[ProA - J14] SLUC Nancy 92 (49) - (36) 72 ELAN Chalon/Saône

Le chantier de janvier


Les lumières de l'Euroligue se sont éteintes. L'équipe va désormais devoir se retrousser les manches et se lancer à l'assaut des objectifs qui restent à sa portée.







NANCY._ Et si le plus dur commençait aujourd'hui... Pour sa première saison en Euroligue, le SLUC aura eu au moins un mérite : il a vécu dans l'illusion d'une qualification jusqu'à la dernière journée. Mais plus l'espoir se prolonge, plus le réveil est douloureux lorsque la page se tourne. Eliminé depuis des lustres, Le Mans a eu le temps d'évacuer les aigreurs, de crever les abcès. Parce que la machine était enrayée, parce que certaines attitudes étaient douteuses, le jeune président Christophe Le Bouille n'a pas hésité à taper du poing sur la table. La semaine dernière, Nancy a pu juger sur pièces des progrès du convalescent sarthois. « Il va falloir faire le deuil », soupirait Jean-Luc Monschau, mercredi soir. « Si on veut faire un autre essai en Euroligue, ça passe par le championnat. Il va falloir se retrousser les manches. » « Il faut se remotiver », enchaînait Cyril Julian. « Nous devons avoir une réaction d'orgueil sur les prochains matches et montrer dans le championnat de France que l'on mérite de jouer à nouveau l'Euroligue. J'espère que l'on va savoir utiliser cette expérience... »
Jusqu'ici, l'effet Euroligue a surtout agi comme un révélateur impitoyable des lacunes et des faiblesses du SLUC. A tous les niveaux. Sur le plan collectif, où les insuffisances nancéiennes ont systématiquement pris des proportions sur la scène européenne. Et sur le plan des individualités, dont la plupart n'ont pas eu l'impact escompté. « Ceux qui avaient déjà joué l'Euroligue ont su se mettre dedans », poursuit Cyril Julian. « Et ceux qui ne connaissaient pas le niveau ont pu constater que c'était plus difficile que prévu. »

Semaine des As Coupe de France...


Quant à l'adresse nancéienne, elle s'est complètement délitée face aux défenses des clubs européens (47 % à 2 points contre 56 % en ProA ; 29 % à 3 points contre 36 % en ProA et 64 % aux lancers contre 67 % en ProA). Autant de faillites qui ont poussé le SLUC vers la sortie, dans une poule où trois équipes étaient bien intouchables, mais où les deux autres n'étaient ni plus fortes, ni plus riches. Que l'expérience serve pour la suite, nous dit-on... Or, aujourd'hui, on a bien du mal à capter l'once d'une onde positive du côté de Gentilly. N'oublions pas que le SLUC reste à ce jour sur six défaites consécutives (toutes compétitions confondues) et que nous n'avons pas découvert mercredi soir les limites du collectif nancéien, ses pannes d'adresse récurrentes, ses errements défensifs, sa propension à se laisser piétiner sans révolte... Les lumières de l'Euroligue se sont éteintes. Et on a un peu le sentiment que le SLUC est face à un chantier de grande ampleur. Il va désormais disposer de semaines complètes pour dispenser les soins que Jean-Luc Monschau appelle de ses vœux. Quant au staff, il va devoir remobiliser ses troupes autour d'objectifs communs. Et vite. Car la fin du mois de janvier est lourde d'enjeux. Dans les jours qui viennent, Ricardo Greer et ses coéquipiers vont gratter leur ticket pour la Semaine des As, pour les huitièmes de finales de la Coupe de France. Ils pourraient également jouer leur survie dans la course à la première place de la saison régulière. Les objectifs ne manquent pas. La réaction du champion est attendue avec impatience...

Thomas SIMON


16/01/09


Est republicain

Match très important pour le SLUC qui doit absolument rebondir. Et s'il avait la pression mercredi soir, qu'est-ce que ce sera demain soir ! Parce que là, défaite interdite non seulement pour le moral des troupes mais aussi sur un plan strictement comptable.

Samnick sera-t-il rétabli pour ce match?
Car sans vouloir faire offense à Akin et Zaki, il serait bien utile sur ce match.

C'est vrai que les défenses sont importantes en EL pour faire baisser le pourcentage aux LF...

Vu la morosité ambiente (réactions sur le Forum, articles dans l'Equipe, Dessin ornant la première page de ce forum....)

Une victoire n'est que envisageable en cas de défaite les gens vont nous faire une dépression...

muggsy54 a écrit:

Samnick sera-t-il rétabli pour ce match?
Car sans vouloir faire offense à Akin et Zaki, il serait bien utile sur ce match.

Tu oublies Wilson.

Expatried SlucFan a écrit:

Vu la morosité ambiente (réactions sur le Forum, articles dans l'Equipe, Dessin ornant la première page de ce forum....)

Je l'avais pas vu Sûrement trop critique pour être sur le site-off' ^^

Interview de Steed Tchicamboud dans le journal de Saône-et-Loire

Eliminés de l'Euroligue après leur défaite (79-103) face à Sienne, les Nancéiens restent sur six défaites toutes compétitions confondues. Mais le meneur lorrain,Steed Tchicamboud, dédramatise avant la réception de son ancienne équipe.

Steed, qu'est-ce qui est le plus dur ? De se réveiller en se disant que l'Euroligue c'est terminé où de l'avoir quittée sur une dernière grosse défaite à domicile ?
« Le plus dur, c'est surtout de voir qu'on n'est pas bien dans notre basket. Quand on voit le potentiel qu'on a, pfff (il souffle ) ... Maintenant, notre qualification, je ne pense pas que ce soit sur ce dernier match qu'on l'ait perdue. Si Sienne n'a perdu que deux matches depuis le début de la saison, c'est qu'il y a une raison. Où on a raté le coche, c'est à Kaunas. La vraie déception elle est là. Surtout qu'on avait, je pense, les moyens pour accéder au Top 16. C'est une grosse déception. Vis à vis de beaucoup de gens, comme Cyril (Julian) par exemple dont on ne sait pas s'il sera encore avec nous la saison prochaine, on espérait que l'aventure se termine autrement. »

C'était ta première participation à l'Euroligue. Quel bilan personnel en retires-tu ?
« J'avais pas mal d'appréhension par rapport à ça au départ, ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à me lâcher au début. Après j'ai prouvé sur quelques matches que j'avais le niveau. Mais, en décembre, j'ai connu des problèmes familiaux qui m'ont pas mal perturbé. Je ne veux pas me retrancher derrière ça ; mais si j'avais eu toute ma tête pour penser à l'Euroligue, je pense que je l'aurais terminée encore mieux que je l'ai fait. »


En championnat le SLUC n'est guère plus fringant ces derniers temps, si bien que ce match face à Chalon devient déjà presque vital...
« (Il coupe) ... Vital je ne sais pas. Mais c'est vrai que le plus important dans l'immédiat, c'est d'assurer la qualification pour les As. L'importance de ce match, elle est surtout là. Car se remettre à l'endroit, je pense qu'on a le temps de le faire après. Maintenant qu'on va repasser à un match par semaine, on va avoir plus de temps pour travailler. Avec tous les joueurs qu'on a, l'équipe possède un très gros potentiel. