[Match des Champions] :: Nancy, Champion des Champions !

Comme un air de déjà-vu.......

Il a pas l'air comme ça mais c'est un West Coast Gangsta JLM...

Il a le p'tit doigt qui frétille. Soit c'est un fan d'Austin Powers, soit il pense déjà au troisième.

lol

BASKET-BALL - PRO A - APRÈS SLUC - CHALON (89-83)
LE SLUC S’APPRÊTE À VIVRE UNE SAISON DANS LA PEAU DU FAVORI.
Le Match des Champions et l’entrée en scène de Batum n’ont fait que confirmer l’impression. Le SLUC s’apprête à vivre une saison dans la peau du favori.

Nancy. Si comme on l’entend parfois, il vaut mieux vivre caché pour être heureux, le SLUC risque de cumuler un certain nombre de handicaps dans sa quête du bonheur. Faut-il pour autant se plaindre d’avoir des « problèmes de riches » ? Sans doute pas.

Champion de France en titre et seule équipe française qualifiée pour le tour principal de l’Euroligue, le SLUC a également brillé cet été sur le marché du recrutement (Amagou, Moerman, Shuler). Cerise sur le gâteau, Nicolas Batum, dont la notoriété a encore franchi un cap à l’Euro en Lituanie, a décidé de poser ses valises à Nancy pendant le lock-out NBA. Autant de lumières qui étaient déjà de nature à attirer l’œil.

Et voilà qu’au terme d’une campagne de préparation réussie (10 victoires en 12 matches), l’équipe de Jean-Luc Monschau rafle le Match des Champions, en y ajoutant la manière… et la première entrée en scène triomphale de Nicolas Batum. Le tout face à une équipe de Chalon censée être déjà en place (un seul départ, une seule arrivée). Pour finir de braquer les projecteurs sur Gentilly, à quelques jours du début du championnat, il n’y avait pas de meilleur scénario… A l’heure où l’on cherche dans le dos de quelles équipes coller les étiquettes « favori », le SLUC est forcément le nom qui vient en premier à l’esprit. Et la difficulté pour le groupe de Jean-Luc Monschau va résider dans sa capacité à assumer un statut que chacun va gentiment lui refiler telle une patate chaude.

GREG BEUGNOT : « ENCORE PLUS DIFFICILE À CIBLER »
Il y a évidemment des raisons objectives de considérer Nancy comme un (le ?) cador de la Pro A. Dimanche, en conférence de presse, Jean-Luc Monschau écoutait presque un peu gêné son collègue et ami Gregor Beugnot déverser de sincères louanges au sujet de la richesse de l’effectif nancéien. « Je ne sais pas s’il y aura beaucoup d’équipes de la qualité du SLUC dans notre championnat », déclarait coach Beugnot, « la saison dernière, il y avait une petite Darden-dépendance. Cette année, le SLUC est performant lorsqu’il joue petit, lorsqu’il joue grand, avec ou sans Batum… Il y a une grosse densité physique, une volonté de défendre dur et plus d’articulations que la saison dernière. C’est encore plus difficile à cibler ». Un avis parmi d’autres, mais il semble frappé du sceau de l’évidence.

Sur le papier, le SLUC est mieux armé encore que la saison dernière. Avec Shuler, Amagou, Grant, sans oublier Batum, il dispose dans ses lignes arrières d’une menace extérieure supérieure. Sur le plan athlétique, il n’a peut-être jamais présenté autant de vitesse et de verticalité. Bref, dans sa configuration actuelle, le SLUC n’a sans doute jamais affiché un tel potentiel sur la ligne de départ de la saison. Et le pire, c’est que tout cela ne lui garantit rien. Ni de conserver son titre en fin de saison, ni même de gagner chez le promu dijonnais, vendredi. Ainsi va la vie d’un favori. Les Nancéiens vont devoir s’y faire…

Thomas SIMON

«En pleine confiance»
Arnaud Demmerlé(Sport24.com)

Pour son retour sur les parquets français, Nicolas Batum a été le grand artisan de la victoire de Nancy lors du Match des Champions face à Chalon-sur-Saône (89-83). Le vice-champion d'Europe avec les Bleus, élu logiquement MVP avec ses 29 points et 9 rebonds, savoure.

Comment avez-vous appréhendé ce premier match avec le SLUC ?
Nicolas Batum : Pour être honnête, j'étais un peu stressé. Je ne voulais pas manquer mon entrée dans ce club, qui m'a accueilli les bras ouverts et qui attend beaucoup de moi. Comme tous les supporters. Au début, j'étais un peu effacé. Je cherchais mes repères. Je n'ai marqué que trois points lors de la première mi-temps. Et puis Pape-Phillipe (Amagou) et le coach (Jean-Luc Monschau) m'ont dit de me lâcher. C'est ce que j'ai fait avec 15 points dans le troisième quart temps et 22 au total.

Quelles sont vos impressions sur la ferveur du public de Gentilly ?
Nicolas Batum : Je ne suis pas surpris. Avec Le Mans, on détestait venir ici car on perdait tout le temps. Il y a une telle ferveur que le public joue le 6e homme. Il porte, pousse jusqu'au bout même quand il y a eu 20 points d'écart en notre faveur ou à la fin quand cela devenait un peu chaud. L'accueil a été génial.

Que pensez-vous de votre équipe ?
Nicolas Batum : On a un très bon groupe. Le danger peut venir de partout comme on l'a vu essentiellement lors de notre premier quart temps; L'effectif est bien équilibré. Nous avons des intérieurs qui peuvent scorer, des tireurs à trois points, des joueurs qui jouent pour le collectif et savent défendre. Sur ce point, nous avons montré que nous avions des qualités. Quand on a voulu mettre les barbelés, nous étions infranchissables avec une pression défensive énorme.

Quels sont les points négatifs de ce match ?
Nicolas Batum : Nous avons eu des sauts de concentrations. Nous avons donné la possibilité à Chalon de revenir. Le score est d'ailleurs flatteur pour eux. Et puis 20 pertes de balle, c'est beaucoup trop.

Quand on pense que vous n'avez qu'une semaine d'entraînement dans les jambes avec cette équipe, l'avenir s'annonce plutôt radieux...
Nicolas Batum : Je suis déjà à l'aise avec les systèmes. je m'adapte d'ordinaire assez facilement. Et puis ce n'est pas à mes partenaires de s'adapter à moi, mais le contraire. Après, il est plutôt facile de rapidement s'intégrer avec de tels joueurs à ses côtés.

Etes-vous un peu émoussé après l'Euro avec l'équipe de France ?
Nicolas Batum : Non, cette épopée m'a fait un bien fou dans la tête. Je suis en pleine confiance et je sens que je peux faire de belles choses à chaque fois que j'ai le ballon. j'avais vraiment envie de rejouer après deux semaines sans match. C'est mon premier Trophée des Champions. Je ne l'avais jamais gagné avec Le Mans. C'est tout bénéfice !