« Pour lui, Gentilly doit être plein »
Le président souhaite que tous les amoureux du club se réunissent ce soir pour honorer la mémoire de Jean-Jacques Eisenbach et lui offrent une nouvelle victoire.
NANCY. - Président, ce match SLUC - Cholet n'est pas comme les autres. Vous l'avez dédié à votre prédécesseur et ami Jean-Jacques Eisenbach ?
On va respecter les consignes de la Ligue Nationale de Basket. On observera une minute de silence. Jean-Jacques sera là avec nous sur notre écran géant. Après, on jouera. Nous avons un match important à gagner. Vous savez, il n'aurait pas aimé qu'on s'attarde sur lui. Ce soir, la minute de silence passée, le basket, son sport qu'il aimait tant, va reprendre ses droits. Le meilleur hommage qu'on peut lui faire ce soir, c'est que Gentilly soit plein.
Et que l'équipe gagne. Jean-Jacques Eisenbach est parti alors que le SLUC n'a jamais été aussi bien classé en Pro A. C'est un symbole fort ?
J'ai vu de la flamme dans les yeux de mes joueurs notamment des Américains, lorsque je leur ai annoncé le décès de Jean-Jacques Eisenbach mercredi matin à l'entraînement. Sous les conseils avisés de Jean-Luc Monschau, ils vont assumer leurs devoirs. Quant à notre position au classement, elle m'encourage à poursuivre la route du SLUC sur la même ligne de conduite qu'il avait tracée. On va tout donner, tous ensemble pour faire toujours mieux.
- Parlerez-vous aux joueurs avant le match ?
- Non. je vous le répète. J'ai vu de la flamme dans leurs yeux.
- Vous êtes paraît-il au club, assailli de messages et de témoignages ?
- Des centaines et des centaines de messages. Sans parler du forum de notre site internet. Aujourd'hui, je sais que je peux compter sur tous les amis, tous les partenaires, tous les collègues sur lesquels s'appuyaient Jean-Jacques. Voilà aussi pourquoi, j'insiste pour que le Palais des Sports, la cathédrale du basket nancéien de Jean-Jacques Eisenbach, soit pleine. Il le mérite tellement... »