Coupe du monde de rugby

Magic Tariq a écrit:

En même tps c un peu le principe d'une coupe du monde.

Le rugby a developpé son image et est devenu un sport mediatisé. Le basket devrait en prendre de la graine. On inverse les roles, tu serais bien contnet d'avoir du basket en france à toute les sauces... moi aussi d'ailleur.

Et qui te dit qu'ils vont se prendre une bonne degelee.

Encore une fois, le basket (un peu) et Tony Parker (surtout) ont été médiatisés à mort après les Finals NBA et ça m'a tout autant gonflé que ce qui se passe actuellement avec le rugby. Et puis voir Boris Diaw dans la pub Kinder, si tu savais ce que je m'en contrefiche ...

Quant à la dégelée ... euh on en reparlera semedi

Une simple formalité


Les Bleus se sont offert une promenade de santé face à des Géorgiens exténués. Dominici, Jauzion et Beauxis en ont profité pour se positionner en vue du quart de finale. Le comité de sélection va s'arracher les cheveux...






De notre envoyé spécial Pierre-Henry WEXLER
MARSEILLE. _ Avant de s'enfermer dans un salon du Vélodrome pour visionner le décisif Irlande - Argentine, les Bleus avaient donc un travail à finir. Boucler leur phase de poule par un succès bonifié, si possible sans se faire peur et en rendant une copie propre. Mission accomplie. Face à ces Géorgiens réputés durs au mal, mais clairement émoussés par les cadences infernales imposées aux « petits » de ce Mondial, le XV de France a bien mené son affaire, sans tomber dans la précipitation, ni négliger les bases. A la clé, une très large victoire, avec neuf essais dans la marmite. Que demander de plus ?
Outre l'aspect mathématique, l'intérêt de ce dernier match de la phase éliminatoire résidait dans les performances des ex-bannis et autres victimes de la concurrence. Certains ont marqué de gros points et vont à coup sûr donner des migraines à Bernard Laporte et à son comité de sélection. Au premier rang de ses revanchards rayonnants, Christophe Dominici. Auteur de deux essais, dont un particulièrement acrobatique, percutant et souvent dans les bons coups, l'ailier du Stade Français a régalé le Vélodrome. Suffisant pour chasser l'un de ses rivaux toulousains ? On le saura en milieu de semaine.
« Domi » ne fut pas le seul à se mettre en évidence. Lionel Beauxis démontra de son côté qu'il constituait une alternative possible à l'ouverture. Son début de match fut un modèle du genre. Avec notamment deux ogives longue portée qui permirent au XV de France de camper dans les 22 mètres géorgiens. Il n'y a pas à dire, ce garçon peut rendre des services en or.
On le vit ensuite réussir une pénalité de 55 mètres (8 sur 12 au total dans ses tentatives), marquer le troisième essai suite à une passe croisée de Poitrenaud, puis distiller un petit coup de pied dosé vers Dominici pour l'essai du bonus. Et surtout, aucun dégagement raté pour le Parisien. Difficile de faire mieux. « Lionel nous a apporté par la qualité de son jeu au pied. S'il se positionne pour les quarts de finale ? Je ne sais pas. Ils sont trente à postuler à chaque match », souligna Bernard Laporte, en bon Normand...


Mignoni malchanceux


Voilà pour les principales satisfactions individuelles. Il y en a eu d'autres. Comme Yannick Jauzion qui fut bien plus saignant que le 7 septembre dernier. En revanche, la poisse a poursuivi Pierre Mignoni, victime d'une blessure à la cuisse et contraint de sortir au bout de vingt minutes. Dommage pour le Clermontois qui fut l'un des artisans de la très bonne entame de match d'un XV de France qui parvint à trouver l'ouverture dés la cinquième minute sur une percée de Jauzion conclue par Poitrenaud.
Le début d'un cavalier seul qui se prolongea d'un bout à l'autre du temps réglementaire, les Géorgiens, dominés en conquête et incapables d'attaquer, ne pouvant que retarder l'échéance. Le carton jaune écopé à la 29e minute par Magrakvelidze pour un croche-pied sur Elissalde n'arrangea pas leurs affaires. Les Bleus profitèrent de leur supériorité numérique pour corser l'addition juste avant le repos et faire les trois quarts du chemin vers le bonus offensif (30-0 à la mi-temps).
La suite ne fut qu'une formalité à accomplir pour des Bleus supérieurs dans tous les compartiments du jeu. Ils ajoutèrent six essais, dont quatre pour Martin et les pensionnaires de la troisième ligne. Là aussi, la concurrence sera terrible pour le quart de finale. Le Vélodrome put entonner son nouveau chant favori : « Qui ne saute pas n'est pas Français ». Avant de saluer l'essai de Maisuradze qui sauva l'honneur en exploitant une grossière faute d'inattention de la défense tricolore sur une pénalité rapidement jouée à la main. Anecdotique...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

Un vrai seizième homme


Il n'y a décidément rien de comparable avec la ferveur du Vélodrome. Confirmation hier à l'occasion de la septième victoire des Bleus en huit matches organisés dans la cité phocéenne. Pas un hasard.






MARSEILLE. _ Finie l'époque où on pouvait librement tailler la bavette avec les joueurs, où on pouvait envahir le terrain et se jeter au bras de ses idoles, où on pouvait s'en jeter une en leur compagnie juste après le match. C'était le bon vieux temps. Une époque pas si éloignée que ça. D'ailleurs, ça se voit encore dans le Top 14. Mais pas durant cette Coupe du Monde hyper professionnelle et cadenassée, surtout pour des joueurs du XV de France inapprochables, qu'on ne peut apercevoir que dans l'écran télé ou dans les stades.
S'ils avaient pu le faire, les organisateurs auraient téléporté les joueurs directement dans le Vélodrome. Mais le stade de l'OM n'est pas le Stade de France. On n'y pénètre pas par une entrée dérobée à l'abri des regards et du tumulte. Comme à Toulouse, les supporters des Bleus ont donc pu dresser une chaleureuse haie d'honneur au bus du XV de France à son arrivée au Vélodrome. Et les Bleus, coupés du monde en dehors des matches, ont pu constater de visu la passion de ce public venu de toute la moitié sud du pays. Revigorant.
Quel plaisir d'ailleurs de voir l'équipe de France faire escale à Marseille comme elle l'avait fait dans la Ville Rose pour son match du rachat face à la Namibie. Quel plaisir de délaisser l'ambiance de fête totalement préfabriquée et illusoire de Saint-Denis pour venir danser et chanter sur le Prado au rythme des fanfares allant de cafés en buvettes. En plus, une célèbre société d'anisade avait eu la judicieuse idée de s'accaparer les alentours. A grand renfort d'animations et de triple rasade. Le tout à prix modéré. Une terre de foot faite pour le rugby, quoi !
On ne vous parle même pas de l'ambiance à l'intérieur du Vélodrome. Carrément dantesque. Avec une Marseillaise à vous faire dresser les poils. Et des « Allez les Bleus » montant des tribunes à chaque fois que le XV de France était en difficulté. Cela change des sifflets de Saint-Denis. Ce n'est finalement pas un hasard si les tricolores ont remporté sept de leurs huit rencontres là-bas. Voilà une ville qui aurait mérité le quart de finale de l'équipe de France. Mais au lieu du Vieux Port, ce sera Cardiff. Pas le même charme, ni la même atmosphère...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

A-Sir a écrit:

Magic Tariq a écrit:

En même tps c un peu le principe d'une coupe du monde.

