Article DNA

Vite handicapée par le poids des fautes, la SIG aura longtemps résisté dans l'enfer de Gentilly. Assez, en tout cas, pour rester dans le coup jusqu'à 1'30 de la fin. Finalement battue (70-62), elle aura une nouvelle et dernière chance de jouer la finale. Ce sera samedi à 18 h.

Cette demi-finale de conférence Est des play-offs n'a pas encore rendu son verdict. Ce n'est pas franchement une surprise compte-tenu de la faible distance qui sépare Nancy de Strasbourg et ça ne change strictement rien à l'équation de départ. Il leur fallait une victoire ? Il leur en faut toujours une.
« Un partout, balle au centre », comme le dira lapidairement Jean-Luc Monschau, le coach nancéien, après la rencontre. On ne saurait dire mieux, ou plus, en effet.
Pas que la partie d'hier soir comptera pour du beurre pour autant. L'intensité laissée sur le parquet et les interrogations que ce match a fait naître ne seront pas pour rien dans l'état de nervosité qui va saisir tout le monde samedi soir à la vue de la guillotine dressée là.

Dans quatre jours, il faudra des nerfs d'acier pour l'emporter. Et des arbitres qui seront à la hauteur, ce qui n'a pas été le cas. Ça aussi c'était attendu.
Depuis le début de la semaine, les Lorrains avaient fait monter la température, Monschau pleuré sur l'arbitrage « maison » dont aurait bénéficié la SIG au Rhenus et mis la pression sur ceux du jour. Pari gagnant. Avec un matraquage en règle dès les premières minutes sur les intérieurs strasbourgeois qui ne pouvaient pas se gratter le nez sans prendre une faute.
« Je resterai classe à ce sujet, dira Éric Girard. Nancy a fait un bon lobbying depuis le début de la semaine et tout le monde était conditionné. On a vu d'entrée dans quel sens ça allait ».
On a vu, oui. Avec six fautes en à peine 3' contre les Alsaciens. Trois pour Palmer après le quart d'heure, trois pour McCord après 16' et trois autres pour Wesson pour faire bonne mesure après 17'. Ne fermez pas le ban !

Bref, hier soir, c'était bien l'enfer attendu. Avec de la sueur et de la mauvaise foi. Des écrans XXL, des coudes baladeurs et des coups de sifflets tous azimuts.
Avec surtout 6 027 spectateurs déchaînés, hurlant et vociférant. Ensevelissant les Strasbourgeois sous une montagne de sifflets comme pour élever un monument à leur colère et à leur tristesse après la défaite de samedi.
Ambiance corrida. Le lot de banderilles qui va avec. Les mises à mort annoncées, comme quand Nancy passera un violent 16-0 entre la 12e' et la 19e' (de 22-23 à 38-23). Violent à décrocher la mâchoire.

« Nous n'avons pas joué comme il fallait le faire, dira encore Éric Girard. A chaque fois que nous sommes retombés dans des travers individuels, nous avons déjoué. En revanche, quand on a joué en équipe, collectivement, ça a fonctionné ».
Un peu groggy, privée de l'apport d'un Jeff Greer cataclysmique, mais qui jouera tout de même 21'15, la SIG reviendra ainsi pied à pied dans le match. Pour venir faire passer un frisson dans le dos des supporters qui, à 2'30", et un avantage de... cinq points n'en menaient pas large. D'autant que Jeanneau, qui venait de rentrer un « 3 points » allait bâcher Bailey au-delà de la ligne des 6,25 m.
Monschau comme tout le monde avait déjà vu le film. Deux fois. En finale l'an dernier. Au match aller samedi. Ce qui laisse le temps de comprendre la fin et d'anticiper. La maladresse des Strasbourgeois et leur incapacité à défendre l'accès à leur panier lui permettront d'évacuer l'ombre d'une malédiction.
« Nous ne nous sommes pas assez sentis en danger, expliquera plus prosaïquement le coach de la SIG. Je n'ai pas vu des gars morts de faim. Ils n'ont pas su, à certains moments, faire les efforts qu'il fallait. Soit ils comprennent la chance que l'on a encore d'avoir un match derrière et ça ira, soit... Il faut qu'ils se sentent en danger ». Ça ne devrait pas être compliqué.

Pascal Coquis

Les Alsaciens qui juraient au match aller que l'arbitrage n'avait eu aucune incidence sur le résultat final tombent dans le panneau, avançant à leur tour la "compromission" du trio en gris. Pour rappel, Monschau n'a rien dit sur l'arbitrage samedi dernier (il en pensait peut être pas moins mais motus et bouche cousue). Là, Girard y va franco. Et puis le staff nancéien, les coaches ont fait du lobbying. Avec sans doute comme rampe de lancement L'Est Républicain. Je savais qu'un quotidien régional pouvait avoir une telle emprise...

