[ProA - J3] SLUC Nancy bat EB Pau-Lacq-Orthez, 89-91

Dernière édition par JC le Mar 22 Oct 2013, 23:16, édité 1 fois

Ce soir (20h45 sur Canal+Sport), le SLUC Nancy se déplace dans le Béarn pour y affronter l'EB Pau-Lacq-Orthez avec pour objectif d'ouvrir son compteur !

Depuis 1994, les Lorrains n'y ont remporté que 4 succès sur 17 affrontements...

Florent Pietrus, qui connaît parfaitement les lieux, parviendra t-il à mener les siens vers une 335 victoires pour ce qui sera le 585 match en ProA pour Nancy ?

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JC

ben déjà il va falloir ne pas avoir de trou d'air dans le match comme lors des deux premiers et avoir un petit pécule d'avance au moins dix points d'avance à l'orée des trois dernières minutes , si ce n'est de la dernière minute... Mr. Green

et la on pourra faire faute sans problème à 3 secondes de la fin Mr. Green

enfin moi j'ai confiance , si les cougars ont digérés mentalement la défaite à dijon , cela va le faire et je pense que florent a du les remonter pour ce match un peu particulier pour lui et comme il est là dans les grands rendez vous...

Moi je pense que mentalement on a pris une belle claque, et que du coup on aura du mal a allez chercher une victoire a l'extérieur.

Je suis vraiment pessimiste pour ce début de saison. Nos 2 victoires transformées en défaites, vont nous faire un petit 0/4 pour commencer je le crains.

A eux de nous surprendre et de me faire mentir, mais je ne crois guère à une réaction à Pau (un peu plus contre le BCM a domicile).

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Fier d'être nancéen !!!

22/10/2013 à 05:00 Mis à jour il y a environ 18 minutesVu 122 fois
BASKET-BALL - PRO A - TROISIÈME JOURNÉE PAU-LACQ-ORTHEZ - SLUC NANCY, CE SOIR (20 H 45)ENCLENCHER LA PREMIÈRE
Poissard et coupable au cours de deux premières journées qui auraient dû lui sourire, le SLUC est attendu au pied des Pyrénées. Mais il doit démarrer.
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[ProA - J3] SLUC Nancy bat EB Pau-Lacq-Orthez, 89-91 Remarquable-depuis-le-debut-de-la-saison-randal-falker-va-tenter-de-limiter-nivins-a-l-interieur-photo-patrice-saucourt

Remarquable depuis le début de la saison, Randal Falker va tenter de limiter Nivins à l’intérieur. Photo Patrice SAUCOURT