Le rugby a developpé son image et est devenu un sport mediatisé. Le basket devrait en prendre de la graine. On inverse les roles, tu serais bien contnet d'avoir du basket en france à toute les sauces... moi aussi d'ailleur.

Et qui te dit qu'ils vont se prendre une bonne degelee.

Encore une fois, le basket (un peu) et Tony Parker (surtout) ont été médiatisés à mort après les Finals NBA et ça m'a tout autant gonflé que ce qui se passe actuellement avec le rugby. Et puis voir Boris Diaw dans la pub Kinder, si tu savais ce que je m'en contrefiche ...

Quant à la dégelée ... euh on en reparlera semedi

Je parle pas des pubs (vu le niveau de jeu, en basket, ils auraient du s'abstenir d'en faire et bosser un peu plus), mais des reportages sur du suivi de la CdM que l'on a pour le rugby. Un belle engouement pour un sport qui lui a su se médiatiser et devenir un sport majeur en France.

Magic Tariq a écrit:

A-Sir a écrit:

Magic Tariq a écrit:

En même tps c un peu le principe d'une coupe du monde.

Le rugby a developpé son image et est devenu un sport mediatisé. Le basket devrait en prendre de la graine. On inverse les roles, tu serais bien contnet d'avoir du basket en france à toute les sauces... moi aussi d'ailleur.

Et qui te dit qu'ils vont se prendre une bonne degelee.

Encore une fois, le basket (un peu) et Tony Parker (surtout) ont été médiatisés à mort après les Finals NBA et ça m'a tout autant gonflé que ce qui se passe actuellement avec le rugby. Et puis voir Boris Diaw dans la pub Kinder, si tu savais ce que je m'en contrefiche ...

Quant à la dégelée ... euh on en reparlera semedi

Je parle pas des pubs (vu le niveau de jeu, en basket, ils auraient du s'abstenir d'en faire et bosser un peu plus), mais des reportages sur du suivi de la CdM que l'on a pour le rugby. Un belle engouement pour un sport qui lui a su se médiatiser et devenir un sport majeur en France.

Tony Parker a aussi droit à ses reportages TV (même à TF1 !) et alors ? Savoir qu'aujourd'hui, le XV de France a mangé des pâtes le midi ... et des pâtes le soir, je vois vraiment pas que ça apporte, même au nom de l'engouement que suscite la Coupe du Monde.

Un truc que j'adore quand même, c'est cette pseudo-organisation française qui voit 10 matchs de la compétition se dérouler dans les pays anglo-saxons (en gros, la FFR renverrait juste l'ascenceur aux instances de rugby de Grande-Bretagne après la Coupe du Monde 1999 où l'on a organisé quelques matchs). Super logique de voir France - Nouvelle-Zélande se dérouler à Cardiff

A-Sir a écrit:

Magic Tariq a écrit:

A-Sir a écrit:

Magic Tariq a écrit:

En même tps c un peu le principe d'une coupe du monde.

Le rugby a developpé son image et est devenu un sport mediatisé. Le basket devrait en prendre de la graine. On inverse les roles, tu serais bien contnet d'avoir du basket en france à toute les sauces... moi aussi d'ailleur.

Et qui te dit qu'ils vont se prendre une bonne degelee.

Encore une fois, le basket (un peu) et Tony Parker (surtout) ont été médiatisés à mort après les Finals NBA et ça m'a tout autant gonflé que ce qui se passe actuellement avec le rugby. Et puis voir Boris Diaw dans la pub Kinder, si tu savais ce que je m'en contrefiche ...

Quant à la dégelée ... euh on en reparlera semedi

Je parle pas des pubs (vu le niveau de jeu, en basket, ils auraient du s'abstenir d'en faire et bosser un peu plus), mais des reportages sur du suivi de la CdM que l'on a pour le rugby. Un belle engouement pour un sport qui lui a su se médiatiser et devenir un sport majeur en France.

Tony Parker a aussi droit à ses reportages TV (même à TF1 !) et alors ? Savoir qu'aujourd'hui, le XV de France a mangé des pâtes le midi ... et des pâtes le soir, je vois vraiment pas que ça apporte, même au nom de l'engouement que suscite la Coupe du Monde.

Un truc que j'adore quand même, c'est cette pseudo-organisation française qui voit 10 matchs de la compétition se dérouler dans les pays anglo-saxons (en gros, la FFR renverrait juste l'ascenceur aux instances de rugby de Grande-Bretagne après la Coupe du Monde 1999 où l'on a organisé quelques matchs). Super logique de voir France - Nouvelle-Zélande se dérouler à Cardiff

C surtout que la fede a vu l'edf sortir des poules en premiere position . Bah il n'y avait que les Irlandais et les Argentins les autres on en parle même pas... un peu pretentieux tout de même. Et que le Pay de Galles voulait le quart des Blacks.

Les reportages, tu n'es peut-etre pas tombé sur les bons, mais ils sont plus consistant (pas les plats qu'ils mangent...) que tu ne le dis.

Parce que le basket même en CdM on en parle tratiquement pas et il y a encore peu de tps le rugby etait au même niveau que le basket, niveau couverture mediatique, triste quand même...

Magic Tariq a écrit:

A-Sir a écrit:

Magic Tariq a écrit:

A-Sir a écrit:

Magic Tariq a écrit:

En même tps c un peu le principe d'une coupe du monde.

Le rugby a developpé son image et est devenu un sport mediatisé. Le basket devrait en prendre de la graine. On inverse les roles, tu serais bien contnet d'avoir du basket en france à toute les sauces... moi aussi d'ailleur.

Et qui te dit qu'ils vont se prendre une bonne degelee.

Encore une fois, le basket (un peu) et Tony Parker (surtout) ont été médiatisés à mort après les Finals NBA et ça m'a tout autant gonflé que ce qui se passe actuellement avec le rugby. Et puis voir Boris Diaw dans la pub Kinder, si tu savais ce que je m'en contrefiche ...

Quant à la dégelée ... euh on en reparlera semedi

Je parle pas des pubs (vu le niveau de jeu, en basket, ils auraient du s'abstenir d'en faire et bosser un peu plus), mais des reportages sur du suivi de la CdM que l'on a pour le rugby. Un belle engouement pour un sport qui lui a su se médiatiser et devenir un sport majeur en France.