Benoit ADAM a écrit:

Vite handicapée par le poids des fautes, la SIG aura longtemps résisté dans l'enfer de Gentilly. Assez, en tout cas, pour rester dans le coup jusqu'à 1'30 de la fin. Finalement battue (70-62), elle aura une nouvelle et dernière chance de jouer la finale. Ce sera samedi à 18 h.

Cette demi-finale de conférence Est des play-offs n'a pas encore rendu son verdict. Ce n'est pas franchement une surprise compte-tenu de la faible distance qui sépare Nancy de Strasbourg et ça ne change strictement rien à l'équation de départ. Il leur fallait une victoire ? Il leur en faut toujours une.
« Un partout, balle au centre », comme le dira lapidairement Jean-Luc Monschau, le coach nancéien, après la rencontre. On ne saurait dire mieux, ou plus, en effet.
Pas que la partie d'hier soir comptera pour du beurre pour autant. L'intensité laissée sur le parquet et les interrogations que ce match a fait naître ne seront pas pour rien dans l'état de nervosité qui va saisir tout le monde samedi soir à la vue de la guillotine dressée là.

Dans quatre jours, il faudra des nerfs d'acier pour l'emporter. Et des arbitres qui seront à la hauteur, ce qui n'a pas été le cas. Ça aussi c'était attendu.
Depuis le début de la semaine, les Lorrains avaient fait monter la température, Monschau pleuré sur l'arbitrage « maison » dont aurait bénéficié la SIG au Rhenus et mis la pression sur ceux du jour. Pari gagnant. Avec un matraquage en règle dès les premières minutes sur les intérieurs strasbourgeois qui ne pouvaient pas se gratter le nez sans prendre une faute.
« Je resterai classe à ce sujet, dira Éric Girard. Nancy a fait un bon lobbying depuis le début de la semaine et tout le monde était conditionné. On a vu d'entrée dans quel sens ça allait ».
On a vu, oui. Avec six fautes en à peine 3' contre les Alsaciens. Trois pour Palmer après le quart d'heure, trois pour McCord après 16' et trois autres pour Wesson pour faire bonne mesure après 17'. Ne fermez pas le ban !

Bref, hier soir, c'était bien l'enfer attendu. Avec de la sueur et de la mauvaise foi. Des écrans XXL, des coudes baladeurs et des coups de sifflets tous azimuts.
Avec surtout 6 027 spectateurs déchaînés, hurlant et vociférant. Ensevelissant les Strasbourgeois sous une montagne de sifflets comme pour élever un monument à leur colère et à leur tristesse après la défaite de samedi.
Ambiance corrida. Le lot de banderilles qui va avec. Les mises à mort annoncées, comme quand Nancy passera un violent 16-0 entre la 12e' et la 19e' (de 22-23 à 38-23). Violent à décrocher la mâchoire.

« Nous n'avons pas joué comme il fallait le faire, dira encore Éric Girard. A chaque fois que nous sommes retombés dans des travers individuels, nous avons déjoué. En revanche, quand on a joué en équipe, collectivement, ça a fonctionné ».
Un peu groggy, privée de l'apport d'un Jeff Greer cataclysmique, mais qui jouera tout de même 21'15, la SIG reviendra ainsi pied à pied dans le match. Pour venir faire passer un frisson dans le dos des supporters qui, à 2'30", et un avantage de... cinq points n'en menaient pas large. D'autant que Jeanneau, qui venait de rentrer un « 3 points » allait bâcher Bailey au-delà de la ligne des 6,25 m.
Monschau comme tout le monde avait déjà vu le film. Deux fois. En finale l'an dernier. Au match aller samedi. Ce qui laisse le temps de comprendre la fin et d'anticiper. La maladresse des Strasbourgeois et leur incapacité à défendre l'accès à leur panier lui permettront d'évacuer l'ombre d'une malédiction.
« Nous ne nous sommes pas assez sentis en danger, expliquera plus prosaïquement le coach de la SIG. Je n'ai pas vu des gars morts de faim. Ils n'ont pas su, à certains moments, faire les efforts qu'il fallait. Soit ils comprennent la chance que l'on a encore d'avoir un match derrière et ça ira, soit... Il faut qu'ils se sentent en danger ». Ça ne devrait pas être compliqué.

Pascal Coquis

Les Alsaciens qui juraient au match aller que l'arbitrage n'avait eu aucune incidence sur le résultat final tombent dans le panneau, avançant à leur tour la "compromission" du trio en gris. Pour rappel, Monschau n'a rien dit sur l'arbitrage samedi dernier (il en pensait peut être pas moins mais motus et bouche cousue). Là, Girard y va franco. Et puis le staff nancéien, les coaches ont fait du lobbying. Avec sans doute comme rampe de lancement L'Est Républicain. Je savais qu'un quotidien régional pouvait avoir une telle emprise...

