[ProA - J10] SLUC Nancy 76 (38) - (39) 74 JDA Dijon

J'en connais un qui ne va pas encore se faire des amis ce soir

lolo a écrit:

J'en connais un qui ne va pas encore se faire des amis ce soir

Bah pour une fois son message est relativement gentil je trouve... xD

Pour Cox t'es très sévère. Il a fait un bon match.
Et heureusement qu'il sort 2 shoots à 3pts à un moment où était dans le creux et où l'écart commençait à se creuser durant le 2ème QT. Pour Morandais, c'était pas son match c'est clair. C'est un shooteur, et dans un bon jour il peut enchaîner et dans un mauvais jour bah ça ne veut pas. Mais pour Cox, je persiste qu'il a fait un bon match, et qu'il revient bien après un début de saison pas évident.

Tu verras ...

je n'étais pas au match mais des echos que j'en ai eu, c'était vraiment pas le top donc merlu a peut être pas trop tort. Maintenant l'absence de wilson, le fait d'être dans un jour sans a beaucoup joué mais bon faut faire gaffe on sort 2 matchs d'affilé pas top en championnat attention!!!

Mon analyse du match : Cyrilllllll Julian Cyrilllllll Julian Cyrilllllll Cyrilllllll Cyrilllllll Julian.
Franchement, même s'il voulait cibler certains matchs (ceux où accessoirement, ses successeurs sont censés s'affirmer), il pourrait s'il garde ce niveau et cette gnak sur les matchs à enjeux. Et en plus, je suis persuadé qu'il ne la fait pas.

Dans L'Equipe cette semaine, dans le résumé du match, L.Trevisan (si je ne me trompe pas), posait la question : Le Sluc meilleur sans Wilson?
Je suis pas son premier supporter loin de là, pour moi jusqu'ici la meilleur chose qu'il ait fait c'est couler l'Asvel lors de la belle de 1/2 finale des PO l'année dernière. Mais forcé de constater que si l'on gagne peut être en intensité défensive, ses rebonds et ses talents offensifs nous font cruellement défaut en cet après-midi. Heureusement CYril et Ricardo...

En parlant des "successeurs", quelqu'un a une info sur le pourquoi de la punition de Zaki, cantonné au banc? Parce qu'après son plutôt bon passage sur le parquet du Palao Blaugrana, ça colle pas.
Et je ne pense pas que ce soit la performance incroyable de Benson qui ait conduit à cela. Parce qu'ok, il finit à 6 d'éval. mais hormis le mouvement sur lequel il marque son panier,je l'ai trouvé quasi en permanence à contre-temps du jeu, à ralentir, pas attaquer le cercle... Enfin, je ne suis pas convaincu.

P.S. : St Nicolas se baladant dans les coursives de Gentilly sur l'air de YMCA, y avait un message?

Bah moi perso j'ai bien aimé ricardo dans le 1er quart. Pas de balle perdues et des passes décisives en quantité, ainsi qu'une bonne réussite aux shoots =)) Pour le reste du match, il a quand même été très utile, quoi qu'on en dise...

Morandais a peut-être pas fait son match mais il a été important dans le 1er quart quand même, notamment avec son trois point qui nous permet de recoller...

Après Jeff, toujours décevant =(

Cox score enfin, il a eu de la réussite sur ses premiers shoots, un peu moins par la suite. C'est clair que comme meneur y'a mieux, mais faut pas croire que changer de poste ça se fait du jour au lendemain, surtout quand tu partages le temps de jeu... Mais y'a du mieux !! =)

Julian !! Heureusement qu'il nous a pas refait le coup de rouen!! Mais qu'est-ce que ça m'a foutu les boules quand il est sortit pour deux fautes.. Content de voir CJ à son niveau, j'espère qu'il va rester sur cette magnifique dynamique!

Steed, pas top... dommage, vivement qu'il rebondisse!

Benson, j'ai cru que ce match allait précipiter son départ... Quand il rentre il commence par faire 2 fautes et un shoot raté je crois... le reste est meilleur, mais désolé pour lui j'espère le voir partir pour voir un bon gros pivot le remplacer...

et totor, pas transcendant, mais efficace!! =)

De toute manière, si CJ veut choisir ses matchs, moi je m'en fou... Tant qu'il cible les PO =)))

Cox n'empêche, abusé... Il remonte la balle dans le money time, pépère, fidèle à son habitude, et se fait chiper la balle bêtement. Vexé, il fait une vilaine faute alors qu'il est derrière le joueur qui partait seul au panier. Résultat : antisportive ! Rhaaaaaaa...

M'enfin, il s'est bien rattrapé en mettant un shoot à 2pts qui nous donne 3pts d'avance à 30sec de la fin (voir vidéo France 3, 100% Sport qui résume bien la fin de match).

fooxy a écrit:

Pour Cox t'es très sévère. Il a fait un bon match.
Et heureusement qu'il sort 2 shoots à 3pts à un moment où était dans le creux et où l'écart commençait à se creuser durant le 2ème QT. Pour Morandais, c'était pas son match c'est clair. C'est un shooteur, et dans un bon jour il peut enchaîner et dans un mauvais jour bah ça ne veut pas. Mais pour Cox, je persiste qu'il a fait un bon match, et qu'il revient bien après un début de saison pas évident.

Tout à fait d'accord avec toi SI Cox avait été recruté pour jouer en 2. Malheureusement il a été recruté pour être MENEUR. Or un meneur ça organise le jeu, ca distribue des caviars, passes décisives, ca controle le jeu et le tempo. Et là notre ami Cox n'a rien de tout cela. OK il a un Shoot et encore quand ça veut rentrer. Mais à la mène il est largué au même titre que Benson en pivot.
Sinon oui bon match de Cox s'il jouait en 2.

Ricardo nous fait un très bon 1er QT, tout comme Julian, avec 8pts dans mes souvenirs. Après il ne marquera plus rien dans le 2ème ni dans le 3ème avant de se réveiller dans le dernier QT avec une dizaine de points, des rebonds et une grosse défense dans le money time.... sans oublier le panier de la gagne bien sûr.

Le coup passa si près
Un panier de Ricardo Greer à quatre secondes de la fin a sauvé l'essentiel face aux Bourguignons. Les questions demeurent à propos de ce Sluc laborieux. Jeudi, face aux Polonais de Sopot en Euroligue, il s'agira de montrer un autre visage.


Le principal était, après deux échecs, de renouer avec la victoire. Refrain connu. Il fallait aussi effacer la piteuse glissade de Rouen. Renflouer un moral mis à mal par les déculottées européennes. Même sans Wilson (deuil familial), son marqueur n°1, Dijon incarnait bien l'adversaire idéal recherché pour se refaire une santé. Sans oublier que depuis le faux-pas en Seine-Maritime, il convient de maîtriser, dorénavant, l'ordinaire du championnat face à ce genre de rivaux classés dans la zone des modestes. De ce point de vue, le Sluc s'est emparé des points nécessaires pour rester dans le wagon de tête.
Mais cette prestation, face il est vrai à de surprenants Dijonnais, n'incite pas à un optimisme béat. Sans un immense Julian et un Ricardo Greer décisif, Nancy aurait frisé le ridicule. C'est peut-être la force du Sluc de s'appuyer sur deux ou trois coups de patte. L'entraîneur Jean-Luc Monschau plaidait sa cause. Dans son cahier de doléances : «L'absence préjudiciable de Wilson, élément important notamment par son tir à trois points, par rapport aux stratégies mises en place. Et nous avons souffert d'un cumul de malchance : Wilson n'était pas là le jour où les autres tireurs passent au travers.»

Equilibre parfait

Le coach de Gentilly trouvant même en cette victoire inespérée, des raisons de positiver un maximum : «Je suis très fier du caractère affiché par cette équipe. C'est une preuve de qualité. C'est porteur d'espoirs.» Mais tout en se félicitant de l'issue heureuse, Jean-Luc Monschau a mis le doigt sur la partie manquée de Samnick ou la maladresse de pointeurs décidément irréguliers. Ou encore la difficulté à défendre sur les grands d'en face capables de planter de loin.
Samnick ailleurs, Zaki puni, Benson toujours aussi inefficace, il revint au vétéran Julian et Ricardo Greer de tenir la baraque sous le cercle. Le premier, par exemple inscrivit dix des douze misérables points du troisième quart-temps (12-18). Le deuxième ajouta douze unités dans l'ultime acte dont le panier du sauvetage. Julian, encore lui lança l'affaire (trois paniers à 6-7) au cours d'un quart-temps initial dans lequel le Sluc se faisait marcher dessus au rebond (4 à 10). Rythme échevelé, engagement physique, jeu équilibré déjà : «On a assisté à un gros match», estime Jean-Luc Monschau.