Tony Parker a aussi droit à ses reportages TV (même à TF1 !) et alors ? Savoir qu'aujourd'hui, le XV de France a mangé des pâtes le midi ... et des pâtes le soir, je vois vraiment pas que ça apporte, même au nom de l'engouement que suscite la Coupe du Monde.

Un truc que j'adore quand même, c'est cette pseudo-organisation française qui voit 10 matchs de la compétition se dérouler dans les pays anglo-saxons (en gros, la FFR renverrait juste l'ascenceur aux instances de rugby de Grande-Bretagne après la Coupe du Monde 1999 où l'on a organisé quelques matchs). Super logique de voir France - Nouvelle-Zélande se dérouler à Cardiff

C surtout que la fede a vu l'edf sortir des poules en premiere position . Bah il n'y avait que les Irlandais et les Argentins les autres on en parle même pas... un peu pretentieux tout de même. Et que le Pay de Galles voulait le quart des Blacks.

Les reportages, tu n'es peut-etre pas tombé sur les bons, mais ils sont plus consistant (pas les plats qu'ils mangent...) que tu ne le dis.

Parce que le basket même en CdM on en parle tratiquement pas et il y a encore peu de tps le rugby etait au même niveau que le basket, niveau couverture mediatique, triste quand même...

toujours est il que ce qui sera le seul match de l'EDF de rugby dans la "phase finale" aura lieu a l'étranger et du coup les supporters n'auront meme pas l'occas de voir l'EDF jouer en vrai... par contre c'est clair que sur TF1 la couverture médiatique frise le ridicule avec des reportages minute par minute de la vie des bleus alors que tout le monde s'en fiche par contre ils diffusent meme pas tout les matchs alors que c'est ce qui intéresse le plus les fans...

A-Sir a écrit:

Un truc que j'adore quand même, c'est cette pseudo-organisation française qui voit 10 matchs de la compétition se dérouler dans les pays anglo-saxons (en gros, la FFR renverrait juste l'ascenceur aux instances de rugby de Grande-Bretagne après la Coupe du Monde 1999 où l'on a organisé quelques matchs). Super logique de voir France - Nouvelle-Zélande se dérouler à Cardiff

Ce qui s'est passé, c'est qu'au moment du vote pour l'attribution du pays organisateur de l'épreuve, le Président de la Fédération Galloise donnerait sa voix pour la France, à condition que le quart de finale des Blacks se déroule à Cardiff. Les instances de la FFR ont accèpté, car ils ne pensaient à aucun moment que l'équipe de France terminerait 2ème de son groupe...

Jo L'incruste a écrit:

A-Sir a écrit:

Un truc que j'adore quand même, c'est cette pseudo-organisation française qui voit 10 matchs de la compétition se dérouler dans les pays anglo-saxons (en gros, la FFR renverrait juste l'ascenceur aux instances de rugby de Grande-Bretagne après la Coupe du Monde 1999 où l'on a organisé quelques matchs). Super logique de voir France - Nouvelle-Zélande se dérouler à Cardiff

Ce qui s'est passé, c'est qu'au moment du vote pour l'attribution du pays organisateur de l'épreuve, le Président de la Fédération Galloise donnerait sa voix pour la France, à condition que le quart de finale des Blacks se déroule à Cardiff. Les instances de la FFR ont accèpté, car ils ne pensaient à aucun moment que l'équipe de France terminerait 2ème de son groupe...

oui g entendu ça aux infos mais force est de constater que les bleus stopperontleur compétition a l'étranger... vive les magouilles et calculs a 2 balles

aircraft a écrit:

Jo L'incruste a écrit:

A-Sir a écrit:

Un truc que j'adore quand même, c'est cette pseudo-organisation française qui voit 10 matchs de la compétition se dérouler dans les pays anglo-saxons (en gros, la FFR renverrait juste l'ascenceur aux instances de rugby de Grande-Bretagne après la Coupe du Monde 1999 où l'on a organisé quelques matchs). Super logique de voir France - Nouvelle-Zélande se dérouler à Cardiff

Ce qui s'est passé, c'est qu'au moment du vote pour l'attribution du pays organisateur de l'épreuve, le Président de la Fédération Galloise donnerait sa voix pour la France, à condition que le quart de finale des Blacks se déroule à Cardiff. Les instances de la FFR ont accèpté, car ils ne pensaient à aucun moment que l'équipe de France terminerait 2ème de son groupe...

oui g entendu ça aux infos mais force est de constater que les bleus stopperontleur compétition a l'étranger... vive les magouilles et calculs a 2 balles

On en sait rien si les bleus arrêteront la compétition à Cardiff. Comme tu dois le savoir, le sport reste une grande incertitude et c'est ça qui fait son charme...
Il est vrai que je ne donne pas cher de la peau de l'équipe de France, mais, on ne sait jamais...!!!

Faut être maso pour croire à une victoire des français. Ceux-ci vont broyer du noir après une défaite contre les all blacks et leur entraineur prendra la porte sans même se faire des cheveux.

dedemax54 a écrit:

Faut être maso pour croire à une victoire des français. Ceux-ci vont broyer du noir après une défaite contre les all blacks et leur entraineur prendra la porte sans même se faire des cheveux.

Jo suis Maso et je crois en la victoire de justesse des Bleus à Cardiff...

Supporter Couguars a écrit:

dedemax54 a écrit:

Faut être maso pour croire à une victoire des français. Ceux-ci vont broyer du noir après une défaite contre les all blacks et leur entraineur prendra la porte sans même se faire des cheveux.

Jo suis Maso et je crois en la victoire de justesse des Bleus à Cardiff...

C comme le Bresil en 98, les intouchables Bresiliens... moi j'y crois et on les a deja sorti. Ils n'ont eu aucun match difficile aucune resistance... ils sont facile depuis le debut, il suffit qu'ils soient un peu accrochés et que le doute s'installe.

Magic Tariq a écrit:

Supporter Couguars a écrit:

dedemax54 a écrit:

Faut être maso pour croire à une victoire des français. Ceux-ci vont broyer du noir après une défaite contre les all blacks et leur entraineur prendra la porte sans même se faire des cheveux.

Jo suis Maso et je crois en la victoire de justesse des Bleus à Cardiff...

C comme le Bresil en 98, les intouchables Bresiliens... moi j'y crois et on les a deja sorti. Ils n'ont eu aucun match difficile aucune resistance... ils sont facile depuis le debut, il suffit qu'ils soient un peu accrochés et que le doute s'installe.

Le rugby est quand même nettement moins aléatoire que le foot. Les kilos, la puissance, la vitesse, ce sont des facteurs objectifs difficiles à contrer.

MARSEILLE (Reuters)

Le XV de France ira affronter les All Blacks à Cardiff avec "l'envie de bousculer" les favoris de la Coupe du monde de rugby en quart de finale, a déclaré Bernard Laporte.

"Un quart de finale, c'est du 50/50. Il ne faut pas croire qu'on va y aller avec la tête rentrée dans les épaules", a dit l'entraîneur du XV de France après la victoire 30-15 de l'Argentine sur l'Irlande.



Après la défaite des Français face aux Pumas dans le match d'ouverture, ce match condamnait la France à la deuxième place de la poule D et au choc avec la Nouvelle-Zélande et lui fermait la porte d'un quart contre l'Ecosse au Stade de France.

La France a assuré sa qualification pour les quarts de finale en battant la Géorgie 64-7 avec point de bonus offensif à la clef mais, comme l'a reconnu Laporte, "il n'y a pas eu de miracle".

"Les Argentins ont fait ce qu'il fallait. Ils ont été la meilleure équipe du groupe. Ils nous ont battus", a dit l'entraîneur du XV de France, qui a soutenu n'avoir "pas regardé le match" alors que toute la délégation française était restée au Stade Vélodrome pour attendre le verdict.

"Notre objectif est toujours d'être champions du monde et nous savions depuis le début que pour l'atteindre, il faudrait battre les Blacks. On aurait préféré les jouer à Paris mais on n'est pas abattus."

L'entraîneur du XV de France a affirmé que battre les All Blacks n'était "pas insurmontable".

"C'est une bonne équipe mais l'Afrique du Sud et l'Australie sont aussi de bonnes équipes. On ne va pas regarder jouer les All Blacks. On va les affronter avec la détermination qui nous habite depuis trois matches", a-t-il ajouté.

"On est en quarts face à 15 hommes. Il y aura du combat mais on sera présents. On donnera tout ce qu'on a et on fera le bilan samedi soir au Millennium."

La Tribune.fr

Il ne reste plus qu’à prier pour un remake de 1999

Les Bleus joueront une finale à l’extérieur, au Millennium de Cardiff samedi prochain, contre les All Blacks. Bien que prévisible depuis le revers contre l’Argentine, la pilule est dure à avaler.
La déception a été double hier soir au coup de sifflet final du match entre l’Argentine et l’Irlande. Les Pumas ont prouvé contre le XV du trèfle que leur première place dans la poule de la mort n’était pas usurpée. Ce quatrième succès en quatre matches condamne les Bleus à un quart de finale contre les All Blacks, qui plus est, exilés au Millennium Stadium de Cardiff.


Mais plus que de regretter de jouer une finale avant l’heure et risquer une élimination prématurée de ce qui devait être leur Coupe du monde, les hommes de Bernard Laporte ne cachaient pas leur tristesse à l’idée d’aller disputer ce match au sommet à l’extérieur, au Pays de Galles, plutôt que chez eux, soutenu par leur 16ème homme au Stade de France. "C'est vraiment dommage qu'on ne joue pas en France, soupirait Lionel Nallet. C'est un regret. On est censés être chez nous et on va jouer ailleurs" Dommage.

Pourtant, les partenaires de Serge Betsen, capitaine en l’absence de Raphaël Ibañez ménagé, auront fait le maximum pour tenter de reprendre la première place du groupe en ne faisant qu’une bouchée des Géorgiens, bien aidé par un Lionel Beauxis, impressionnant de maîtrise à l’ouverture grâce entre autres à un pied dont le talent n’est plus à confirmer. Le benjamin des Bleus a très clairement marqué des points au tableau d’affichage (24 au total) comme dans la tête du sélectionneur.

Bernard Laporte risque bien de s’arracher les cheveux pour constituer le groupe de 22 joueurs qui affrontera la Nouvelle-Zélande. Et ce sera pire encore pour déterminer son XV de départ ! D’autant plus que Beauxis n’est pas le seul joueur à avoir brillé. Le talonneur Sébastien Bruno, pour son tout premier match dans cette Coupe du monde, a lui aussi assuré avec un essai au compteur, largement à la hauteur des espoirs fondés en lui. Et que dire des revenants Yannick Jauzion (qui offre l’essai sur un plateau d’argent à Beauxis), Christophe Dominici (auteur d’un doublé) et Rémy Martin (un essai) qui, enragés, ont tous montré qu’ils avaient encore des ressources et qu’il était hors de question de compter sans eux.

Au final, pour disputer sa finale avant l’heure, le sélectionneur français se retrouve bel et bien avec 30 prétendants pour seulement 15 places, voire 22 "heureux privilégiés." Pour les presque assurés de figurer sur la feuille de match, on peut penser à Sébastien Chabal, qui lors de la tournée des Bleus au mois de juin dernier en Nouvelle-Zélande avait laissé un souvenir impérissable, notamment au seconde ligne Ali Williams à qui il avait offert en souvenir une fracture de la mâchoire sur un plaquage des plus virils - rappelez-vous, le réalisateur ne s’était alors pas fait prié pour diffuser encore et encore le ralenti de l’action. A la mêlée, Mignoni blessé contre la Géorgie, Elissalde devrait reprendre sa place de titulaire. Ce serait d’autant plus probable si Yachvili venait à être appelé pour remplacer le Clermontois. A moins de préférer une charnière inédite avec un Michalak repositionné en 9 et un Beauxis en 10 ? Une option à méditer.

En attendant samedi, on pourra faire un tour à Lourdes, y allumer quelques cierges, et prier pour qu’à Cardiff se joue un remake de 1999, où la France, opposée à la Nouvelle-Zélande en demi-finale de la Coupe du monde à Twickenham, avait créé la surprise en sortant des Blacks qui se jugeaient trop forts pour perdre contre les Bleus. Ces petits coqs avaient alors marqué l’histoire du rugby de leurs empreintes. Un happy-end. Voilà ce que l’on attendra, non pas au stade - trop loin et trop cher - mais depuis notre canapé, devant notre poste de télévision.

Questionnements en tous genres


Pas d'équipe type mais des casse-tête en pagaille pour le staff tricolore. Le XV de France qui affrontera les All Blacks sera-t-il audacieux ou classique ? Réponse ce matin.