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Nancy. « Je vous assure que la prochaine fois, on ne fera plus faute, on défendra jusqu’au bout de la possession. Ça suffit… »
Comme pour conjurer le sort, Alain Weisz a définitivement tiré un trait sur les deux incroyables dénouements des matches contre Nanterre et Dijon.
Deux fois le SLUC avait gagné, deux fois, Daniels puis André Harris ont décroché la lune, pour arracher la prolongation : « On a vraiment disséqué les actions. On est poissard, c’est vrai, mais aussi coupable. Avant de tenter de prendre la balle sur un lancer manqué, il faut d’abord bloquer le joueur adverse. Des bêtises qui sont évidemment lourdes, très lourdes de conséquences. Mais n’y pensons plus. On s’est concentré cette semaine sur nos lacunes, nos difficultés. Notamment nos pertes de balles comme dans le premier quart-temps à Dijon ou le second face à Nanterre. »
Coach au fair-play connu et reconnu, Alain Weisz n’a pas voulu parler de l’arbitrage après le match de Dijon. Il aurait pu contester cette faute sifflée de Nichols sur Austin à deux secondes de la fin de la prolongation qui a donné deux lancer-francs.
Souvent, très souvent, les arbitres laissent le jeu et les joueurs décidés du sort du match dans les cinq dernières secondes d’une rencontre, à plus forte raison d’une prolongation.
Alain Weisz n’en a pas fait état. C’est tout à son honneur. On en connaît certains qui sur le même coup de Trafalgar, auraient ameuté la terre entière…
« On se jette de la Tour Eiffel »
Alain Weisz et ses joueurs ont donc tenté toute la semaine de digérer leur frustration et de ne pas culpabiliser. « Si on regarde en arrière, on se jette de la Tour Eiffel. Il faut garder de l’enthousiasme, de l’envie même si le seul remède, tout le monde le connaît, c’est la victoire. Il faut démarrer. Je suis persuadé qu’ensuite, tout sera plus facile », ajoute le coach du SLUC qui a travaillé plus particulièrement cette semaine, le jeu collectif d’attaque. « Pour gagner en fluidité et en sécurité, la balle doit vivre. Il faut donner du rythme et éviter de s’en remettre à une action individuelle. » Clevin Hannah retiendra-t-il la leçon ?
« Limiter Nivins un vrai job pour Falker »
Le staff nancéien a évidemment étudié le jeu de l’Elan Béarnais.
Une équipe paloise qui a coulé dans les eaux grises du port du Havre pour la reprise (106-79) mais qui s’est merveilleusement relancée en dominant… l’ASVEL (89-77) grâce à un étincelant Ahmad Nivins lequel tourne à 29 d’évaluation de moyenne. « Je trouve qu’il a encore gagné en verticalité par rapport à la saison dernière lorsqu’il tenait le jeu intérieur de Poitiers à bout de bras. Il va falloir le limiter. C’est assurément une des clés du match. Un vrai job pour Falker », poursuit l’entraîneur du SLUC, qui veut couper le jeu rapide, le jeu de transition de l’Elan Béarnais et qui va demander à ses joueurs de tenir les « un contre un ».
À ce sujet, attention à Thompson (ex-ASVEL) qui a le même profil que le Dijonnais TJ Campbell lequel a appuyé où ça fait mal lundi dernier en Bourgogne.
Pression donc sur le SLUC et son staff ? Claude Bergeaud, l’entraîneur de l’Elan Béarnais, tranche aussitôt : « C’est quoi la pression ? On fait tous du sport de haut niveau… » Le coach palois s’inquiète plutôt de la valeur de l’équipe nancéienne : « Je suis envieux en voyant le roster du SLUC. Clevin Hannah, je le voulais. Je ne parle pas de Paul Harris, et d’Austin Nichols. Sans oublier qu’avec Piétrus et Falker, ils possèdent les deux meilleurs défenseurs de Pro A à l’intérieur. »
On veut bien le croire…
Gilles GAIHIER

Dernière édition par James le Mar 22 Oct 2013, 09:33, édité 1 fois

républicain lorrain
Bergeaud : « Entraîneur c’est un boulot sans fin »
Claude Bergeaud, passé par les Bleus et Villeurbanne, est revenu à ses premières amours en prenant les rênes de Pau-Orthez. Mais cette fois, Florent Piétrus est en face, pas à ses côtés…

[ProA - J3] SLUC Nancy bat EB Pau-Lacq-Orthez, 89-91 Claude-bergeaud-a-contribue-a-la-legende-du-basket-en-amenant-pau-orthez-au-plus-haut-niveau-photo-afp

Claude Bergeaud a contribué à la légende du basket en amenant Pau/Orthez au plus haut niveau. Photo AFP

