[ProA - J2] SLUC Nancy bat Strasbourg IG, 67-65 (30-34)

Le sluc peu-til se passer d'akin actuellement non ,Badiane une rotation viable actuellement non .Totor comme l"année de notre 1er titre peut et doit etre la rotation d'akin poste 5 au moins 15 mn en 5et et 15 ou 20 mn poste 4,si il ne plombe pas ses matches avec les fautes.

Tu parles de management, mais jusqu'à preuve du contraire, on a pas eu au Sluc de clash coach Vs joueurs comme dans certaines équipes (Roanne, Asvel). Des joueurs comme Kenny sont intelligents et ils comprennent tout à fait la situation. Il leur faut juste être un peu plus patient. On dira ce que l'on veut, a l'instant ou on parle Jlm, par ses résultats réguliers depuis des années - les meilleurs en France- est difficilement critiquable sur ses méthodes.
Elles peuvent déplairent à certains, il n'en demeure pas moins qu'elles ont prouvées leur efficacité en ProA.
Par contre je suis d'accord pour dire que conscient de cet état de choses, Jlm aurait peut être pû songer à prêter Moussa. Mais là encore, au moment ou il a été prolongé, il était difficile d'anticiper les revenus EL.

Il a été gardé je pense parce qu'il ne coute pas bien cher. Et la confiance que lui JLM est toute relative, puisque dès le début il était clair que Sylla aurait sa chance . Donc en gros le "risque "est calculé, Akin titulaire indiscutable et Sylla pour lui mettre la pression sur son temps de jeu .
Sauf que la Sylla est blessé et que Moussa a disparu de la circulation, alors que l'EL arrive ...

Des clashs entre JLM et les joueurs, il y en eu quelques uns... Videnov, Zianveni, Julian, Samnick, pour ne citer qu'eux...
Je peux te dire que l'année dernière au match à Paris, JLM a hurlé comme un fou pendant tout le match parce que l'on était derrière au score et ça c'est pas une preuve de bon management.
Quand tu gueules sur des joueurs tout le match, à la fin ça n'a plus d'impact et même pire ça les saoule grave.
Il a même gueulé sur Darden qui commençait à répondre mais un autre joueur tjs au club faisait des signes à Darden dans le dos de JLM pour lui dire de se calmer que c'était comme d'hab....
C'est la seule limite car sinon je suis d'accord pour reconnaitre tout ce qu'a apporté Monschau au club et sa qualité rare pour dénicher les joueurs majeurs qu'il nous faut et faire grandir le club.

vous créez des problèmes où il n'y en a pas je trouve.
On sait tous que JLM n'est pas un tendre mais les résultats parlent pour lui (d'ailleurs, je repense aux prises de tête mémorables Veyrat/Durham en plein match où le coach applaudissait le joueur qui n'assurait pas et voulait sortir du terrain pour s'expliquer, çà c'était de la prise de tête!)
Quant aux joueurs, ben il est clair que l'on aimerait tous avoir deux cinq majeurs mais ce n'est pas le cas et si tel était le cas, on dirait où est la hiérarchie, les joueurs majeurs ne sont pas en confiance...etc...
Le prob de JLM c'est qu'il n'a pas peur de faire jouer un gars 35/40 minutes et qu'à moyen terme çà peut lâcher. Mais bon, Akin est franchement en pleine forme en ce moment donc difficile pour Moussa de prétendre à plus. Pour Grant je trouve les choix de JLM plus discutables.

Tout le monde sait que je ne suis pas fan de JLM et de son coaching/management des joueurs, mais actuellement il n'y a pas grand chose à dire. Car même si je trouve que Shuler n'est absolument pas convaincant et qu'on aurait pu trouver mieux comme arrière US, Grant n'est pas meilleur en ce moment. Shuler ne méritait pas de jouer 30 minutes mais le problème actuel est ailleurs, il manque des élements dans l'équipe et il faut les trouver rapidement, sous peine de se voir rapidement décrochés en Euroleague!

Schuler n'etait pas si mauvais que cela hier ,d'autresll'ont éte plus que lui ,encore quelques matches et il sera vraiement utile !

Il lui faut toujours un temps d'adaptation à ce Shuler, de toute façon.