NANCY. _ On ne peut pas reprocher à l'encadrement tricolore de ne pas avoir respecté son plan de bataille. C'est bel et bien à trente que les Bleus ont rallié les quarts de finale. Personne n'a été oublié. Il n'y a eu aucun traitement de faveur non plus. Même Christophe Dominici, pour qui Bernard Laporte a toujours eu un faible, et Yannick Jauzion, que l'on disait incontournable au centre de l'attaque, ont fait les frais de cette opération portes ouvertes et subi les conséquences de ce roulement général effectué sans aucun état d'âme.
Du coup, l'équipe de France n'a cessé de changer de visage au gré des méformes, des mises à l'écart, des choix tactiques, des blessures et des expérimentations. Ce turn-over a permis de maintenir tous les Bleus sous pression. Et si l'on excepte le match face à l'Argentine, ils en ont bien profité. De sorte qu'aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup de titulaires indiscutables et de doublures véritables dans ce groupe France dont on a pu vérifier la grande homogénéité.
La conséquence de ce vaste remue-ménage est l'absence totale d'équipe type au lendemain de la phase de poule. A la place, des casse-tête en pagaille pour le comité de sélection chargé de composer le XV de France appelé à défier les All Blacks samedi soir au Millenium de Cardiff. Mais évoquons d'abord les quelques rares certitudes s'imposant naturellement comme le trio Milloud - Ibanez - De Villiers en première ligne, l'unique spécialiste Poitrenaud à l'arrière et le tandem Traille - Jauzion reconstitué au centre, le Perpignanais Marty payant ses trop nombreuses fautes de main face à la Namibie et l'Irlande.


Avec Nyanga ?


Pour le reste, tout est envisageable, même si des tendances se dégagent compte-tenu de l'identité de l'adversaire et de l'enjeu du match. Ainsi, on peut penser que le robuste couple Thion - Nallet devrait être maintenu en deuxième ligne. A moins que le staff tricolore ne décide de lancer Sébastien Chabal d'entrée pour tenter d'impressionner des Néo-Zélandais qui ont toujours en tête ses charges destructrices sur Masoe et Williams lors des tests de juin. Cela voudrait dire que l'emblématique Fabien Pelous, recordman français des sélections, devrait se contenter d'un rôle de remplaçant.
En troisième ligne, Bonnaire semble avoir pris l'avantage sur Harinordoqui en numéro huit tandis que Betsen est incontournable. Reste donc à savoir qui du remuant Nyanga, digne successeur d'Olivier Magne, ou du cisaillant Dusautoir, impeccable à chaque sortie, sera choisi. Mais le principal dilemme concerne bien sûr la charnière. Si Elissalde est partant certain à la mêlée du fait de la blessure à la cuisse de Mignoni, bien malin qui peut dire quel demi d'ouverture Bernard Laporte va sortir de son chapeau ce matin.
Lionel Beauxis est effectivement venu brouiller les cartes. Dans un match où l'occupation du terrain sera capitale, la faculté du jeune Parisien à envoyer des obus de 60 mètres peut être un atout majeur. Ce serait un choix audacieux compte-tenu de son inexpérience. Mais hier, Bernard Laporte n'écartait pas cette possibilité, bien au contraire : « il nous faut à l'ouverture ou au centre un joueur avec un grand coup de pied. Alors, oui, on pense à Traille et à Beauxis ».
L'option Michalak n'est toutefois pas à écarter. Le futur ouvreur des Natal Sharks sera de toute façon dans le groupe car il peut suppléer Elissalde en cas de coup dur. Exit Skrela ? Pas sûr. Remis de sa blessure, le Parisien peut couvrir deux postes, au centre et à l'ouverture. Son omniprésence défensive peut aussi rendre de précieux services.
Dernier casse-tête : celui des ailes où quatre hommes sont en balance pour deux postes. Meilleur réalisateur tricolore (cinq essais), Vincent Clerc ne peut pas faire plus pour convaincre Bernard Laporte et son staff. Si la complicité toulousaine est privilégiée, il pourrait être associé à Heymans. Si la puissance est requise, c'est Rougerie qui sera sur le pré. La grosse côte, ce serait « Domi », héros de la demi-finale 1999 face aux All Blacks...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

Le rugby bouscule tout


La Coupe du monde passionne les familles, du coup les autres sports décalent leurs horaires.






PARIS. _ La Coupe du monde est peut-être en train de propulser le rugby au rang de divertissement télévisé familial, capable de concurrencer le roi foot en termes d'audience, à défaut de pouvoir prétendre le remplacer, estiment experts et commentateurs.
Le quart de finale samedi soir à Cardiff entre la France et la Nouvelle-Zélande, favori de l'épreuve, « va peut-être offrir à TF1 sa plus belle audience de l'année », anticipe Emmanuel Charonnat, directeur général adjoint de Starcom, agence médias de Publicis.
Depuis le début de la compétition, les audiences des Bleus s'envolent : un tout petit peu moins de 14 millions de téléspectateurs pour le match d'ouverture contre l'Argentine le 7 septembre, 14,56 millions pour la rencontre avec l'Irlande le 21 septembre, soit la plus grande audience jamais enregistrée en France pour un match de rugby.
« Il est frappant de voir que les scores d'audience sont de niveau comparable à ceux d'une Coupe du monde de football », relève Philippe Bailly, directeur de l'agence NPA Conseil.


« Une vraie marche »


« Il y a quelque chose qui démarre. Le rugby peut devenir le deuxième grand sport populaire en France après le foot », estime à l'AFP Thierry Gilardi, qui commente les deux sports pour TF1.
Le succès de la vague rugby vient de plus loin : « Un travail de longue haleine » de la part des instances dirigeantes « pour sortir les rugbymen de leur ghetto et leur donner une image très tendance », résume M. Bailly. Les maillots moulants n'en étant qu'un des exemples.
Le rugby entretient également « une très belle image » d'engagement et de sincérité, bienvenue à l'heure de l'argent roi dans le foot et des affaires de dopage à répétition dans le cyclisme.
Des valeurs qui drainent un public familial, avec une forte composante de femmes, autour de 40 %. « Ces images de vaincus qui font la haie d'honneur autour des vainqueurs, c'est tout ce qu'on n'a peut-être pas l'habitude de voir avec le foot, où on est plus stressés, estime Thierry Gilardi. Paradoxalement, les chocs sont durs au rugby, mais les rapports humains sont beaucoup plus chauds et beaucoup plus vrais. »
Personne, pourtant, ne prétend que le rugby puisse déboulonner le foot, qui reste de loin le plus populaire et le plus accessible de tous les sports. « Quand on reviendra après la Coupe du monde à Stade Français contre Stade Toulousain, cela intéressera les Toulousains et une partie des Parisiens », résume M. Charonnat, qui souligne que l'engouement demeure largement lié au parcours des Bleus en compétition.