C l aude Bergeaud et Florent Piétrus, c’est une longue histoire entre un maître et son élève ? « Il est arrivé sur la pointe des pieds alors que son frère Mike était au centre de formation. Flo, lui, a commencé par les cadets "région" mais dès qu’il a joué, on a remarqué sa furie, son énergie à tel point qu’il s’en prenait aux arbitres, se bagarrait avec les adversaires ! »
• Le déclic ? « Dix-huit mois après, en finale de Coupe de France, il prend 28 rebonds contre Limoges. Ce jour-là, on a tous su qu’il deviendrait "pro". Il avait tout dévasté avec son timing, son sens du contre avec sa taille limitée d’1,97 m. »
• Comment percevez-vous Flo Piétrus ? « Quelqu’un qui a réussi plus par le travail que par le talent. Il a aussi une incroyable intelligence de jeu. On vante toujours son physique mais son coup d’œil est formidable. Quel joueur ! Je l’ai vu faire de tels matches en Espagne ! »
• Vous avez essayé, pendant l’été, de le recruter. En vain… « Bien sûr que c’est un regret. On n’a pas pu se payer Flo parce que, finalement, on n’a jamais su le prix… Pourtant, nous avons fait des offres toujours plus importantes… Me retrouver avec lui aurait été un rêve. »
• Flo Piétrus incarne la réussite de la jeunesse outre celle de Pau. « Oui, à cette époque (années 2000) , nous n’en pouvions plus avec les internationaux qui commençaient en NBA, les étrangers, les joueurs américains. Le club a changé de politique en misant sur Flo, Boris (Diaw) , Drozdov mais on ne pensait pas que cela irait si vite avec des gars de moins de 20 ans : première saison, premier titre de champion ! »
• Vive la formation ? « En sachant que les cadres sont souvent déterminants. »
• Le titre européen va comme un gant à vos anciens poulains. A vous aussi en tant qu’ancien coach des Bleus (5e au mondial, 3e à l’Euro 2005) ! « Une émotion énorme car je savais les joueurs trop en quête de gagner ensemble depuis longtemps. Et j’avais vraiment peur que cette meilleure équipe qui n’ait jamais existé, échoue. »
• Pourquoi ? « Tout le monde a pu enfin comprendre pourquoi ils sont venus chaque été en équipe de France alors qu’il n’avait rien à gagner de plus sur le plan financier ou de la notoriété. Tout le monde a saisi que ces basketteurs n’étaient pas des footballeurs mais des bons gars. Le pire, s’ils n’avaient pas décroché ce titre, ils seraient restés de bons gars et personne ne l’aurait su. D’où ma peur. Ce sacre a validé le comportement de champions qui ne sont pas des divas. »
• Assistant, coach de pro A et pro B, entraîneur de l’équipe nationale, directeur sportif… Claude Bergeaud a fait le tour de la question, ou du panier ? « Oh, non, j’en suis loin ! Surtout loin d’avoir fait le tour des hommes additionnés dans un collectif. C’est un boulot sans fin… Un groupe est toujours différent, une individualité, de même valeur sportive, ne ressemble à aucune autre. Je suis guidé par la quête de l’inconnu dans ce sport à pression. Il faut avoir peur pour gagner. »
Alain THIÉBAUT.

SUD OUEST
Publié le 22/10/2013 à 06h00 | Mise à jour : 22/10/2013 à 09h27
Par Marc Duthu
Florent Pietrus : "Je n’en veux à personne"
Neuf ans après un premier retour, sous le maillot de Malaga, l’intérieur revient à Pau sous celui de Nancy.
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Après dix saisons en Espagne, Florent Piétrus a retrouvé la Pro A, à Nancy. (photo dr)

C’est ce qui s’appelle un rendez-vous manqué : cet été, lorsqu’il fit connaître son intention de rentrer en France, Florent Piétrus aurait aimé que Pau lui rouvre ses bras. L’Élan aurait lui aussi souhaité reprendre avec Flo une histoire interrompue en 2004 sur un titre de champion de France. Mais pour ne pas l’avoir exprimé assez fort - et aussi avoir laissé les intermédiaires manœuvrer - ce désir commun ne s’est pas réalisé. C’est donc sous le maillot de Nancy, ce soir, que le « Cyclone des Abymes » foulera à nouveau le parquet du Palais des sports. Il s’y est préparé.
« Sud Ouest ». Avez-vous digéré le rendez-vous manqué de cet été, avec l’Élan ?

