[Effectif] 15-16 :: Zach Moss pigiste de Flo Piétrus

Le SLUC reprend cet après-midi sans avoir trouvé un remplaçant à Kitchen. Quant à Florent Pietrus, il devra attendre l’IRM pour savoir s’il peut reprendre alors que le calendrier se complique encore et encore…


Nancy. Si les joueurs professionnels sont décevants depuis le début de la saison (18 matchs perdus sur 25 dont 10 à domicile), leurs copains des bureaux et leur metteur en scène Quentin Lozzia ont réussi une vidéo sur le site internet du club pour présenter aux partenaires et aux supporters leurs vœux 2016.

Et si les soucis s’accumulent comme les dossiers en souffrance, ce montage vidéo, sympa, original, redonnerait presque le moral.

On y voit Sène jouer les jongleurs de rue, Falker en Père Noël, Panko en récup, dans un bain, la mascotte Couguar entre les mains expertes du kiné ou encore Florent Pietrus déguisé en Dark Vador qui fait peur à son frère Mickaël.

On y retrouve même Kitchen qui a l’heure du tournage, espérait encore sans doute, faire craquer les dirigeants nancéiens et signer jusqu’à la fin de saison, avec une rallonge.

Aujourd’hui, Kitchen est en Turquie, loin, bien loin des soucis du SLUC Nancy et de son entraîneur Alain Weisz lequel n’a pour l’heure, toujours pas trouvé un successeur : « c’est très compliqué. Beaucoup de clubs en Europe cherchent à se reconstruire, avec notamment un nouveau meneur de jeu. Soit, on manque d’argent, soit l’incertitude sur la forme du joueur nous incite à la plus grande prudence ».

Voilà qui n’arrange évidemment pas les affaires d’une équipe qui a plombé en une semaine (défaites devant Cholet et à Strasbourg) une série encourageante de trois victoires consécutives, grâce notamment à Derwin Kitchen qui avait pris les choses en main.

Janvier à l’extérieur
Son départ laisse donc un vide qu’il va falloir combler d’autant que seule l’IRM qu’il va passer mercredi dira si Florent Pietrus (rupture partielle du tendon d’Achille) peut rejouer et notamment être sur le banc dès samedi prochain contre Le Mans.

Et si le SLUC reçoit samedi le MSB, accessoirement second de la Pro A (11 victoires pour quatre défaites), il va enchaîner ensuite quatre déplacements consécutifs (à Dijon, à Paris, à Saint-Quentin en Coupe de France et à Rouen) pour quatre matchs qui vont tous, peser lourd dans la balance. Le SLUC faut-il le rappeler, étant en position de relégable avec Le Havre déjà distancé mais à égalité au nombre de victoires avec Rouen et Cholet.

Il faut donc espérer que tout le monde sera sur le pont cet après-midi, notamment les Américains qui, à l’exception de Zach Moss, ont tous déserté la cité des Ducs pour traverser l’Atlantique.

On rêve notamment de revoir un Randal Falker avec un moral tout neuf et animé d’un ardent désir de se faire pardonner.

Quant à Zach Moss abandonné à son triste sort, on espère qu’il a profité de la semaine pour s’affûter et non pas, en cette période de fêtes, pour savourer la gastronomie française.

Comme à Châlons-Reims où il fut précieux, le SLUC va avoir besoin de l’ancien pivot de Dijon, en contrat dans un premier temps, jusqu’au 23 janvier.