Au diapason


Le football est obligé de tenir compte de cet engouement et les matches de la 10e journée de L1 samedi ont été avancés à 19 h pour ne pas empiéter sur la diffusion du quart de finale. « La Ligue 1 supporteur du XV de France, après consultation des clubs, a décidé hier d'avancer à 19h00 les six rencontres comptant pour la 10e journée initialement fixées à 20 h », a écrit la LFP.
Il s'agit des matches Le Mans-Nice, Lens-Auxerre, Lille-Valenciennes, Lorient-Caen, Metz-Strasbourg et Paris SG-Rennes.
« Par cette décision, le football professionnel veut permettre à ses supporters de concilier leur passion du football avec l'événement exceptionnel que constitue le quart de finale de la Coupe du monde de rugby, France-Nouvelle Zélande », a ajouté la Ligue, réaffirmant « son soutien à l'équipe de France de rugby ».
Et beaucoup d'autres sports collectifs suivaient le mouvement en décalant leurs horaires.
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Beauxis titulaire


C'était la grosse cote de ce début de semaine : Lionel Beauxis(photo L'Equipe), 22 ans à peine, occupera samedi le poste de demi d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande. Troisième gros match dans cette Coupe du monde, troisième ouvreur après David Skrela (Argentine) et Frédéric Michalak (Irlande) : Bernard Laporte continue de jouer avec son image d'entraîneur inconstant. Mais Lionel Beauxis, à la faveur de son jeu au pied profond, nécessaire selon Laporte pour répondre au défi des Kiwis, profite aussi de sa bonne prestation face à la Géorgie (24 points inscrits). Il disputera le premier quart de finale d'une Coupe du monde de sa carrière - exception faite de celle en 2006 avec les moins de 21 ans - après seulement neuf sélections en Bleus.
Mais la titularisation du jeune Parisien n'est pas la seule surprise de cette composition française. Damien Traille, qui n'a pourtant jamais encore été titulairsé à ce poste dans la compétition, débutera... à l'arrière en lieu et place Clément Poitrenaud. Le Toulousain, malgré un match solide contre l'Irlande, sera tout de même samedi sur le banc. Dans ce jeu des chaises musicales, c'est Yannick Jauzion qui profite de l'aubaine pour faire son retour dans le quinze de départ. Lui qui avait perdu son statut de titulaire indiscutable après la déroute contre les Argentins en ouverture, profite sans doute de sa bonne impression laissée contre les Géorgiens. Il sera épaulé au centre de David Marty, sobre et régulier depuis un mois.
Le retour de PELOUS, NALLET dans les tribunes
Sur les ailes, Vincent Clerc, auteur de cinq essais depuis le début de la compétition, a logiquement été reconduit. Sa vitesse a été préférée à la puissance d'Aurélien Rougerie. Le Clermontois ne fait pas partie des vingt-deux. De l'autre côté, Cédric Heymans confirme son excellent tournoi. En concurrence avec vétéran Christophe Dominici, le Toulousain a finalement été choisi tandis que le héros de 1999 reste quand même en embuscade, il sera sur le banc, prêt à entrer en jeu à tout moment.
Pas de surprise en troisième ligne en revanche où Julien Bonnaire, Thierry Dussautoir et Serge Betsen conservent l'entière confiance du staff tricolore. Devant eux, Jérôme Thion, indéboulonnable dans le pack français, verra Fabien Pelous effectuer son retour à ses côtés. Le recordman des sélections en équipe de France, remis de sa blessure au genou, a été préféré à Lionel Nallet, pourtant irréprochable jusque là. Il n'est pas dans le groupe, Sébastien Chabal le coiffant au poteau dans le rôle de meilleur ''impact player''.
Enfin, pas de surprise non plus dans la première ligne puisque les favoris aux trois postes dans la mêlée seront alignés, en l'occurrence Olivier Milloud, Raphael Ibanez et Pieter de Villiers.

LE XV DE FRANCE :
Traille - Clerc, Marty, Jauzion, Heymans - (o) Beauxis, (m) Elissalde - Dusautoir, Bonnaire, Betsen - Thion, Pelous - De Villiers, Ibanez (cap.), Milloud.
Remplaçants: Szarzewski, Poux, Chabal, Harinordoquy, Michalak, Dominici, Poitrenaud.

Coupe du monde (quart de finale) - France - Nouvelle-Zélande, samedi (21 h), à Cardiff

L'artillerie lourde


Beauxis à l'ouverture et Traille à l'arrière. L'encadrement tricolore innove encore. But recherché : se doter d'une grosse puissance de feu pour se libérer de la pression imposée par les All Blacks.






NANCY. _ C'est un curieux cocktail. Avec des options prévisibles, d'autres discutables et quelques grosses surprises. Une chose est sûre, cette Coupe du monde aura été tout, sauf celle de la continuité. Encore une fois, l'encadrement de l'équipe de France a fait dans la nouveauté. Ou l'expérimental. Ou encore l'improvisation, c'est selon.
Le résultat est audacieux, voire osé, concernant l'ouverture confiée à Lionel Beauxis et le poste d'arrière donné à Damien Traille. Il est beaucoup plus classique et prudent en deuxième ligne où Fabien Pelous revient aux affaires. Il est enfin très cruel pour Aurélien Rougerie et Yannick Nyanga qui seront en costume samedi au Millenium, victimes de la terrible concurrence qui sévit à l'aile et en troisième ligne.
Mais observons tout cela en détail. D'abord, comme annoncé la veille, Bernard Laporte et son comité de sélection ont choisi de doter le XV de France d'une puissance de feu inégalée jusque-là. Comment ? En titularisant Lionel Beauxis en dix et Damien Traille en quinze. Le jeune Parisien, qui fêtera ses 22 ans le 24 octobre prochain, avait la cote depuis dimanche et sa démonstration de jeu au pied face à la Géorgie. On ne parlait plus que de lui. Et de ses qualités d'artilleur. Comme si tout d'un coup le staff tricolore s'était aperçu que l'équipe de France disposait de cette arme dans son arsenal.


La surprise du chef


Une découverte qui est tombée à pic. Car à entendre l'entraîneur tricolore, le jeu au pied est l'arme indispensable pour espérer contrarier la Nouvelle-Zélande. « Nous avons souvent failli contre eux dans ce domaine-là. Nous avons donc décidé d'avoir les atouts pour y répondre », a-t-il expliqué hier matin. Troisième grosse affiche pour le XV de France et troisième ouvreur utilisé. Obus de 60 mètres sous le bras, Beauxis, prend en effet le relais de Frédéric Michalak (Irlande), poussé sur le banc comme suppléant polyvalent du neuf et du dix, et de David Skrela (Argentine), prié d'aller s'asseoir en tribune.
La titularisation de Beauxis n'étant visiblement pas encore suffisante en matière de capacité de bombardement, Bernard Laporte a donc choisi de placer Damien Traille à l'arrière, poste qu'il n'avait encore jamais occupé durant le mondial. C'est la surprise du chef. Car en cas de mise à l'écart de Clément Poitrenaud, dont le jeu au pied n'est effectivement pas l'atout numéro un, on pensait plutôt à l'alternative Cédric Heymans, le Toulousain ayant déjà tenu ce rôle face aux Pumas. Une chose est sûre, le passage du Biarrot en quinze fait le bonheur de David Marty qui conserve sa place au centre, aux côtés de Yannick Jauzion.