Comme disait JC la LNB fait des effort pour les vidéos
C'est trè bien
Une interview de Batman et V Collet :
Chez moi j'ai le son en double

http://www.lnb.fr/fr/LNB-TV/1000002/Video/2073/Interviews-Nicolas-Batum-et-Vincent-Collet

JC a écrit:

Il lui faut toujours un temps d'adaptation à ce Shuler, de toute façon.

Shuler ,sera un bon éléve!!!

LE SLUC À L’USURE

Face à une très bonne équipe de Strasbourg le SLUC a longtemps douté avant de prendre l’avantage grâce à son génial lutin John Linehan, puis de boucler la rencontre grâce à sa défense. Mais que ce fut dur !



Que ce fut dur ! Que ce fut stressant ! Après le rugby et l’inconstance du XV de France, hier matin, ceux qui ont doublé avec le SLUC hier soir (ils doivent être nombreux) ont besoin aujourd’hui d’un dimanche au calme à la campagne.

Il ne faudrait pas que cette équipe du SLUC, que certains voient peut-être - à tort - surdimensionnée, rejoue trop souvent avec nos nerfs. Ça pourrait finir par lui jouer des tours.

Que le SLUC soit maladroit, ça arrive et ça arrivera encore, même si Moerman, par ailleurs très précieux hier soir, avait donné rendez-vous pour une soirée… gamelles. Que le SLUC tombe sur une excellente équipe de Strasbourg, parfaitement coachée et remarquablement équilibrée, avec notamment un jeune pivot de grande classe, Lavoy Allen, et un meneur de poche, Kevin Anderson, c’est de bonne guerre. Mais que le SLUC soit laminé au rebond (31-51), avec notamment un 4-17 au rebond offensif, ce n’est pas normal. Jean-Luc Monschau le répétait, hier soir : « Il faut absolument s’améliorer dans ce secteur. Akin (Akingbala) manque de soutien. Le rebond, c’est aussi l’affaire d’Adrien (Moerman), de Victor (Samnick) et des autres. »

Et malgré tout, le SLUC a gagné, sans non plus l’apport attendu de son nouveau stratège Nicolas Batum, en panne sèche hier soir (2/12 aux shoots). « C’est bien de gagner des matches durs, des matches où rien n’est facile. Notre défense dans le money-time a fait la différence », notera Jean-Luc Monschau, avant que Vincent Collet ne confirme : « Nancy est monté en pression défensive dans les cinq dernières minutes. On contrôlait le match, son rythme, mais on n’a pas trouvé l’agressivité dans le final pour aller chercher des lancers-francs. On a cherché la solution individuelle, le shoot qui fait tilt. C’est frustrant car il y avait la place pour gagner. »

Et comment ! Le match s’est joué en fait sur une possession : le shoot manqué d’Harper alors que le score était de 65-62 à 7 secondes de la fin. Il a basculé aussi lorsque le génial John Linehan ajusta deux tirs primés et offrit une passe décisive à Akingbala, le tout en moins d’une minute, pour donner deux points d’avance au SLUC (53-51) à la fin du troisième quart-temps. Une minute avant, Strasbourg menait de six points (45-51)

BATUM DANS LE DUR
Jusqu’à la mi-temps (14-18, 9’ ; 24-28, 16’), le SLUC avait souffert, beaucoup souffert face à une très bonne équipe de Strasbourg, qui avait profité de son écrasante supériorité au rebond pour donner le tempo à la rencontre et empêcher le SLUC de courir.

Un SLUC poussif, sans inspiration sur jeu placé, maladroit à mi-distance (2/8 à trois points) et qui avait du mal à trouver Akingbala sous le cercle, repoussé par Allen et un certain Zianveni. Quant à Nicolas Batum, qui cherchait vainement la réussite, qui tentait beaucoup, il s’agaça de ne pas trouver le panier alsacien (moins 1 d’évaluation à la pause).

Heureusement, les Nancéiens, laminés dans le jeu intérieur, s’en étaient sortis sans trop de dégâts à la pause (30-34) grâce - déjà - à leur bonne défense. Et surtout grâce à quelques contre-attaques.

Ces fameuses contre-attaques que Vincent Collet, le coach de la SIG et de l’équipe de France, avait cherché à anesthésier pour conserver le contrôle et le rythme du match. Vincent Collet avait tout prévu, sauf peut-être que John Linehan pouvait faire un carton (18 points, 4/7 à trois points)….