Florent Piétrus. Il n’y a jamais eu de problème entre l’Élan et moi. Ca ne s’est pas fait, c’est la vie… Je n’en veux à personne. Avec tout ce que l’Élan a fait pour moi et ce que j’ai fait pour lui, c’est impossible de s’en vouloir. Je suis toujours en bon terme avec les Palois. Vous savez, Pau restera ma première équipe. C’est quelque chose qu’on n’efface ni de sa mémoire ni de son cœur.
Quelle image justement gardez-vous de vos années à l’Élan ?
Mis à part les titres ? Les soirées d’Euroligue. Quand on jouait le CSKA Moscou ou le Panathinaïkos au Palais. Avec notre public, on dressait une forteresse. On se sentait forts dans une salle comme ça.
Avez-vous trouvé vos marques à Nancy ?
Mon épouse est originaire de Nancy et on y a passé tous nos étés depuis treize ans, donc c’est une ville que je connais bien. Je suis content d’être là. C’est une nouvelle aventure pour moi et ma famille.
Ce retour en France après dix ans en Espagne, c’est un choix de vie ?
Pas seulement. Mon fils, Illan qui a 8 ans, est parfaitement bilingue et ma fille Tayla (2 ans) est elle aussi habituée à entendre parler deux langues. Le basket français me manquait.
Vous aviez envie de retrouver un rôle majeur dans une équipe ?
J’ai toujours eu un rôle important à Malaga, à Estudiantes ou à Valence. Sans doute pas des deux côtés du terrain, mais j’avais mon rôle. À Nancy, mes responsabilités sont différentes. Je suis le joueur le plus expérimenté et je connais bien la Pro A alors que beaucoup des nouveaux - notre effectif a été renouvelé à 80 % -, la découvrent. C’est à moi de les guider.
Nancy a perdu ses deux premiers matchs en prolongation. Frustré ?
Oui. On aurait pu arriver à Pau avec un bilan de 2-0 et c’est l’inverse. On n’a pas eu de chance. Ça se joue sur des détails. On a joué les yeux dans les yeux avec le champion, Nanterre, et on a été solides à Dijon. Ça va finir par nous sourire.
Votre avis sur l’Élan ?
C’est une belle équipe. J’ai vu leurs deux premiers matchs à la vidéo. Ils viennent de battre l’Asvel et sont sur une bonne dynamique. A domicile, ils vont vouloir enchaîner.
Pensez-vous que les Palois vous craignent ?
Me craindre ? Non. Ils doivent savoir que je suis motivé pour ce match, mais il y a d’autres joueurs que moi, à Nancy, capables de faire la différence. Je connais la façon dont fonctionne Claude Bergeaud. Il ne va pas se focaliser sur un joueur en particulier.
Où iront vos pensées au moment de pousser la porte du Palais ?
Je vais saluer les gens que je connais. Rien de plus. Je vais essayer d’être le plus normal possible.
Lorsqu’on vous a rencontré, cet été lors du stage de l’équipe de France, vous aviez avoué avoir souligné ce match en rouge…
Oui, venir jouer à Pau, c’est une motivation supplémentaire pour moi. J’ai prévenu mes équipiers : s’il y a un match que je veux gagner à l’extérieur, c’est celui-là !
Ca fait neuf ans que je ne suis pas revenu à Pau. la dernière fois, c’était avec Malaga. Il y a eu des matchs avec l’équipe de France, mais c’est différent, l’émotion n’est pas la même. Là, elle sera décuplée. J’attends vraiment le moment de la rencontre avec le public. Avec ce qui s’est passé cet été avec les Bleus, ça va être fort, vraiment spécial.
On vous reparle encore de Ljubljana et de ce titre de champion d’Europe ?
Tous les jours ! Je voudrais l’oublier que je ne le pourrais pas. Il y a toujours quelqu’un pour te féliciter, te remercier. C’est agréable… Mais j’ai envie maintenant de passer à autre chose. On a des objectifs à remplir avec Nancy.
Elan Béarnais · basket · Pro A · Sport

SUD OUEST
Avis de cyclone sur le Palais
L’Elan devra contenir Florent Piétrus dans la raquette. Mais pas seulement. Car Nancy est aussi armé dans le jeu extérieur.
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Comme devant Villeurbanne, Michaël Thompson voudra conduire l’Elan à la victoire, ce soir face à Nancy. (photo david le deodic)

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On a beau le retourner dans tous les sens, cet Elan - Nancy, c’est d’abord le match du retour de Florent Piétrus au Palais des sports. Sur le sujet, Claude Bergeaud, qui a fait pousser l’enfant des Abymes au sein du centre de formation de Pau, pourrait écrire une thèse.
« Flo est un fantastique joueur d’impact, un coéquipier qui fait gagner son équipe, expose le coach palois. C’est un modèle en ce sens qu’il a construit sa carrière non pas sur un gros talent mais sur une vraie intelligence de jeu. Sur un terrain, il fait plein de petites choses que le public ne voit pas forcément mais que nous, techniciens, adorons. Il consent à ne pas toucher le ballon et à travailler pour mettre les joueurs autour de lui sur orbite. On a beaucoup de respect pour Flo, on est jaloux aussi de n’avoir pas pu se l’offrir, car il est la représentation de ce que l’on pense de la formation ».