Je voulais bien sûr dire : je ne savais pas qu'un quotidien régional pouvait avoir une telle emprise...

pffff ils se consolent comme ils peuvent les pauvres...
Nous on avait de quoi gueuler après les arbitres...Y avait juste à regarder la vidéo que MAkerman nous avait fait...Alors qu'hier, certes il y a eu une avalanche de fautes pour Strasbourg en début de match, mais bon, c'est ça de pas se faire protéger par les arbitres!!
Ca change hein??

Et c'est nous les pleureuses après ça ? C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité. Si l'Est exercait un lobbying auprès des arbitres, expliquez moi ce que font les DNA avec cet article ?
Moment culte : "Depuis le début de la semaine, les Lorrains avaient fait monter la température, Monschau pleuré sur l'arbitrage « maison » dont aurait bénéficié la SIG au Rhenus et mis la pression sur ceux du jour. Pari gagnant."
Qu'est-ce qu'on rigole avec les DNA. On leur envoye la vidéo de Makerman du match aller ?

xela slucky a écrit:

Magic Tariq a écrit:

C se que l'on appel un retour de manivelle ! non !
Girard "je resterais classe.. " au sujet de l'arbitrage c lui qui dit ca...
Il a pas pu parler comme il l'a fait au match aller, fait un ptit massage ou une ptite tape sur les fesses des arbitres!!!! c dur ca!!!

vu dans les DNA "les interieurs strabourgeois ne pouvaient pas se gratter le nez sans prendre de faute!"

Bah en même temps, pour se gratter le nez, moi, je lève le coude. Et le levé de coude, en théorie, c'est sifflé ça par le trio arbitral nan ? des fois ? Donc bien arbitré moi je dis Bon, ce duel médiatique, il est quand même bien un peu lourd à la longue, mais c'est le jeu à ce niveau. Pendant quasiment tout le match 2, j'ai bien entendu des sifflets et des hués. Mais j'ai surtout entendu plus de 6000 personnes derrière leur équipe, à ne plus en entendre le speaker, ni le sifflet des arbitres, ni la sirène de fin de périodes, ni la musique des poms-poms. Dans les DNA cette semaine, j'ai lu un passage sur le public alsacien et l'Euroleague, un truc comme quoi il n'était pas assez méchant et que ça devait changer pour battre les ténors européens. Et selon le même journaleux teuton, le public nancéien ne saurait que vociférer sa rage et vomir sa haine... Alors quel public mérite le plus l'Euroleague je lui demande à ce crétin de Pascal Coquis héhé ! Logiquement, je conclue sur un bon gros NANCY EN FINALE !!!!!!!!

Dan McClintock :


Un mot sur l'ambiance à Gentilly


- C'était de la folie, tout simplement. Nous étions dos au mur et le public nous a poussés comme jamais. C'est comme si il y avait eu un sixième homme avec nous sur le parquet.


Tariq Kirksay :

« On savait qu'on n'avait pas le choix et qu'il fallait qu'on gagne. 62 pts en défense, c'est bien et encore, on a fait beaucoup d'erreurs dans le dernier quart-temps. Mais samedi, on aura besoin de nos supporters comme ce soir ».

Gentilly à la folie

Dans une salle pleine à craquer, le public a joué pleinement son rôle de sixième homme. Frissons garantis.


NANCY. Et soudain, la clameur enfla, enfla et descendit des tribunes de Gentilly comme une vague irrésistible. Alors qu'il restait un peu moins de deux minutes au chrono et que le SLUC Nancy venait de reprendre huit points d'avance, le public nancéien fit tonner sa voix, hurlant des « Allez Nancy, tes supporters sont là » en cadence et de plus en plus fort. Concentrés durant le temps mort, les joueurs du SLUC n'ont pas bronché, mais ces choeurs ont dû leur aller direct au... coeur.


C'est qu'hier, dans un Palais des Sports de Gentilly où on a joué à guichets fermés messieurs, dames (6.027 spectateurs très exactement... ), le public a joué son rôle de sixième homme comme rarement. S'il fallait vérifier que la mobilisation générale avait été décrétée, il n'y avait d'ailleurs qu'à écouter la présentation de l'équipe du SLUC quelques minutes avant le coup d'envoi.


Scandés par le speaker Marco, les noms de chaque joueur étaient complètement étouffés par les tonnerres d'applaudissements, les sirènes et les chants. On se croyait revenus aux plus belles heures de l'épopée de la Korac quand chaque match à Gentilly donnait l'occasion au SLUC de renverser des montagnes...