GILLES GAIHIER

LE FAIT DU MATCH
LE « VIRUS » EST TENACE



Nancy. Sur la palette des sentiments, John Linehan est passé par à peu près tous les états, hier, pour vivre une drôle de soirée. Entre sourire et grimace.

La grimace, c’est celle qui s’est lue sur son visage quand, au début du dernier quart-temps, il retourna sur le banc en se plaignant d’une douleur au genou. En le voyant regagner les vestiaires suivi par le docteur Jean-Marc Geoffroy, le public nancéien eut alors un frisson d’angoisse et croisa très fort les doigts pour que le genou du meneur américain, qui lui causa tant de tourments ces dernières années, ne soit pas trop durement touché…

C’est que le « Virus » avait fait un chantier monstre avant sa sortie, distribuant le jeu, donnant le tournis à Kevin Anderson, le meneur américain de Strasbourg, mais plantant aussi quelques flèches à trois points, comme lors de cette trentième minute où il décocha deux tirs derrière la ligne pour lancer le signal du réveil nancéien.

C’est dire si sa blessure était un coup dur pour cette équipe du SLUC qui bataillait, ferraillait pour tenter de renverser la vapeur. « Oui, j’ai eu peur », dira le « Virus » en salle de presse. « Mais j’ai vite été rassuré. »

« IL A RENVERSÉ LE MATCH »
Le diagnostic tomba rapidement : entorse bénigne au niveau du genou gauche. Rassuré, le meneur américain regagna le banc pour la toute fin de match. Prêt à rentrer. Même avec une petite entorse.

Et Jean-Luc Monschau le lança de nouveau dans le bain à une minute du gong, alors que les deux équipes étaient au coude à coude (59-59). Un signe. Une minute plus tard, la victoire avait choisi son camp, celui du SLUC Nancy. Et le meneur américain avait pris une part prépondérante dans le succès des siens en finissant meilleur marqueur de la rencontre (18 pts). « On l’attendait sur ses qualités défensives, mais il s’est montré aussi déterminant en attaque », remarquera en substance Vincent Collet, le coach strasbourgeois. « Il a renversé le match… »

« Je donne juste 100 % quand je suis sur le terrain, je fais toujours le maximum », commentera simplement le « Virus » pour expliquer qu’il n’était pas du genre à se ménager, même avec une légère blessure au genou.

Ménagé, le joueur le sera tout de même en début de semaine pour éviter tout risque d’aggravation. Mais en quittant la salle, le meneur se voulait rassurant. « Oui, oui, je jouerai mercredi en Euroligue », lâchait-il. Tant mieux. Car le SLUC Nancy aura besoin d’un John Linehan aussi précieux qu’hier pour réussir sa campagne européenne…

Anthony GUILLE

VESTIAIRES
UN MIRACLE POUR LES ESPOIRS

Nancy. Il fallait voir leur joie, aux Espoirs nancéiens, lorsque le gong a retenti… Oui, il fallait voir leur joie pour comprendre que ce succès acquis face à leurs homologues strasbourgeois tenait du petit miracle (92-91). Dans une dernière minute à déconseiller aux cardiaques, les jeunes joueurs de Pierre Verdière pensaient d’abord avoir fait le plus dur en prenant un point d’avance à huit secondes du gong, grâce à un rebond offensif suivi d’un panier de Pintiaux. Mais dans la foulée, le jeune international -18 ans Hugo Invernizzi avait répliqué pour permettre aux Alsaciens de repasser devant. Il restait alors… quatre dixièmes à jouer. Le coach nancéien demanda un temps mort, puis on chercha sans surprise les grandes mains de Vincent Pourchot (2,22 m) sous les panneaux. Le pivot fut servi et provoqua une faute loin d’être évidente, qui suscita la colère du banc alsacien. Mais le jeune Nancéien ne trembla pas sur la ligne des lancers et convertit ses deux tentatives pour ramener la victoire dans l’escarcelle lorraine. Miraculeux on vous dit !

Les marqueurs nancéiens : Thalien (23), K. Pinda (20), Pourcot (19), Kurtic (16), Pintiaux (8), Sené (4), Garros (2).

FACE-À-FACE. Le derby de l’Est est un classique qui se déguste sans modération. Hier, c’était la… 24 e fois que les deux équipes s’affrontaient depuis six ans et demi. Pour la petite histoire, le club nancéien menait 13 à 10 avant cette nouvelle édition du « classico ».