« C’est du run and gun »
Quand il jouait à Pau et qu’il dévastait les raquettes de Pro A et d’Euroligue, Florent Piétrus portait un surnom : le « Cyclone des Abymes ». On peut s’attendre à ce qu’il souffle très fort, ce soir, sur le parquet du Palais des sports. Claude Bergeaud compte sur Hristo Nikolov, au sol, et Jean-Frédéric Morency, dans les airs, pour limiter son influence.
Mais le coach palois ne fait pas de fixation sur le cas Piétrus. « Randall Falker était, il y a deux saisons, le meilleur défenseur de Pro A. Cette année, il met aussi des points. C’est un joueur qui est toujours placé au bon endroit. Avec Flo, ils forment la plus belle paire de défenseurs de la Pro A ». Comment la battre ? « En la contournant, c’est-à-dire en mettant de la vitesse dans la circulation du ballon », répond Claude Bergeaud.
Une raquette dissuasive, une attaque prolifique : Nancy a tout pour se faire craindre. Et pourtant les Cougars ont perdu leurs deux premiers matchs. « Vous avez vu comment ? questionne Bergeaud. Les deux fois de la même façon : Nancy mène de trois points à quelques secondes de la fin et donne une faute pour envoyer l’adversaire aux lancers. Celui-ci met le premier, manque volontairement le second, prend le rebond offensif et égalise. Et ensuite, Nanterre et Dijon gagnent en prolongation. Un cas comme ça n’arrive qu’une fois dans la saison. Deux fois à la suite, c’est exceptionnel. Il n’y aura pas de troisième fois ».
Pau a donc tout intérêt à calmer d’entrée l’attaque lorraine, portée par l’ancien meneur d’Evreux, Clevin Hannah (9 passes de moyenne… mais 4/20 au shoot), le scoreur Austin Nichols (7/13 à 3 pts en deux matchs) et l’Américain Paul Harris (0 pt contre Nanterre, 28 à Dijon). « C’est très adroit à 3 points et ça joue vite. C’est du run and gun », prévient Bergeaud. Entre les rafales de tirs et le retour du cyclone des Abymes, on peut s’attendre à un match décoiffant.