Strasbourg sous la bronca



Celle de Strasbourg était haute, très haute. Mais c'est comme si chaque encouragement rabotait un peu le sommet. Portés par leur public samedi au Rhénus, les Strasbourgeois étaient cette fois dans une tout autre ambiance.


Il fallait entendre les sifflets grondants en début de match lors de chaque possession de balle strasbourgeoise pour se convaincre si besoin était que l'avantage du terrain n'était pas une vue de l'esprit. La SIG n'a joué sous la bronca que l'espace de quelques actions, mais le décor était planté.


Nancy était chez lui, dans ce cocon où il n'a plus perdu depuis le 27 novembre, et le public nancéien se fissurerait les cordes vocales pour aider son équipe à préserver son invincibilité.


Entre les « Défense, défense », les « Nancy, Nancy », les clameurs à chaque panier ou chaque tir raté côté strasbourgeois, les supporters ont pu réviser leur répertoire, oubliant même de pousser la moindre mesure d'un chant pourtant composé pour l'occasion. « Trop long, cela ne se prêtait pas à l'ambiance » avouera dans un sourire une fidèle supportrice. Hier, Gentilly a encouragé ''à l'instinct'' et c'est tant mieux comme ça. « Les supporters ont été très bien » commentera à chaud Tariq Kirksay avant d'ajouter dans un sourire malicieux, « mais ce sera encore mieux samedi... ». Chiche ?


Anthony GUILLE pour l'Est.

Oh oui chiche!!!!!
d'ici la ca devrait etre bon je devrais récuperer mes cordes vocales

Ok que oui Tarik ça va etre de la Folie !! Hier soir c était répétition générale et le grand SHOW c est samedi 18h

Pour en revenir à l' article DNA du jour, je ne ferai aucun commentaire j ai trop dit de conneries ces derniers jours !!

ZEN

et ce n'est pas des strasbourgeois qui sont venus critiqués l'éthique de certains articles de l'Est ? Faut penser aussi à balayer devant sa porte !

^^
le lobbying alsacien commence ^^


Mais on en a rien à foutre que le pascalou il voit le public de Nancy comme haineux et vociférant sa rage... A1u moins c'est pas un public de moules. Et c'est pour ça que des types qui ont joué ici y'a 10 ans se souviennent encore de ce club...

Quand au Rhénus on applaudit au quart temps ou une fois que l'équipe est devant, quand il faut que le speaker et son orignalités mythique y aillent de son "les strasbourgoies"... "les nancéiens..." pour que ça bouge, à Gentilly, ça pousse, non stop, sans forcément besoin d'aide pour ça.

ça pousse à -17 comme à +15. ça pousse toujours...

et c'est pas pour rien qu'aujourd'hui, cette salle, ce public, a cette réputation à laquelle il tient....

A Nancy on y vient par défi on y reste par passion.
et ça, pas sûr que ça soit partout pareil ^^

Corpus Christi a écrit:

^^
le lobbying alsacien commence ^^


Mais on en a rien à foutre que le pascalou il voit le public de Nancy comme haineux et vociférant sa rage... A1u moins c'est pas un public de moules. Et c'est pour ça que des types qui ont joué ici y'a 10 ans se souviennent encore de ce club...

Quand au Rhénus on applaudit au quart temps ou une fois que l'équipe est devant, quand il faut que le speaker et son orignalités mythique y aillent de son "les strasbourgoies"... "les nancéiens..." pour que ça bouge, à Gentilly, ça pousse, non stop, sans forcément besoin d'aide pour ça.

ça pousse à -17 comme à +15. ça pousse toujours...

et c'est pas pour rien qu'aujourd'hui, cette salle, ce public, a cette réputation à laquelle il tient....

A Nancy on y vient par défi on y reste par passion.
et ça, pas sûr que ça soit partout pareil ^^

.

Libre à toute l'alsace de parler , ce qui est sur c'est que le match aura lieu chez nous dans notre bon vieux Gentilly et vu l'afflux de monde ce matin pour les réservations c'est de bonne augure pour samedi !

Les alsaciens vont essayer d'user de tous les stratagèmes possibles pour influencer le déroulement du match et d'essayer d'influencer l'arbitrage avant même que le match n'ait commencé ! En somme classique.

On sait ce qu'il nous reste à faire : Comme l'a dit A-sir : Une platrée de sifflets pour Girard des que celui essaye de causer avec les arbitres. Idem pour les joueurs de la Sig.

C'est le moins que l'on puisse faire pour soutenir notre formidable équipe dans sa quete du Graal.

GO SLUC GO

LES FANS SERONT PRESENT SAMEDI !!!

:cheers: :cheers: :cheers:

oui ils seront présent... vu k' il reste pas beaucoup de place
à moins que cela des fauteuils rouges qui sont venus squatter toutes nos places...

A VOIR