REPORTÉ. A vos agendas : le match de championnat entre le SLUC et Roanne, comptant pour la 12 e journée, ne se disputera pas le 23 décembre, mais le 10 janvier. Le club nancéien a en effet obtenu le report de la rencontre, car il jouera son dernier match de poules d’Euroligue les 21 ou 22 décembre face à Olympiakos. Un report qui l’obligera également à trouver une autre date pour son seizième de finale de Coupe de France, qui devait se disputer le mardi 10 janvier.

FILS. Membre du groupe pro de Strasbourg, Axel Toupane est le fils de Jean-Aymé Toupane, coach de l’équipe de France des -20 ans.

SUPPORTERS. Le club des supporters organise deux déplacements la semaine prochaine : mercredi à Cantu pour la première journée d’Euroligue et samedi à Nanterre. Le départ des bus est fixé à 9 h sur le parking du centre de formation pour le déplacement de Cantu ; à 13 h 30 pour celui de Nanterre.

ARBITRAGE. Alors que la Fédération et les arbitres cherchent toujours un terrain d’entente, le SLUC Nancy participait hier aux traditionnelles journées de l’Arbitrage. Pour cette dixième édition, plusieurs temps forts avaient été prévus durant le match. Le coup d’envoi a été donné par un jeune arbitre et une vingtaine de jeunes enfants de postiers ont accompagné les joueurs lors de leur entrée sur le terrain. Les bénévoles ont également été mis à l’honneur pendant la mi-temps.

« CE QUI COMPTE, C’EST LA VICTOIRE »

Nicolas Batum : « Des matches comme celui-là, j’en ai joué plein cet été (avec les Bleus) et ce qui compte, c’est la victoire. C’est ça, le plus important. Mon duel avec Ricardo Greer ? Ça a joué physique, comme avant. Mais j’ai plus de répondant sur ce plan maintenant. On s’est bien rentré dedans, mais c’était un bon petit match (sourire)… »

John Linehan : « Quand on avait rencontré Strasbourg en préparation, j’avais remarqué que cette équipe avait de la qualité, avec des jeunes, de l’énergie et le leadership de Ricardo (Greer). Elle l’a montré ce soir mais on a été consistant en perdant peu de ballons. »

Moussa Badiane : « On s’est fait dominer au rebond en première période, ce qui a donné pas mal de secondes chances aux Strasbourgeois. Mais heureusement, on a limité nos balles perdues. Ça a été difficile, mais cette deuxième victoire est bonne pour la confiance. »

Victor Samnick : « C’est vrai qu’on s’est fait manger au rebond et il faudra corriger cela, mais ce qui nous a aidés, c’est notre faible nombre de balles perdues (NDLR : 6). Strasbourg a fait un bon match et était bien organisé. »

Pape-Philippe Amagou : « On a rencontré une bonne équipe de Strasbourg et cela a été compliqué. Mais malgré la domination alsacienne au rebond, on a bien défendu. »

Ricardo Greer (Strasbourg) : « Je suis fatigué (sourire)… Le coach m’avait demandé de me concentrer sur la défense devant Nicolas Batum et c’est ce que je me suis efforcé de faire. Ça a été un match serré qui s’est joué à peu de chose. »

Sur un coup de dès
Nancy, longtemps mené au score, a fini par sauver l’essentiel… Strasbourg méritait autant la victoire. Dur, ce début de championnat !