« FLO », LES ANNÉES PAU
Formé à l’Elan Béarnais, Florent Piétrus a marqué l’histoire du club. Neuf ans après son départ, les acteurs de l’époque ouvrent l’album souvenirs à la veille des retrouvailles. Savoureux.
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On peut interroger n’importe quel supporter palois et lui demander de citer des joueurs emblématiques du club, il y a de fortes chances que le nom de Florent Piétrus soit rapidement mis sur le tapis. En huit ans de carrière à Pau-Orthez (de 1996 à 2004), le natif des Abymes a laissé une empreinte indélébile et écrit quelques-unes des plus belles pages de l’Elan Béarnais.
Claude Bergeaud : « C’était une furie »
Neuf ans après son départ de Pau, la patine du temps n’a pas rendu les souvenirs incertains parmi ceux qui l’ont côtoyé durant ses années paloises. À Pau, on n’a rien oublié. Et certainement pas son arrivée dans le Béarn à l’été 1996. « Ronny Coco, son demi-frère, venait de signer chez nous » raconte le truculent Pierre Seillant, président de l’Elan jusqu’en 2008, « il nous a parlé de Florent qui était alors en Guadeloupe. On a décidé de le faire venir ». D’autant que Ronny Coco ne tarissait pas d’éloges sur le gamin qu’il jugeait plus doué que lui…
Florent Piétrus a donc débarqué en métropole avant d’être rejoint par son jeune frère Mickaël l’année suivante. Mais les premiers pas dans le Béarn ont été laborieux. Claude Bergeaud, l’entraîneur de l’Elan Béarnais qui était alors directeur du centre de formation palois, se souvient d’un de ses premiers matches en cadets… « J’avais été le voir jouer dans une toute petite salle. Il n’a fait que des fautes et était constamment dans la contestation de l’arbitre. C’était une furie, la fureur de vivre… ». « Je me souviens d’une véritable liane, montée sur ressorts, avec des mollets épais comme du papier à cigarettes » note pour sa part Gérard Bouscarel, l’ancien directeur sportif de l’Elan, « mais on aurait dit qu’il avait trois paires de gants. Il n’avait pas les mains carrées, mais octogonales ! ».
Les ficelles de Thierry Gadou
Autant dire qu’à l’époque, il fallait être visionnaire pour imaginer la carrière qui allait suivre. Mais le gamin des Abymes a bossé patiemment, et s’est nourri du contact des pros aux entraînements. « Ce qui était énorme, c’est qu’il voulait toujours apprendre plus » lâche Didier Gadou, qui vivait alors ses dernières saisons de joueur pro sous un maillot béarnais qu’il n’a jamais quitté, « dans cette génération, il y avait également Boris Diaw, Artur Drozdov et Mike Piétrus, mais j’avais un penchant affectif pour Florent car j’ai connu avec mon frère Thierry la même situation, le fait de jouer avec son jeune frère et d’être comparé à lui ».
Deux fratries au sein de la même équipe ? La situation n’est pas banale. Et à l’entraînement, cela « frottait » beaucoup entre Florent Piétrus et Thierry Gadou qui évoluaient tous deux à l’intérieur. « Quelles bagarres cela donnait sur le terrain ! » se souvient, encore ému, Claude Bergeaud, « parfois, c’était chaud et ils ont même failli en venir aux mains. Mais Thierry était très malin et il lui a appris toutes les ficelles du poste, comment se faire oublier pour mieux réapparaître, tenir un rebond… Cette opposition, je l’entretenais car c’était la vraie compétition. Un spectacle magnifique ».
Qui a permis à l’aîné des Piétrus de poser les jalons du joueur qu’il allait devenir. Le déclic arriva au printemps 1999 avec les cadets. « On jouait la finale de la coupe de France à Bercy » raconte Pierre Seillant, « on s’impose et Florent capte ce jour-là 28 rebonds. C’était une démonstration incroyable ». « C’est à cet instant qu’on a su qu’il passerait professionnel » abonde Claude Bergeaud.
Didier Gadou : « Je me demande ce qu’il fait à Nancy »
La suite, on la connaît. Le passage en pros et cette moisson de titres remportés entre 2001 et 2004 (voir par ailleurs) avant le départ de Pau pour l’Espagne et Malaga. Avec le club espagnol, « Flo » Piétrus est revenu au Palais des Sports palois en Euroleague (en 2004/2005 et 2005/2006). Mais demain, ce sera la première fois qu’il jouera sous le maillot d’une autre équipe française. Si l’international refuse d’en faire une montagne (voir par ailleurs), à Pau, l’émotion sera forte. « Il a marqué l’histoire du club et pour les gens ici, ce sera un crève-cœur de le voir jouer sous un autre maillot » glisse Gérard Bouscarel. « C’est un frère pour nous, il fait partie de la famille de l’Elan Béarnais » appuie Didier Gadou, aujourd’hui directeur exécutif de Pau-Lacq-Orthez, « je n’ai absolument rien contre Nancy mais je me demande ce qu’il fait là-bas. J’ouvre le journal et je vois qu’il est décoré par la ville de Nancy (1). C’est super et je suis content pour lui. Mais il a passé huit ans à Pau ! ».
Le dirigeant palois assure que cela fait trois ans que le club essaie de le faire revenir, mais l’international a déclaré cet été ne pas avoir reçu d’offre. Deux versions qui s’opposent. Aujourd’hui, l’intérieur déclare avoir tourné la page et Didier Gadou calme le jeu. « Il y a beaucoup d’affectif » lâche-t-il, « je ne lui en veux pas ».
Alors, demain, le public palois devrait lui réserver un accueil royal. À la mesure de la trace qu’il a laissée à l’Elan Béarnais…
(1) le 11 octobre, l’international s’est vu remettre les clés de la ville de Nancy pour le titre européen des Bleus.
Anthony GUILLE

Match déjà importantissime ce soir avant de jouer le BCM.

Effacer les regrets. Etre concentrés du début à la fin.

Ce match est à notre portée. Les palois, portés par un axe 1-5 redoutable, Thompson-Nivins, ne dispose pas d'un banc extraordinaire non plus.

Le contexte des deux premiers matchs a dû dissuader A.W de (re)donner du temps a Booker. C'était bien trop délicat. Si l'occasion se présente ce soir, ce dernier aura A.K Sylla en vis-à-vis. Il sera attendu au tournant par le staff j'imagine.

Il nous l'a faut!

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

Dijon et Pau sont des équipes avec peu ou prou les mêmes objectifs que nous : pas descendre, tenter de viser les PO.

Donc perdre 2 matches contre des concurrents directs, certes chez eux, ce serait déjà un problème. pas insurmontable, mais ça + un bilan de 0-3.... Ca commence à faire lourd. On ne serait pas le dos au mur, la saison est longue, mais 3 défaites de rang avant d'affronter le BCM....

Tout risque de se vite se compliquer....

Quoiqu'il en soit, ce soir, Booker et Hannah seront très, très attendus. Eux joueront sans doute une partie de leur avenir ; Booker sans doute bien plus qu'Hannah.

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Certains veulent que ça arrive, d'autres aimeraient que ça arrive et d'autres font que ça arrive. - Michael jordan

Maître Slucky Nombre de messages : 1093 Date d'inscription : 16/03/2008

Ce soir on gagne.

Superfaktor a écrit:: Ce soir on gagne.

T'as une info toi Mr. Green

T'es le neveu de Seillant ?? Le beau frère de Bergeaud ?? Donnes moi l'écart que je fasse un gros coup Bwin !!! Very Happy

y a des liens streaming pour suivre le match ce soir ?

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Fier d'être nancéen !!!

Galstorm a écrit:: y a des liens streaming pour suivre le match ce soir ?

A partir de 20H45:
http://www.sportlemon.tv/20131022/vv526641bc6a6de3.73548714-668548.html

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

5NancyBoy4 a écrit:

Galstorm a écrit:: y a des liens streaming pour suivre le match ce soir ?

A partir de 20H45:
http://www.sportlemon.tv/20131022/vv526641bc6a6de3.73548714-668548.html

thx Bro'

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Fier d'être nancéen !!!

http://www.africatopsports.com/2013/10/21/nba-mickael-pietrus-sur-les-tablettes-des-timberwolves/

Je viens de tomber sur cet article par hasard. Ce n'est plus trop de l'actualité pour nous mais bon.....
Désolé si il n'est pas au bon endroit, ce n'est pour pas "polluer le fil".

Sinon pour ce soir, après un décevant premier match, les Palois ont su se ressaisir avec une belle victoire. Le gros danger sera forcément Ahmad Nivins, 23pts/8.5 rbds. A nos intérieurs de le contrôler.
Et peut être déjà un match décisif pour Booker? Et peut être le match qui acterait le retour "du Virus"?
Je m’attends à un grand match en éspérant que l'on ne mène pas de 3pts à 3s du buzzer final Confused

Fair-play les palois bravo

Allez Nancy!

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le virus ? Tu m'as fait faire une recherche google pour vérifier qu'on avait pas resigné Linehan en douce.
Du coup je comprend pas ton message.

Slucky 1er Dan Nombre de messages : 302 Date d'inscription : 18/09/2006

Bonsoir à tous, allez le sluc !!!

Le lien stream lague à mort chez moi , même chose chez vous ?

chez moi il marche pas du tout ça me dit que le serveur est down.

Slucky 1er Dan Nombre de messages : 302 Date d'inscription : 18/09/2006

Tiens le lien du match ...

http://www.sportlemon.tv/20131022/vv526641bc6a6de3.73548714-668548.html

J'ai l'impression qu'ils ne sifflent pas les LF. C'est moi ou c'est réel?
Je trouve qu'ils veulent mettre beaucoup de pression d'entrée sur C.Hannah.... Qui rate son premier tir... Neutral

Et quand je dis le virus c'est dans le Basket Hebdo ils disent qu'il s'entraine avec Nancy et qu'il est toujours sans club donc pas cher.....

Oui c'est ce lien qui marche pas du tout chez moi

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Dernière édition par Aegis le Mar 22 Oct 2013, 20:57, édité 1 fois

On a déjà nos JFL : Hannah, Nichols, Harris, Booker et Falker.

Pas de place pour Linehan, quelque soit son prix. A moins de virer Hannah, ce qui serait ridicule même si Weisz est pas satisfait de son rendement. Bon on peut aussi virer Booker, mais on se retrouverait à poil dans la raquette.

Pour moi aussi. Il faut que tu ailles sur ce lien:
http://www.sportcategory.com/c-6.html
et clique sur "Orléans-Nancy" normalement c'est bon

» [ProA - J6] EB Pau-Lacq-Orthez bat SLUC Nancy, 76-62 (32-35)
» [ProA - J22] SLUC Nancy bat EB Pau-Lacq-Orthez, 77-65
» [ProA - J4] EB Pau-Lacq-Orthez 59 (32) - (50) 89 SLUC Nancy
» [ProA - J14] EB Pau-Lacq-Orthez bat SLUC Nancy, 75-83
» [ProA - J20] SLUC Nancy bat EB Pau-Lacq-Orthez, 76-79