« On va attaquer aussi »


Avec ces choix-là, on s'interroge sur la stratégie du XV de France. Va-t-elle seulement consister à pilonner les lignes adverses et à occuper le terrain ? « Bien sûr que non. On va attaquer aussi, mais pas n'importe comment. Les All Blacks n'attendent qu'une chose, notamment dans la première demi-heure, c'est que l'adversaire s'expose », a répondu Bernard Laporte qui a choisi de conserver une certaine stabilité près des lignes et de miser sur l'expérience en mêlée.
A l'aile, Vincent Clerc, meilleur réalisateur tricolore (cinq essais), est ainsi logiquement reconduit. Heymans a hérité de l'autre côté. Faisant une victime de marque, le puissant Aurélien Rougerie. Héros du quart de finale de Twickenham en 1999, Christophe Dominici sera sur le banc. Tout comme Sébastien Chabal, qui récupère son rôle « d'impact player ». En troisième ligne, pas de surprise. Yannick Nyanga n'est pas parvenu à déboulonner Thierry Dusautoir qui sera associé à Serge Betsen et Julien Bonnaire.
Restait une incertitude : qui ferait équipe avec le Biarrot Jérôme Thion en deuxième ligne ? Beaucoup de spécialistes avouaient avoir un faible pour le Clermontois Lionel Nallet. C'est finalement Fabien Pelous, remis de sa blessure au genou, qui a été titularisé. Un choix discutable qui indique que l'expérience a été privilégiée par rapport à l'explosivité. D'ailleurs, les quatre rescapés de l'exploit de 1999 face aux All Blacks (Dominici, Ibanez, De Villiers et Pelous) sont dans les 22. Pour servir de guides ?


P. -H.W. L'équipe de France : Traille - Clerc, Marty, Jauzion, Heymans - (o) Beauxis, (m) Elissalde - Dusautoir, Bonnaire, Betsen - Thion, Pelous - De Villiers, Ibanez (cap. ), Milloud. Remplaçants : Szarzewski, Poux, Chabal, Harinordoquy, Michalak, Dominici, Poitrenaud.


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Samedi soir, à 21h, le XV de France rencontre les All Blacks en quart de finale de la coupe de monde de rugby. Match difficile, tant les Néo-Zélandais semblent imbattables. Mais tout est possible car les Blacks ont « cette capacité inégalable de faire ressortir le meilleur du rugby français » (dixit Eric Collier, journaliste au Monde).

Depuis leur première rencontre, le 1er janvier 1906, les deux équipes se sont rencontrées 46 fois. Les Bleus ne l'ont emporté qu'à 10 reprises. Retour sur les plus beaux affrontements entre ces deux nations majeures.


1) 20 juin 1987, la finale noire.
Nous sommes en finale de la première coupe du monde. Problème : les Blacks aussi. Les hommes en noir sont surpuissants depuis le début de la compétition. Et, devant leur public, ils vont donner une leçon aux Bleus. Après une première mi-temps serrée, le doublé de David Kirk, le capitaine des noirs, va achever les Bleus. Pierre Berbizier marquera tout de même l'essai de l'honneur dans les toutes dernières secondes. Le résultat final est sans appel : victoire de la Nouvelle Zélande (29-9) qui emporte une coupe du monde largement méritée.

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2) 3 juillet 1994. Le plus beau test-match.
Après la coupe du monde, les deux équipes vont se recroiser régulièrement lors de test-matchs. Le 3 juillet 1994, un an avant la coupe du monde, Bleus et Blacks se retrouvent à Auckland pour ce qui restera comme leur plus belle rencontre. Dans les dernières minutes, un long mouvement collectif des Français permet à Jean-Luc Sadourny de marquer ce que les anglais appellent « l'essai du siècle ». Ce coup de maître permet aux Français d'arracher la victoire in extremis (20-23).


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3) 31 octobre 1999. Une revanche de légende.
Et revoilà les deux équipes face-à-face en coupe du monde ! Nous sommes en 1999, à Londres, les deux équipes se retrouvent en demi-finale pour une revanche, 22 ans après. En première période, le terrible Jonah Lomu, qui cumule les essais depuis le début de la compétition, maltraite des Bleus nettement dominés. Mais au cours de ce match de légende, le XV de France va surprendre son adversaire. Grâce à la mythique combinaison entre Fabien Galthié et Christophe Dominici, les français vont prendre la tête du match et clouer les All-Blacks sur place (43-31). Malheureusement, en finale, les petits français ne feront pas le poids face aux Australiens.


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4) 18 novembre 2000. Dernière victoire en date de la France.
Ce soir-là, à Marseille, les Bleus vont assurer. Dès la 3e minute, Xavier Garbajosa marque un essai. Deux autres suivront. Les Blacks égalisent mais le jeu au pied sans faille du buteur Christophe Lamaison (100% de réussite) fera la différence. Les Bleus l'emportent largement 42-33. C'est la dernière victoire en date des Bleus...


5) 20 novembre 2003. Petite finale sans gloire.
Difficile fin de coupe du monde pour les Bleus à Sydney. Après la défaite contre les Anglais, nos joueurs buttent dans la petite finale sur les Néo-Zélandais. Dans ce match pour du beurre, enfin pour la troisième place, Bernard Laporte décide de faire jouer les remplaçants. Physiquement, ils ne résisteront qu'en première mi-temps avant d'être achevés par les Blacks. Le résultat est sans appel : 13-40.


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6) 9 juin 2007. Défaites en série.
La France se prépare pour SA coupe du monde. Les Bleus se déplacent en Nouvelle-Zélande pour se tester face au favori. Mais Bernard Laporte n'amène pas ses meilleurs joueurs, retenus en France pour le championnat. Les petits nouveaux, et quelques trentenaires, se prennent une première veste le 2 juin. Ils s'inclinent 42-11. Une semaine plus tard, à Wellington, les français encaissent neuf essais et perdent 61-10. Une des plus lourdes défaite de l'histoire du XV de France. La dernière en date face aux Blacks.
De ces deux test-match, la France ne garde en mémoire que les exploits d'un dénommé Sébastien Chabal, encore inconnu à l'époque.


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Les bleus réussiront-ils le même exploit qu'en 1999 ? Feront-ils vaciller des Blacks plus que jamais favoris ?

Réponse samedi soir, 21h !

oui sauf que les derniers test match face aux blacks ont tournés au fiasco total

Un peu réducteur comme tactique »
Héros de la demi-finale 1999 face aux All Blacks, « Titou » Lamaison n'a pas sa langue dans sa poche quand il s'agit de commenter les choix de Bernard Laporte.






