Horton. Le cas Emmett reste en suspens pour le moment, même si les chances de le revoir sous le maillot palois sont quasi-nulles.

autant pour moi je pensais que c'était page qui avait remplacé horton... dans tout les cas ils ont préféré s'assurer un bon scoreur ( smith ) car ils ont flairé la desertion d'emmett qui a clamé haut et fort qu'il voulait se casser dans un meilleur club avant la trève

ça se précise...

Il était impératif pour Pau de l'emporter ce soir face au Havre pour rester dans la course au maintien...

Mais malgré les bons matchs de Page et Vaty notamment, le havre s’est imposé en béarne grâce Thompson et Slaughter (55 points à eux deux).

Pau est donc bon dernier, avec 3 succès pour 14 défaites et pointe à 3 succès d’un groupe de cinq équipes, composé du leur adversaire du jour, de dijon, du HTV, de rouen et du BBCD, défait par le Sluc ce soir.

Difficile donc pour Pau qui va devoir se déplacer à Nancy la semaine prochaine avant de recevoir Roanne le 28/02, Roanne ou N’Sonwu a fait un bon baptême du feu.

Heureusement pour eux, leurs adversaires directes se déplacent eux aussi chez des biens placés.

Mais Pau est tout de même mal en point. Autant dire qu’il ne faudra pas rater la réception de Rouen le 13 mars, faute de quoi, la porte de la ProA se fermera quasi totalement ( si tant est que ce n’est pas déjà le cas…)

Sauf si... miracle, René nous annonce: la pro A, c'est tellement mieux à 18

ON trouvera bien un moyen pour sauver Pau de la relégation.....Licence a vie pour l'asvel faut faire remonter Limoges.....ET LA MORALE SPORTIVE ?????

Style "le basket français ne peut pas se passer d'un club dans le Sud Ouest "

Une licence G (Licence géographique) ?

De toute façon Pau c'est plus vraiment la France mais déjà un peu l'Espagne Sauf que la bas c'est en Nationale 1 qu'ils joueraient avec leur budget

ProA - Pau-Orthez mathématiquement relégué en ProB
AFP - 05.05.2009, 21h56

PARIS, 5 mai 2009 (AFP) - Après 35 ans de présence discontinue dans l'élite du basket français, Pau-Orthez est mathématiquement relégué en ProB près sa défaite 95 à 88 Cholet lors de la 28e journée de ProA mardi.

Après Limoges et Antibes, c'est un nouveau monument du basket national qui s'écroule. Neuf fois champion de France, dont la dernière en 2004, l'Elan béarnais atteint son plus bas historique depuis 1973.

Le club aux trente qualifications européennes de rang avait déjà frôlé la descente la saison dernière, l'année de son centenaire. L'arrivée au poste d'entraîneur de Laurent Mopsus avait permis de sauver les meubles.

Cette saison, Mopsus a une nouvelle fois été appelé au chevet de l'Elan après une première partie de championnat catastrophique - premier succès lors de la 12e journée - et fatale à l'entraîneur Jean-Aimé Toupane.

Mais trop tard cette fois. Repris en 2008 par le tandem Didier Gadou-Claude Bergeaud, le club palois paye surtout un recrutement d'intersaison complètement raté, amplifié par une cascade de blessures.

AFP.

Si le CSP ne remonte pas, ça va faire bizarre le choc en Pro B

Totalement invraisemblable il y a quelques années ...

C'est ce qui arrive quand on a les yeux plus gros que le ventre...

au revoir au revoir président.... non sérieux j'en connais un qui doit etre enchanté ( n'est ce pas M.Seillant ) . En tout cas triste fin d'un calvaire pour des palois qui de toute façon méritaient pu de s'en sortir. Triste issue pour un club si prestigieux, a l'instar du CSP

Et Merci qui ? Merci Bergeaud nan sans dec quelle calamité ce mec !

le domenech du basket

Estelle Denis en moins quand même

guillom54 a écrit:

Et Merci qui ? Merci Bergeaud nan sans dec quelle calamité ce mec !

Il aura "plombé" l'Asvel en son temps, "plombé" l'équipe de France et "plombé" Pau-Orthez... Sacré palmares...!!!

tant qu'il vient pas a nancy, c'est pas ben grave

Jo L'incruste a écrit:

guillom54 a écrit:

Et Merci qui ? Merci Bergeaud nan sans dec quelle calamité ce mec !

Il aura "plombé" l'Asvel en son temps, "plombé" l'équipe de France et "plombé" Pau-Orthez... Sacré palmares...!!!

J'espère que Cyril va lui passer un ptit coup de fil pour lui remonter le moral

Pau-Orthez : grandeur et décadence


Dans l'élite depuis 1973, le club béarnais, neuf fois couronné, descend en Pro B.


