Le SLUC Nancy sans Charles Nkaloulou, à Lille
Enzo Goudou-Sinha sera bien sur le terrain, ce vendredi, à Lille.
Les basketteurs nancéiens ont pris la route en direction de Lille, ce jeudi en début d’après-midi. Une nouvelle fois, sans Charles Nkaloulou, qui avait pris un coup sur le genou lors du match de Coupe de France… à Lille, le 23 septembre dernier et qui n’est pas encore rétabli. Pour le quatrième match consécutif, le SLUC devra donc se passer des services de son ailier-fort congolais.
Nancy pourra en revanche compter sur la présence de son meneur de jeu Enzo Goudou-Sinha, dont la cheville avait tourné en toute fin de match, dimanche dernier, face à Rouen. Une petite alerte sans conséquence, heureusement.
À Lille, le SLUC Nancy doit une revanche
Il y a trois semaines, le SLUC n’avait pas existé sur le parquet de Lille, en Coupe de France (75-55). Depuis, il a enchaîné trois victoires, dont une face à Rouen qui a joliment lancé la saison en championnat. Reste à entretenir la flamme…
Par T.S
Vincent Vent et les Nancéiens en mode revanchards, à Lille.
Lille - SLUC Ce vendredi (20h)
S’il y a bien un terrain sur lequel on est à l’abri du report, c’est celui qui sert de décor aux réunions du comité sanitaire de la ligue nationale. Pour la seule Pro B, quatre rencontres ont à nouveau été rayées de la carte de la deuxième journée de championnat (voir par ailleurs). Trois matches avaient déjà été reportés lors de la première journée.
Pour les dirigeants du basket, les récentes annonces du président de la république ne sont pas rassurantes. Un exemple parmi d’autres : celui de Lille, dont la métropole est en zone d’alerte maximale. Couvre-feu oblige, le LMB fait partie des quelques clubs de basket professionnels qui, à moins d’avancer les horaires des rencontres, pourraient être contraints de décréter le huis clos à compter de ce samedi. Or, depuis le début de la crise sanitaire, les présidents de clubs se sont toujours prononcés contre cette issue non viable économiquement…
Ce Lille - SLUC étant passé de justesse entre les gouttes, la salle Saint-Sauveur sera accessible au public, ce vendredi soir. Ce dont les basketteurs nancéiens devraient s’accommoder sans trop de difficultés, l’endroit n’ayant pas la réputation d’être un volcan en fusion. Ce qui n’a pas empêché le SLUC d’y être réduit en cendres, le 23 septembre, en Coupe de France (75-55). Match de triste mémoire. Quant aux Lillois, ils n’ont pas été beaucoup plus soucieux de leur avenir en coupe, puisqu’ils viennent de se faire balayer à domicile (ce mardi) par le voisin Denain (69-81).
« Nous n’avons pas résolu tous nos problèmes »
Depuis, le SLUC s’est refait la cerise. Enzo Goudou-Sinha et ses coéquipiers viennent d’enchaîner trois succès consécutifs (toutes compétitions confondues), dont un face à Rouen dimanche dernier , qui a joliment lancé la saison en championnat. Évidemment, le SLUC est loin d’avoir atteint son rythme de croisière, ce que n’oublie pas de Rappeler François Peronnet, à la veille de retrouver un parquet lillois qui lui a laissé d’assez mauvais souvenirs.
« Nous n’avons pas résolu tous nos problèmes. Notamment en matière d’efficacité. Nous nous posons des questions. Sur les charges de travail à l’entraînement, les spécificités du travail fait avec certains… L’une des pistes est de multiplier les séances de travail individuel. Le problème, c’est que, collectivement, nous sommes encore en train d’intégrer Vincent Vent. Les joueurs sont encore à la recherche d’un équilibre avec lui… ». Habiller Paul, sans déshabiller Pierre : c’est toute la difficulté. Depuis trois matches, les résultats du SLUC n’ont pas eu à en souffrir. Pourvu que ça dure…