Cox renaît

La rencontre ne se sépara jamais d'un suspense torride : 24 changements de leader (plus d'une fois toutes les deux minutes) et 14 égalités. La sélection de tirs assez propre de Nancy s'effilocha au fil des minutes alors que progressivement, côté visiteur, MBaye, Krupalija, Copé et la fameuse trouvaille Chatfield montaient en régime. Au premier coup de semonce dijonnais (22-29), les Lorrains répliquaient avec hargne. Comme tout au long du match. Cette abnégation fit des miracles. Surtout celle de Julian exemplaire pour limiter la casse dans le troisième quart-temps (50-57). Le coup de main vint de Cox, en fin de mi-temps et à l'amorce de la dernière ligne droite. Le 7-0 de la rédemption ne désarma pas Dijon, impeccable jusqu'au bout : 74-74 à quinze secondes du buzzer. Ricardo Greer força alors le chemin pendant que Gentilly retint son souffle. «Je suis simplement content d'avoir gagné» concluait l'entraîneur nancéien. «Vaincre dans de telles conditions !» permet à Nancy de rester au sommet.

Alain THIÉBAUT.

Publié le 08/12/2008
Republicain lorrain

Julian est éternel


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L'homme du match. On aurait pu céder à la tentation de désigner Ricardo Greer parce qu'il a marqué le panier de la victoire. Mais on préfère les 20 points de Julian aux 20 points du Dominicain. L'international français a tiré deux fois moins : 8/9 contre 8/18 aux tirs ! Julian a aussi capté 12 rebonds, réussi 4 lancers francs sur 5, provoqué 4 fautes, fait 2 passes décisives. Soit un 34 d'évaluation. Super en 31 minutes.
Les bides. On se bouscule au portillon au Sluc : Morandais (3/10 et 1 lancer sur 5) a encore déçu, Jeff Greer n'a marqué qu'un panier (1/7), Tchicamboud fut d'une discrétion totale (zéro point en 19 minutes, 3 balles perdues, - 2 d'évaluation). C'est fini ? Non : Zaki n'est pas entré en jeu, Benson en 14 minutes a pris 5 rebonds (joli) en apportant trois malheureux points.
La statistique. Julian et Ricardo Greer ont inscrit 40 des 76 points, pris 22 des 41 rebonds, fait 7 des 17 passes décisives.

A. T.

Republicain lorrain

Et ben le Répu, au moins ils ne font pas de langue de bois...

C'est clair. C'est pour ça que je préfère le lire. En plus, je connais le journaliste et c'est un ancien meneur (niveau Pré Nat ou N3 je crois) : il sait donc un peu de quoi il parle.
Mais ça ne m'empêche pas de ne pas être toujours d'accord avec ce qu'il dit. Je pense clairement qu'on a aussi un pb à la mène : Cox et Tchic' n'y arrivent pas et cela déséquilibre tout le jeu avec un Ricardo qui se sent souvent contraint de sauver la baraque tout seul. Ce qui peut donner les excès que l'on voit en EL où il s'enferre dans des truc s en solo...

Le SLUC à l'arraché


D'un panier à trois secondes de la fin, Ricardo Greer a donné la victoire au SLUC qui a terriblement souffert malgré un Cyril Julian monumental.





NANCY._ Quel final ! Bonjour l'angoisse... Gentilly qui était plein en ce jour de la Saint Nicolas, qui avait déroulé le tapis rouge aux enfants, aura donc retenu son souffle jusqu'à la dernière tentative désespérée depuis sa propre moitié de terrain de Chatfield au buzzer. Ce ballon qui voyagera de longs dixièmes de seconde dans le ciel de l'espace Jean-Jacques Eisenbach pour un ultime air-ball et pour le grand bonheur du SLUC.
Ricardo Greer d'une percussion dont il a le secret, venait de donner deux points d'avance à son équipe (76-74) à trois secondes de la fin : « un système que Ricardo avait mis au point avec Gordon Herbert à Pau » dira Jean-Luc Monschau à l'issue d'une rencontre que Dijon, grâce à ses incessants changements défensifs et grâce à l'adresse à trois points de Cope, Krupalija et Mbaye, faillit mettre en banque comme la saison dernière.
Comme souvent en basket, lorsqu'une équipe est leader du championnat et qu'elle reste sur trois défaites consécutives, elle a tout à perdre dans ce genre de rencontre, surtout en l'absence de son meilleur scoreur Lamayn Wilson. Hier le SLUC est passé par un trou de souris et Dijon tout près de l'exploit du jour : « Evidemment cette défaite me laisse beaucoup d'amertume. La victoire se joue à une possession. Ce match confirme nos progrès défensifs et doit nous servir de référence » lâchera déçu Randoald Dessarzin, l'entraîneur d'une JDA qui vit sur courant alternatif dans ce championnat mais qui a montré à Gentilly qu'elle vaut bien mieux que sa dixième place : « Il a fallu qu'on trouve des solutions contre une équipe qui possède avec Krupalija et Cope deux intérieurs qui s'écartent beaucoup. On termine avec Ricardo (Greer) au poste 4 (intérieur) en l'absence de Lamayn Wilson. Il n'y avait cet après-midi (hier) que Cyril Julian qui pouvait tenir le poste 5 » ajoutera Monschau.
C'est là, une fois encore, que l'on s'aperçoit que Rod Benson qui a eu sa chance hier (14') contrairement à Zaki, pas utilisé, ne sert à rien et qu'il est grand temps que le SLUC lui trouve un remplaçant. Depuis hier soir, on sait que Toulon cherche un intérieur. Il ne manquerait plus que le SLUC se fasse doubler par les dirigeants varois....

Julian au-dessus du lot


Dans un match aussi serré (14 égalisations et 24 changements de leader), il y a toujours un tournant. Parlez-en à Jean-Luc Monschau : « On a eu la chance de recoller tout de suite puis de faire la course en tête ». Dijon venait de boucler la troisième période avec sept points d'avance (50-57) lorsqu'en 1'28 à l'entrée du quatrième quart-temps, dans une ambiance de feu, le SLUC grâce à Cox (3/5 à trois points) égalisa. Jusqu'au coup de sifflet final, le SLUC sans prendre plus de trois points d'écart (64-62, 72-70, 74-74) resta devant malgré trop de pertes de balle, malgré un collectif qui connut trop de ratés et les 12 rebonds offensifs de Dijon. « Globalement on défend bien, très bien sauf pendant ces deux minutes » ajoutera coach Dessarzin.
Auparavant, Nancy trahi par ses shooteurs (Jeff Greer 1/7 et Morandais 3/10 aux tirs) sur la zone dijonnaise, s'en était remis à l'éclectisme de Ricardo Greer (20 pts, 10 rbds, 5 passes) et surtout au talent de Cyril Julian qui allait réussir un match de mammouth, son meilleur match de la saison (35 d'évaluation, le record de la journée) : «On passe à travers en adresse, on n'arrive pas à conclure cinq contre-attaques, Morandais qui est un de nos meilleurs spécialistes aux lancers-francs, est malheureux (1/5) et pourtant on gagne. J'aime ça ! Ce soir, je suis très fier de mes joueurs d'avoir arraché cette victoire » dira Jean-Luc Monschau qui était surtout heureux de s'en être sorti blanc comme neige alors que Samnick avait pris des fautes et mal débuté la rencontre et que Tchicamboud allait vivre pour sa première en Lorraine, une drôle de Saint-Nicolas. L'ex meneur de Cholet finira avec une évaluation négative (-2). Quand le SLUC pourra t-il enfin se reposer sur une paire de meneur en phase ?
Heureusement pour le SLUC, ses cadres ont répondu présent. Cyril Julian a montré en tout cas à son coach qu'il peut encore compter sur lui, que le « Warrior » est encore très vaillant au combat (il y a longtemps qu'on n'avait pas vu Cyril prendre aussi haut des rebonds) même s'il est grand temps que le SLUC se renforce à l'intérieur, qu'il montre une capacité à réagir comme doivent le faire tous les clubs ambitieux que ce soit en Pro A ou en Euroligue. Actuellement, le SLUC joue avec le feu.
Il reste trois jours pour préparer la venue de Sopot et pour rester en vie jeudi soir en Euroligue. Lamayn Wilson est attendu aujourd'hui à Nancy. Il ne sera pas de trop...

Gilles GAIHIER


Est republicain

« En difficulté sur la zone »








• Ricardo Greer : « On se doutait que Dijon jouerait en zone et varierait les défenses sur nous durant tout le match, mais on a joué dur. C'est vrai qu'on a raté des shoots ouverts, et qu'on a eu un petit pourcentage à trois points, mais un succès est un succès. On prend ! On reste en tête du classement et c'est tout ce qui compte. La dernière action ? On voulait jouer sur le pick and roll avec Cyril (Julian), j'ai eu la balle, c'est rentré, voilà. C'est bien si la victoire a été au bout. Je sais que beaucoup disent que je ne joue pas aussi bien (que la saison dernière), mais ce qui m'importe, c'est d'avoir la confiance de mon coach et de mes coéquipiers. S'ils sont contents de la façon dont je joue, c'est tout ce qui importe ».
• Steed Tchicamboud : « On s'attendait à ce que ce soit dur. Les équipes savent qu'on est en difficulté sur la zone, mais je pense que la différence s'est faite sur l'envie. Ce sont des matches qu'on aime jouer ».
• Michel Morandais : « On s'est appuyés sur une meilleure défense au dernier quart-temps, et on s'est montrés un peu plus efficaces contre la zone même si on a raté des shoots ouverts. C'est vrai qu'on a des problèmes sur les zones adverses. Mais cela va s'arranger ».
• Rod Benson : « Ils ont une équipe offensive, nous aussi et on savait que ce ne serait pas facile. On a bien joué ensemble. Personnellement, c'est vrai que je joue peu. C'est la décision du coach mais pour certaines raisons, il a estimé que je pouvais apporter de l'aide sur ce match. J'ai essayé de jouer dur, prendre des rebonds, des écrans... On peut toujours faire mieux, mais ça va... »
• Randoald Dessarzin (coach de Dijon) :
« Mon sentiment ? De l'amertume, forcément. Quand un match se joue sur une possession, on peut refaire l'histoire. On a été permissifs sur une situation de pick and roll, et un joueur qui a énormément de talent comme Ricardo Greer en a tiré profit. On a joué les yeux dans les yeux avec Nancy qui à mon avis n'avait pas abordé le match de la même manière que celui à Rouen... »





8/12/08


Est republicain

Wilson attendu aujourd'hui








• RETOUR. Comme on pouvait s'y attendre, Lamayn Wilson n'était pas sur la feuille de match hier. Reparti aux Etats-Unis en début de semaine suite à un deuil familial, l'ailier fort américain sera normalement de retour en Lorraine aujourd'hui. En attendant, les Nancéiens avaient tous une pensée pour leur coéquipier hier à la sortie des vestiaires.
• BRASSARDS. Dijon n'a pas un mais deux capitaines cette saison. Le staff bourguignon n'a pas voulu trancher entre Damir Krupalija et Zeb Cope en arguant que les deux méritaient tout autant d'avoir le brassard. Mais en match, seul Damir Krupalija assure le capitanat. La Ligue n'accepte en effet qu'un seul capitaine sur la feuille de match.
• BAROUDEUR. Exotique, la carte de visite du meneur dijonnais Eric Chatfield. A 29 ans (il les a eus hier), l'Américain a déjà roulé sa bosse au Liban, en Grèce, en Allemagne, au Qatar, en Turquie puis encore au Koweit. A Dijon, l'Américain connaît son neuvième club pro depuis six ans !
• MATCH NUL. Gentilly a beau être une forteresse difficilement prenable, Dijon s'y est souvent montré à l'aise dans le passé. A tel point qu'avant le face-à-face d'hier, Dijon était un des trois clubs de Pro A avec l'ASVEL et Pau-Orthez à avoir une balance victoires-défaites non déficitaire à Gentilly ! Dijon avait en effet remporté sept matches au Palais des Sports et en avait perdu autant. Mais hier soir, la JDA a rejoint la très large majorité des clubs à avoir plus perdu que gagné à Nancy...
• ANNIVERSAIRES. C'était le week-end des anniversaires au SLUC. L'assistant Cédric Heitz a soufflé ses 35 bougies samedi, alors que le fidèle intendant Roger Garcia a fêté ses 57 ans hier.
• AMAGOU. Victoire de prestige ce week-end pour Pape-Philippe Amagou en Grèce. Malgré une prestation individuelle bien terne de l'ancien nancéien (0 pt, 1 passe et 1 rebond en 22'), son club de Kavala est venu à bout au finish du PAOK Salonique (73-72). Un succès qui permet au promu de s'extirper de la zone rouge.

Est republicain

« Meneur, une grosse responsabilité »








NANCY._ Dans cette dernière minute irrespirable où la pièce pouvait tomber des deux côtés, la délivrance est certes venue des mains de Ricardo Greer. Mais le public de Gentilly se souviendra aussi que quelques secondes plus tôt, John Cox avait fait un bien fou au SLUC en trouvant la mire à mi-distance pour permettre aux Lorrains de prendre trois points d'avance (74-71). Une action de grande classe du meneur américain pour conclure une partie consistante. Hier, l'ancien havrais a livré un de ses matches les plus solides de la saison...
- John, vous attendiez-vous à une partie aussi serrée ?
- On savait que ce serait un match difficile. Dijon a bien joué, a mis des gros shoots en fin de partie. De notre côté, on n'a pas fait un très grand match, ce n'était pas notre meilleur visage. Mais c'est vraiment bon de gagner après trois défaites de suite (NDLR : à Sienne, Rouen et Barcelone). C'est bon pour le moral, pour s'enlever un peu de pression.
- Vous n'avez pas commis les mêmes erreurs dans l'approche qu'à Rouen...
- C'est vrai qu'on a mis davantage d'intensité et qu'on était plus dans le coup même si Lamayn Wilson nous a manqués. On a une pensée pour lui...
- Par contre, vous avez une nouvelle fois souffert face à la zone...
- Le problème de la zone, c'est juste qu'il faut mettre les shoots. Si vous ne les mettez pas, c'est compliqué. On a eu de bons tirs mais on n'a pas réussi à les mettre. C'est comme ça. Pourtant, on travaille la zone à l'entraînement. C'est vrai que cela peut paraître étonnant car on a de gros shooteurs dans cette équipe. Mais ce qui est primordial, c'est de garder une attitude agressive face à la zone.
- Sur le plan personnel, vous avez livré une partie solide. Mais depuis le début de saison, vous avez du mal à retrouver votre impact de la saison dernière au Havre...
- Mais ce sont deux équipes différentes. Au Havre, on n'avait pas autant d'armes dans le jeu. Ici, il y a beaucoup de très bons joueurs. Mes responsabilités ont changé. Mais cela va de mieux en mieux au fur et à mesure que la saison avance.

« Avec Steed on fait un travail OK »


- Vous dites que vos responsabilités ont changé. C'est lié au fait qu'à Nancy, vous êtes meneur quasiment à plein temps ce qui n'était pas le cas au Havre ?
- C'est vrai qu'au Havre, je jouais arrière, parfois ailier... Ceci dit, lors des play-offs, j'avais beaucoup évolué au poste un (meneur) face à Roanne. A Nancy, je joue meneur 95% du temps. C'est la première fois de ma carrière que je joue autant à ce poste. Mais Christian (Monschau, le coach du Havre la saison dernière) m'a aidé à devenir un bon meneur de jeu notamment dans les situations de pick and roll. Cela a facilité la transition.
- En quoi le fait d'être meneur change votre façon de jouer ?
- Il faut être leader sur le terrain, mettre les gars en position. Meneur, c'est une grosse responsabilité. Et puis, il faut rester agressif. Quand vous êtes un arrière shooteur, vous êtes toujours agressif pour tirer, scorer... Mais quand vous êtes meneur, vous devez faire des passes, distribuer le jeu tout en conservant cette agressivité.
- La traction arrière que vous formez avec Steed Tchicamboud est l'objet de certaines critiques depuis le début de saison. Qu'en pensez-vous ?
- Je comprends que les gens ici peuvent se poser des questions sur le fait que je sois meneur quasiment à plein temps alors que ce n'était pas le cas au Havre. C'est leur opinion. Mais j'ai le sentiment que Steed et moi, on fait un travail OK.

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Le tableau de bord de la Pro A











La stat 7


L'ASVEL a le vent en poupe. En s'imposant face à Vichy samedi, le club rhodanien a signé sa septième victoire de suite en Pro A. C'est tout simplement la meilleure série depuis le début de saison. A noter qu'au hit-parade des équipes en forme, Orléans est bien placé puisque le club du Loiret a signé samedi son cinquième succès consécutif.

Points


1. Nichols (Hyères-Toulon) 23,2 ; 2. Gray (Roanne) 22,5 ; 3. Rush (Strasbourg) ; 4. Banks (Orléans) 18,6 ; 5. Wilson (SLUC Nancy) 16,9 ; 6. Skinn (Gravelines) 15,8 ; 7. Sy (ASVEL) 15,7 ; 8. R. Greer (SLUC) 15,2 ; 9. Sommerville (Roanne) 15,1 ; 10. Mbaye (Dijon) 15,1.
• Le carton de la journée : Perincic (Hyères-Toulon) et Rush (Strasbourg) 27.

Rebonds


1. Merriex (Le Havre) 10,4 ; 2. Masingue (Hyères-Toulon) 10,1 ; 3. Vaty (Pau-Lacq-Orthez) 8,6 ; 4. Gray (Roanne) 8 ; 5. Boddicker (Chalon-sur-Saône) 7,9 ; 6. Issa (Vichy) 7,7 ; 7. R. Greer (SLUC) 7,7 ; 8. Lewin (Strasbourg) et Krupalija (Dijon) 7,5 ; 10. Koffi (Le Mans) 7,4.
• La cueillette de la journée : Koné (Roanne) 16.


Passes


1. Reid (Vichy) 7,6 ; 2. Thompson (Le Havre) 7,2 ; 3. Wright (Chalon-sur-Saône) 6,4 ; 4. Sciarra (Orléans) 6,1 ; 5. Jeanneau (ASVEL) 5,3 ; 6. Draper (Hyères-Toulon) 5,1 ; 7. Pellin (Roanne) 5 ; 8. Houston (Rouen) ; 9. Reynolds (ASVEL) ; 10. Skinn (Gravelines) 4,1 ; 12. R. Greer (SLUC) 4.
• Le total de la journée : Reid (Vichy) et Thompson (Le Havre) 8.


Evaluation


1. Gray (Roanne) 25 ; 2. Wilson (SLUC) 20,3 ; 3. Nichols (Hyères-Toulon) 19,7 ; 4. Krupalija (Dijon) 19,2 ; 5. Banks (Orléans) 18,8 ; 6. Rush (Strasbourg) 18,4 ; 7. Sy (ASVEL) 18,3 ; 8. R. Greer (SLUC) 17,7 ; 9. Vaty (Pau-Lacq-Orthez) 17,6 ; 10. Risacher (Chalon-sur-Saône) 16,6.
• Le total de la journée : Julian (SLUC Nancy) 34.


La prochaine journée


Vendredi 12 décembre : Orléans - ASVEL (20h30, en direct sur Sport +).
Samedi 13 décembre : Vichy - Le Havre ; Pau-Lacq-Orthez - Le Mans ; Dijon - Besançon ; Cholet - Hyères-Toulon ; Rouen - Gravelines ; Chalon-sur-Saône - Roanne (tous à 20h).
Dimanche 14 décembre : Strasbourg - SLUC Nancy (16h).




8/12/08


Est republicain

Pro A (10e journée) - SLUC Nancy-JDA Dijon : 76-74
De très gros regrets...


Au terme d'une partie d'une très grosse intensité, la JDA a concédé une troisième défaite consécutive en s'inclinant hier, à Nancy. Battus sur le fil, les Dijonnais ont toutefois montré un bien meilleur visage et auraient même pu l'emporter.
Ils ont failli refaire le coup de l'an dernier. Il s'en est fallu d'un rien pour que les Dijonnais ne repartent du palais des Sports de Gentilly avec une nouvelle victoire face aux champions en titre. D'un shoot de Ricardo Greer à quatre secondes de la fin offrant finalement la victoire aux Nancéiens (76-74). Mais que le combat fut intense, dans une rencontre ayant vu vingt-quatre changements de leader !
Si la défaite est cruelle pour la JDA, les hommes de Randoald Dessarzin ont à nouveau prouvé, après la victoire face au Mans, qu'ils avaient les moyens de rivaliser avec les meilleurs. Reste maintenant à trouver cette régularité qui leur fait encore trop souvent défaut. « Il y a beaucoup d'amertume après cette défaite, mais on est en net progrès », confiait ainsi l'entraîneur bourguignon après la rencontre, satisfait malgré tout de voir son équipe jouer « les yeux dans les yeux avec Nancy ».
Car en effet, le SLUC et la JDA se sont rendu coup pour coup, de la première à la dernière minute du match. D'entrée, Cyril Julian, par deux paniers intérieurs consécutifs, signifiait aux Dijonnais que l'après-midi n'allait pas être de tout repos. Mais en ce début de match, les Dijonnais ont du répondant, par Krupalija à trois points et un Chatfield inspiré (11-12 à la 5e). Défensivement, les hommes de Randoald Dessarzin sont présents et rivalisent avec les Ricardo Greer, Julian, Samnick et consorts. Mieux, ils dominent le rebond, avec huit prises offensives dans le premier quart, ce qui leur permet de faire la course en tête. Les hommes de Randoald Dessarzin vont même compter huit points d'avance au milieu du deuxième quart-temps (24-32 à la 14e), grâce à deux contre-attaques de M'Baye et un panier primé de Cope.
Mais comme à chaque fois que Dijon a voulu s'échapper, Nancy a su trouver les ressources pour toujours recoller (38-39 à la mi-temps). Surtout grâce à un Cyril Julian des grands jours, ou encore à un John Cox en réussite.
Et Ricardo Greer dégaina...
Pourtant, les Bourguignons mettaient tout leur cœur dans la bataille, à l'image de Krupalija, mais aussi de Sanders et d'un Cope agressif en défense. Alternant la zone et l'individuelle, Randoald Dessarzin prenait un malin plaisir à faire déjouer les shooteurs nancéiens, Michel Morandais ou Jeff Greer. « On les a gênés avec nos changements défensifs, la preuve, c'est qu'on a réussi à garder Nancy, meilleure attaque de Pro A, à 76 points dans sa salle », confirmait le technicien suisse. « Le seul bémol est d'avoir encaissé 26 points dans le dernier quart... ».
Car voilà bien le tournant du match (voir ci-dessous). Alors que la JDA virait à nouveau en tête à la fin du troisième quart (50-57), elle allait gâcher tous ces efforts en moins de deux minutes (57-57 à la 32e). Dès lors le chassé-croisé allait se poursuivre jusqu'aux toutes dernières secondes. M'Baye pensait d'abord arracher la prolongation d'un trois points plein de sang-froid (74-74) à quinze secondes de la fin. Mais c'était encore trop de temps pour Ricardo Greer qui s'en allait crucifier de vaillants Dijonnais.
De notre envoyé spécial à Nancy, Guilhem GEORGE

Le Bien Public

Vous avez pensez quoi du trio arbitral ?

Le chef Bruno Gasperin est un vrai acteur celui là... il faut le voir style caméra isolée !!! Des gestes franchement à la limite du cinéma et il doit pas se prendre pour une M... Moi il m'a tellement gonflé qu'à un moment je n'avais l'oeil que sur lui... au moment en plus où sur des lancers, il répondait par geste au public qui l'asticotait !!! De même à la fin sous les huées de la tribune E4... il a fait un petit geste style "fermez vos gueules..."
C'est pas bien Monsieur de se mettre au niveau du public quand on a pas assuré le minimum syndical. Il faut accepter les quolibets qui n'étaient même pas des cris de déception (puisqu'on avait gagné...) mais plutôt une critique du niveau de l'arbitrage !

Et puis il y avait le petit blond (j'ai longtemps hésité pour savoir si c'est un homme ou une fille, tellement la taille est fine !). Alors lui aussi c'était pas mal dans son genre... mais ce doit être un petit jeune car je ne l'avais jamais vu il me semble... certaines de ses décisions m'ont parues incroyable...

Bon, hier on s'est fait peur tout seul et notre maladresse aux shoots à 3pts notamment et aux lancers ont failli nous coûter cher... mais une fois de plus on a pas été très bien arbitré et cela a finalement énervé tout le monde...
L'anti sportive de Cox quand il perd le ballon je veux bien (quoi qu'elle est quand même sévère car je pense qu'il essaye vraiment de reprendre la balle en accrochant son adversaire)... mais le pire c'est que sur l'action suivante, il se fait arracher le bras par Diabaté de façon bien plus rude et qui sur l'action n'a pas du tout hésité...et méritait au moins la même sanction... que nenni !

C'est ce genre de faute qui énerve tout le monde...

Après il faut pas s'étonner d'être hué...

Jacques SANTINI a écrit:

Vous avez pensez quoi du trio arbitral ?

Le chef Bruno Gasperin est un vrai acteur celui là... il faut le voir style caméra isolée !!! Des gestes franchement à la limite du cinéma et il doit pas se prendre pour une M... Moi il m'a tellement gonflé qu'à un moment je n'avais l'oeil que sur lui... au moment en plus où sur des lancers, il répondait par geste au public qui l'asticotait !!! De même à la fin sous les huées de la tribune E4... il a fait un petit geste style "fermez vos gueules..."
C'est pas bien Monsieur de se mettre au niveau du public quand on a pas assuré le minimum syndical. Il faut accepter les quolibets qui n'étaient même pas des cris de déception (puisqu'on avait gagné...) mais plutôt une critique du niveau de l'arbitrage !

Et puis il y avait le petit blond (j'ai longtemps hésité pour savoir si c'est un homme ou une fille, tellement la taille est fine !). Alors lui aussi c'était pas mal dans son genre... mais ce doit être un petit jeune car je ne l'avais jamais vu il me semble... certaines de ses décisions m'ont parues incroyable...

Bon, hier on s'est fait peur tout seul et notre maladresse aux shoots à 3pts notamment et aux lancers ont failli nous coûter cher... mais une fois de plus on a pas été très bien arbitré et cela a finalement énervé tout le monde...
L'anti sportive de Cox quand il perd le ballon je veux bien (quoi qu'elle est quand même sévère car je pense qu'il essaye vraiment de reprendre la balle en accrochant son adversaire)... mais le pire c'est que sur l'action suivante, il se fait arracher le bras par Diabaté de façon bien plus rude et qui sur l'action n'a pas du tout hésité...et méritait au moins la même sanction... que nenni !

C'est ce genre de faute qui énerve tout le monde...

Après il faut pas s'étonner d'être hué...

Le petit blond est en fait une grande blonde qui débute dans l'arbitrage au plus haut niveau et qui est une ancienne joueuse de haut niveau : Carole DELAUNE (MONDEVILLE notamment).

en tout cas dans l'est ces derniers jours, le message est bien passé, l'ER ne veux pu de benson . Tout les jours il y a des piques du style il a pas le niveau, il a rien a foutre la...

Y a pas que l'ER