NANCY. - Il a préféré se terrer dans un silence de cathédrale. Ne comptez pas sur lui pour régler des comptes et tirer à vue sur ses... enfants, Claude Bergeaud et Thierry Gadou, à qui il avait laissé les rênes de l'Elan Béarnais à la fin de la saison 2007-2008. Superbe dans la victoire, digne dans la défaite.
Ne cherchez d'ailleurs pas dans les dépêches de la veille une déclaration de Pierre Seillant, le « Prési » aujourd'hui sans doute le dirigeant le plus malheureux du monde.
Son Elan, parti de la Moutête, célèbre hangar qu'on réserve pour la foire aux canards d'Orthez et qu'il fit monter dans l'élite du basket français il y a 36 ans, est tristement, lamentablement relégué : « Je suis KO ! J'ai tout connu avec l'Elan Béarnais. On est montés en 1973, on a été sur le toit de l'Europe. Aujourd'hui, on redescend, comme Béziers en rugby et peut-être Saint-Etienne en football. On dit que les grands clubs ne meurent jamais, mais... », dira Gérard Bouscarel, fidèle homme de main de Pierre Seillant depuis l'avènement d'un club qui a longtemps, très longtemps, gardé son identité dans un sport aujourd'hui sans frontières.
Pour jouer à Orthez puis à Pau-Orthez, il fallait avoir le sens du terroir, partager la poule au pot, chasser la bécasse ou monter sur des échasses .
On ne parle même pas des Landais ou Béarnais d'origine, les Gadou, Dubos, Fauthoux, Larrouquis, Hufnagel, Moncade et tant d'autres mais des « Pyrénéens » naturalisés : Boris Diaw, Mickaël et Florent Pietrus, qui marquèrent l'histoire d'un club qui n'a cessé de rétrograder depuis son dernier titre (2004) et l'envol en NBA de Diaw et des frères Pietrus.
Pau-Orthez retrouve en Pro B ses frères ennemis, Limoges et Antibes, deux autres anciens monuments du basket français, emportant dans sa tombe ses neuf titres de champion de France et ses... trente qualifications européennes.

Spirale infernale


Comment l'Elan Bernais a t'il pu en arriver là ? A un recrutement manqué, catastrophique même, s'est ajoutée une cascade de blessures. Et si les arrivées bien trop tardives de Page, Rimas et de l'ancien international Alain Digbeu ont cultivé un semblant d'espoir, l'Elan, parti de beaucoup trop loin, n'a pu enrayer la fameuse spirale infernale : « On a essayé de s'en sortir avec des jeunes français. Dans notre effectif, il y a en cette fin de saison neuf Français, deux Américains et un Croate. La balance n'est pas équilibrée. Nos jeunes ont acquis de l'expérience, mais on les a lancés peut-être un peu trop tôt », déclarait mardi soir à Cholet, après le match de la fin, Laurent Mopsus, appelé au chevet de l'équipe alors que Pau-Orthez, entraîné alors par Toupane remercié, a débuté le championnat par onze défaites consécutives.
Pau-Orthez pourra t-il rebondir dans une salle de 8.000 places qui sonne aujourd'hui désespérément le creux ? L'avenir, encore sombre, le dira.

Gilles GAIHIER


Est republicain

« Dans la difficulté en permanence »






PAU. _ Défait mardi à Cholet (88-95), Pau-Orthez a été relégué en Pro B au terme d'une saison où « on a été dans la difficulté en permanence », selon son président, Didier Gadou, qui avait osé cette saison « le pari de la jeunesse et de la défense du basket français ».
- Peut-on parler d'année de toutes les galères pour l'Elan ?
- Oui. Rien que la première journée, ça a été compliqué. On reprenait un club avec Claude Bergeaud qui était sur une dimension Euroligue, mais qui, pour la première fois depuis longtemps, n'avait plus de Coupe d'Europe. On a pris le pari de la survie du club et on est heureux que le club vive. Derrière, on a joué de malchance avec des mauvais choix de joueurs étrangers qui nous étaient recommandés. Autant on a ensuite pu piocher Dylan Page, autant sur Fuller et Curry, on s'est trompés. Par la suite, on a eu des blessures qui nous ont lestés et des joueurs qui ne sont pas revenus (Emmett). Puis, il y a les séries de défaites. On a été dans la difficulté en permanence. Et puis on a fait le pari de la jeunesse.
- En résumé, vous avez préféré mourir avec vos idées...
- Quand je vois que la Ligue est capable d'accepter un cinq majeur de joueurs américains d'ici l'année prochaine ou dans deux ans... Nous, on donne la chance à des jeunes formés dans le club. On leur met le pied à l'étrier. Les présidents des autres clubs n'ont pas ce courage, car ils sont dans la course aux résultats. On le comprend, on a été dans le même cas. Mais aujourd'hui, le contingent de joueurs français est très faible et c'est l'équipe de France qui peut en pâtir. L'Elan Béarnais avait au moins cette fierté. On va descendre avec des idées différentes. Aujourd'hui, il faut engager un combat : c'est la défense du basket français.
- Le plus dur va être de pouvoir garder vos jeunes ?
- Ce qui est dur, c'est de garder le centre de formation qui était parmi les meilleurs en France. Si on avait joué la carte étrangère, on allait à l'encontre de notre politique. Les Ludovic Vaty, Thomas Heurtel, Fernando Raposo sont apparus aux yeux du grand public et sont devenus des joueurs qui ont montré un certain talent. On a joué le jeu avec eux. Est-ce qu'ils vont nous le rendre ? Je ne sais pas. Les jeunes qui resteront auront la chance de jouer.
- Quels moyens faut-il avoir pour remonter de suite ?
- Une enveloppe économique. Il faut se donner les moyens de réussir et cela a souvent un coût. Présenter un budget à la Ligue pour la Pro B qui se situe dans le haut du panier et avoir une ossature d'équipe qui peut nous permettre de remonter.
Est republicain

le plus comique de cette histoire, c'est qu'il y a plus de titre de champion de pro A ( depuis la creation de la LNB ) en pro B ( entre tout ceux d'antibes, limoges, pau... ) qu'en pro A . Pourvu qu'on finisse jamais comme eux