Le sorcier bleu, celui a enrichi d’argent l’équipe de France lors du dernier Euro, possède-t-il assez de fluide pour transfigurer un collectif ? En tout cas, hier soir, il avait tendu un sacré piège au champion de France et à Nicolas Batum.
Pendant une rencontre totalement maîtrisée, l’équipe de Vincent Collet a joué au chat et à la souris avec intelligence et patience. La main sur le ballon, le regard haut, la gestion efficace, chaque joueur alsacien a appliqué les consignes adéquates pour enrayer la machine nancéienne si friande de vitesse ou de folie. Surtout, Strasbourg s’était mis en tête de contrôler les airs, privant ainsi la cavalerie légère nancéienne de précieuses minutions pour son jeu rapide. Mais un ballon perdu au mauvais moment a privé la Sig d’un succès qu’il méritait tant il fut longtemps devant au score… « Nous aurions pu perdre ce match, reconnaissait le coach nancéiens, cela s’est joué à rien… »
Lors d’un début équilibré, Linehan jouait les cache-misère en inscrivant sept des neuf premiers points, alors que Nicolas Batum restait éloigné des débats, bien coincé par une défense attentive des Bas-rhinois, notamment d’un certain Ricardo Greer. Un match dans le match ce duel entre la nouvelle star et l’ancien capitaine du Sluc ! Le Dominicain, d’ailleurs, était le dépositaire du basket visiteur où les passes redoublées faisaient merveille. Il dominait aussi l’international qui n’était pas très heureux dans ses tentatives.
9-9 avec Linehan, 14-20 sans… Les rotations (Amagou, Moerman, Badiane) n’apportaient pas le coup de fouet escompté. Même si la formation lorraine voyait ses tirs à 3 points transformés régulièrement en gamelles malchanceuses. En face, l’ancien de Gentilly, Max Zianveni faisait le boulot alors que Mbaye et Harper scoraient, le grand Allen se chargeant de museler Akingbala (4 points avant la pause). La Sig avait donc justement ciblé les dangers. L’entraîneur Jean-Luc Monschau, pour forcer la réussite, lança quatre coéquipiers autour de son géant nigérian, capable d’allumer le feu de loin et d’électriser un palais en proie aux doutes à voir ainsi Nicolas Batum errer comme une âme en peine.
Mais le manque d’adresse ne faisait pas exploser la zone de Strasbourg, d’une folle aisance aux rebonds offensifs et au collectif. Le gaspillage de Samnick ou Amagou, la discrétion de Shuler installaient même le rival dans le match. L’engagement de Moerman colmatait quelques brèches inquiétantes (30-34). A mi-chemin, le Sluc avait marqué douze paniers… Une misère. Le troisième acte fut presque celui de la rédemption.
Linehan revenu aux affaires, la formation lorraine affichait de nouveau son agressivité légendaire, son esprit rebelle, sa mentalité guerrière. Tant de vigueur et de vitesse retrouvée dans la transmission de la balle ne détournaient pourtant pas Strasbourg de son chemin. Il fallait un tonitruant Linehan (trois paniers bonifiés) pour faire passer les siens devant à la 30 e minute (53-51) après un 8-0 « qui a fait mal » à la Sig selon le mentor Vincent Collet. Nancy n’avait plus mené depuis la troisième minute !
Final ébouriffant
Le mano a mano perdurait, se densifiait à en devenir autant crispant que spectaculaire. La fatigue submergea les têtes alsaciennes, en panne d’expérience et de lucidité, dans de longues minutes où le combat faisait rage. Une faute antisportive sifflée contre Mbaye s’avérait une chance en or pour le Sluc. Il en fallait plus pour désarçonner Strasbourg revenant à 63-62 et ayant la balle d’égalisation en main à sept secondes de l’issue finale, à 65-62.
Un final ébouriffant au cours duquel les deux équipes eurent les occasions de tuer le match. La défense assez dingue de Nancy fit pencher la balance. Deuxième succès difficile pour un champion en rodage.
Alain THIÉBAUT.

Linehan, lutin en foire

L’HOMME DU MATCH. 33 ans et une belle santé même si son genou à protéger l’a empêché de rester plus longtemps sur le terrain. Mais en 24 minutes, Linehan, le meneur US a établi un 7 sur 11 aux tirs (18 points) dont un quatre sur sept à 3 points, capté 3 rebonds, réussi 3 interceptions et délivré 7 passes décisives ! L’autre artisan de la victoire nancéienne se nomme Akingbala. Le pivot s’est flanqué d’un double-double : 12 points et 12 rebonds.
LE COUAC. Nicolas Batum a mal vécu la défense de Ricardo Greer. La star NBA, 5 d’évaluation, a inscrit 7 points après un piteux 2 sur 12 aux tirs. On retiendra ses 7 fautes provoquées et ses 6 rebonds, ses 2 passes décisives et ses 2 interceptions.
LE CHIFFRE. 5, l’écart final qui est aussi l’écart maximal de Nancy qui a dû mener quatre fois au score.
LES STATISTIQUES. 51 rebonds pour Strasbourg alors que Nancy est réputé fort en ce domaine. 51 à 31 prises nancéiennes. Le grand écart. Mais le Sluc s’est rattrapé avec les balles perdues : 6 seulement. Rare et beau c’est complété par 18 passes décisives.
LA PHRASE. « Je suis gonflé de dire ça, mais je pensais qu’on allait remporter ce match. Hélas, dans les dernières minutes, nous avons souffert de notre jeunesse. » De Vincent Collet, coach de Strasbourg.
A. T.