NANCY. _ Dernier grand maître artificier du XV de France, Christophe Lamaison avait été l'un des artisans majeurs de l'exploit de 1999 face aux All Blacks de Jonah Lomu en inscrivant 28 points (1 essai, 3 pénalités, 2 drops et 4 transformations). Il était sur une route de l'Ariège quand on l'a joint hier après-midi.
- Christophe Lamaison, vous avez comparé Lionel Beauxis à Jonny Wilkinson. Sa titularisation doit vous satisfaire...
- Depuis un an, je suis un partisan de Beauxis. Bien avant la Coupe du monde, j'avais dit qu'il fallait que l'équipe de France se munisse d'un jeu au pied de niveau international. Frédéric Michalak a fait des progrès dans ce domaine, mais il ne présente pas toutes les garanties. Quand je voyais les performances de Lionel Beauxis à Pau et à Paris, je me disais qu'il était le futur numéro dix du XV de France. Il a fallu attendre le quatrième match du mondial pour le voir jouer. Et aujourd'hui on lance ce gamin face aux meilleurs du monde. Je ne trouve pas que ce soit lui rendre service.
- Bernard Laporte a exposé sa stratégie. Ce sera occupation et jeu au pied...
- C'est un peu réducteur comme tactique. Si deux ou trois coups de pied peuvent suffire pour battre les Néo-Zélandais, ce n'est pas la peine d'avoir des sélectionneurs aussi compétents... On est en droit de s'interroger sur la stratégie de Bernard Laporte. Si la solution, ce sont deux joueurs spécialistes du jeu au pied, pourquoi ne l'a-t-on pas fait face à l'Argentine ? Pourquoi n'a-t-on pas mis Beauxis avant ? Dès fois, je me demande si on veut la gagner cette Coupe du monde. C'est troublant. Bon, il y a un quart de finale à jouer. Il faut espérer que l'équipe de France crée l'exploit. Mais ce ne sera pas une finalité. Il faudra être capable de signer trois exploits d'affilée.
- Le fait que les quatre rescapés de 1999 soient là (Pelous, Ibanez, De Villiers et Dominici), est-ce un atout ?
- C'est très important. Ils savent quel niveau de jeu il faut atteindre pour gagner ce type de match. Ils vont être super motivés et vont fédérer autour d'eux. Il y a les trois gars du pack dans le XV de départ. Il peut y avoir un effet boule de neige. Ils vont imprégner tout le monde. C'est rassurant, même si ce n'est pas une assurance.
- La présence de Fabien Pelous au détriment de Lionel Nallet alimente le débat...
- Le problème, ce n'est pas Pelous. C'est que Nallet ne soit pas là. Son absence choque tout le monde. Mais si Chabal était en troisième ligne, à son poste, la question ne se poserait pas. Nallet aurait pu intégrer la deuxième ligne.


« En 1999, personne n'y croyait non plus »


- Vous auriez titularisé Chabal...
- Je trouve dommage qu'il ne soit pas dans le XV de départ. Il est le seul joueur qui peut faire douter les All Blacks. Car il les a cassés une fois et pas l'inverse. Il aurait été utile. Mais on préfère le cataloguer comme « impact player ». Seulement, si l'écart est trop grand en deuxième mi-temps, cela aura servi à quoi de l'avoir gardé sur le banc ?
- Peut-on comparer le match de 1999 et celui de demain à Cardiff ?
- Il y a des similitudes. Le contexte est le même sauf que nous avions joué une demi-finale et que là c'est un quart de finale. Sinon, comparer c'est difficile, car je ne peux pas être objectif. Je ne sais pas ce qui se passe en interne. La différence, c'est qu'en 99, nous n'avions pas la prétention d'être champion du Monde. Cette demi-finale, c'était du pain béni. On l'avait atteint avec une ossature qui s'était construite lors des matches de poule. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Pour que des affinités se créent, il faut des matches et du temps. Là, l'équipe de France fonctionne comme une sélection et pas comme un club. C'est dommage car on a eu du temps et des moyens. Regardez l'Argentine, les joueurs sont comme des frères sur le terrain. Le fait de redistribuer les cartes constamment comme c'est le cas depuis le début de la coupe du Monde, ce n'est pas très bon.
- Quand on parle de « Titou » Lamaison, on pense automatiquement à l'exploit de 1999...
- C'est un peu vexant. Des matches, j'en ai joué plus de 500. Et on ne retient que celui-là. Mais c'est déjà bien de se souvenir de quelque chose. Au moins, on prend conscience qu'on a marqué les esprits en réussissant cet exploit, ce miracle même. Quand on bat la Nouvelle-Zélande, les conséquences sont toujours extrêmement grandes pour ceux qui l'ont fait. C'est tout le mal qu'on peut souhaiter aux Bleus pour samedi.
- Vous y croyez ?
- Si j'écoute mon coeur, c'est oui. Si j'écoute ma raison, je me dis que ce sera difficile. Mais ce serait déplacé de ne pas y croire. En 1999, personne n'y croyait non plus...


Recueilli par P. -H.W.


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La France en blanc ?









CARDIFF. _ La situation apparaissait bloquée, hier, dans la soirée entre la France et la Nouvelle-Zélande, au centre d'un imbroglio réglementaire sur la couleur des maillots que revêtiront les deux équipes en quart de finale de la Coupe du monde, samedi à Cardiff, selon une source proche du dossier dans la capitale galloise.
A quarante-huit heures du match, aucune décision formelle n'avait été prise par la Rugby world cup, branche commerciale de l'International board.
Selon des sources concordantes, la RWC s'apprêtait à ordonner aux Français de revêtir leur tenue n.2, de couleur blanche, et non leur maillot bleu-nuit, comme ils en avaient gagné le droit lors du tirage au sort effectué mardi matin.
Des tests effectués hier, à destination des spectateurs et téléspectateurs, ont montré une très grande proximité entre, d'un côté les deux maillots néo-zélandais - le traditionnel noir et la tenue numéro 2, de couleur grise - et de l'autre le maillot bleu-nuit du XV de France.
Chaque équipe participant à la Coupe du monde a l'obligation de disposer de deux tenues de couleurs différentes.
Dans la journée, les deux camps ont échangé des arguments, sous fond de concurrence entre équipementiers ; Nike pour la France et Adidas pour les All Blacks.
« Nous jouerons en bleu, ce sont nos couleurs. Je me suis levé tôt mardi matin pour aller à un tirage au sort que nous avons gagné, a martelé Jo Maso, le manageur du XV de France. Quand on nous a demandé de quitter le Centre national de Marcoussis, nous l'avons fait. Là, nous avons gagné le tirage au sort, c'est tout ».
« Notre métier a été de fournir deux jeux de maillots aux All Blacks, un noir et un gris », a déclaré Emmanuelle Gaye, directrice du service de presse d'Adidas.
Un tel imbroglio ne s'est jamais produit entre la France et la Nouvelle-Zélande qui, jusqu'en juin dernier, revêtaient leurs couleurs traditionnelles, respectivement bleu-roi et noir, lors de chaque rencontre.
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Merci Bacou!

Et il est très lucide, "Titou" Lamaison, je lui donne raison à 100%...