SLUC Nancy : prière de souffler sur la lanterne rouge !
Une semaine après la sortie de route contre Aix-Maurienne, le SLUC doit se redresser, renouer avec la victoire et rassurer ses fans. Dernier de la classe, Poitiers va bien finir par réagir. Charge aux Nancéiens d’éteindre toute tentative de rébellion.
Une victoire sur les onze derniers matches, toutes compétitions confondues ! Voici le triste bilan récolté par Mickaël Var et ses coéquipiers. Voici le parcours pour le moins chaotique que Ruddy Nelhomme, l’un des fidèles assistants de Vincent Collet en équipe de France, a sans doute toutes les peines du monde à défendre à la veille de cette neuvième journée de championnat. Pourtant, en début de saison, tout le monde voyait cette équipe de Poitiers capable de jouer des coudes en haut de tableau. Qui sait, cela finira peut-être par être le cas, d’ailleurs… Sauf que, pour l’instant, l’ambiance est plutôt à la crise du côté de Saint Eloi (le quartier au milieu duquel est posée la salle). C’est donc là, nez à nez avec un groupe forcément dos au mur, que les Nancéiens vont poser leurs baskets, ce samedi soir. Une formalité ? Si seulement… Mais ce serait trop simple.
Christian Monschau : « Trop tôt pour juger Poitiers »
Pour tout dire, on aurait été beaucoup moins fébriles si Mérédis Houmounou et ses copains s’étaient présentés sur le pas de la porte en bombant le torse, après avoir tout écrabouillé sur leur passage ces dernières semaines. Le hic, c’est Aix ! Cette défaite à domicile qui fait tache (69-76), ce dernier quart-temps pourri qui a replongé le SLUC dans le ventre mou de la Pro B et ses supporters dans un état d’esprit morose, où se mêlent fatalisme et agacement. Même si l’adversaire du jour boite bas, il y a forcément danger ! Peut-être même risque d’orage sur Gentilly la semaine prochaine si les Nancéiens venaient à se brûler les ailes sur la lanterne rouge.
Évidemment, dans le vestiaire, on dédramatise autant que faire se peut. Et, logiquement, on se méfie de la bête blessée. « Juger Poitiers après seulement huit matches de championnat, c’est trop tôt », estime Christian Monschau, « ça va finir par basculer. Mais ça nous arrangerait que ça bascule un peu plus tard… ». Plutôt que d’avoir à subir une éventuelle réaction d’orgueil de JR Reynolds et ses copains,
le SLUC va donc devoir agir. Si possible, en appuyant d’entrée sur la tête du « souffreteux », pour la maintenir sous l’eau.
Lewis à 100 %, pas Aboudou
Si possible encore, en profitant au maximum des périodes favorables, ce qu’il a trop rarement su faire jusqu’à présent. Et si possible toujours, en évitant de perdre pied dans ce foutu quatrième quart-temps, qui constitue son talon d’Achil
le depuis trop longtemps. À Poitiers, le SLUC pourra à nouveau compter sur un Ron Lewis à cent pour cent. C’est en revanche Jordan Aboudou qui souffre désormais du dos et a été ménagé toute la semaine. « Il faut faire le dos rond », soupire Christian Monschau, comme pour résumer les tracas du moment. Si faire le dos rend n’empêche pas de se redresser, alors d’accord !
Thomas SIMON
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