Thanks douale pour les articles

Républicain lorrain
publié le 17/10/2011 à 05:00
pro a SLUC, déjà le podium…
Avec ses deux victoires étriquées face à Dijon et Strasbourg, rivaux prévus pour le ventre mou du classement, le Sluc Nancy est l’une des trois formations restant invaincues.




Moerman, malgré l’activité de Max Zianveni, a réalisé une belle prestation. PhotoClotilde VERDENAL

On peut toujours s’inquiéter de l’étroitesse des victoires enregistrées face à Dijon et contre Strasbourg. On peut toujours disserter sur la réelle valeur de ces succès. On peut toujours faire la fine bouche : comment ça, le champion en titre supérieurement armé est inquiété par un promu et une équipe en reconstruction ? On peut, oui. En attendant, il n’y a plus que trois invaincus après seulement deux journées (dingue) et le club lorrain figure (déjà) sur le podium. En compagnie de Chalon et du Mans. Rien d‘illogique…

Tant en Bourgogne que face au collectif alsacien ciselé par Vincent Collet, l’équipe de Monschau a souffert sans craquer. « C’est plutôt bon signe, analysait l’entraîneur nancéien. C’est même bien, avant un match d’Euroligue, de se battre avec acharnement sur chaque ballon, de lutter pour chaque possession et de réussir à renverser la situation en notre faveur. Dans un tel contexte, je suis rassuré car malgré nos nombreux tirs à 3 points qui ont fait gamelle, malgré cette malchance, ces paniers faciles manqués de près, on ne s’est jamais découragé. On a su rester positif, notamment en défense. Devant des joueurs de qualité, nous laissons Strasbourg à 28 points en deuxième période, à 62 au final. »

Surtout, le Sluc a su s’imposer sans avoir recours à un Nicolas Batum transcendant. Le collectif lorrain s’est prouvé qu’il pouvait agir convenablement sans sa star (7 points en 34 minutes). Jean-Luc Monschau constatant pudiquement : « On gagne le jour où Nicolas n’est pas en réussite. » Le jour, aussi, où l’indispensable Akingbala n’affole pas les compteurs (12 points), le Nigérian étant plutôt gêné aux entournures par un excellent Allen, joueur récemment drafté Nba. « Akingbala avait un gros client en face de lui, commentait Vincent Collet. « Je n’oublierais pas John Linehan que l’on attendait sur le plan défensif. Là, en plus, il a été brillant offensivement… »
« La force des grands »

Badiane et Grant peu utilisés, Samnick et Amagou pas au top, Batum en mode mineur… Et pourtant, Nancy s’en est sorti. Grâce à sa défense, ses passes, son cœur énorme. Grâce aux faiblesses de Strasbourg, victime de lancers francs assassins (8 sur 15) et de choix hasardeux en fin de bataille : « Nous nous sommes désunis au mauvais moment , regrettait Vincent Collet. On a trop joué en périphérie alors que nous étions dans le bonus au niveau des fautes. Mais c’est aussi la faute au Sluc qui a su monter d’un cran sa pression. C’est la force des grands. » Son vis-à-vis Jean-Luc Monschau appréciera le compliment.

A Strasbourg le temps des (belles) promesses, à Nancy les bons comptes nationaux avant d’entrer, mercredi, sur la scène internationale. En évoquant sa carrière, le coach des Bleus Vincent Collet s’est aperçu que cette saison, il ne disputera pas de coupe d’Europe. Une seule rencontre en sept jours ? Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps ! « Avec l’Euroligue (à Villeurbanne et au Mans), il y avait deux matches à préparer durant la semaine. Et deux matches, c’est plus dur qu’un seul ! »

Pas certain, par conséquent, qu’en pleine période de bagarre européenne, le Sluc aurait battu le voisin alsacien… D’où l’importance de ces triomphes modestes évitant un retard dans cet exigeant tableau de marche hexagonal. Mieux vaut avoir l’esprit libre avant de partir à la conquête de cimes bien plus élevées.
Alain THIÉBAUT.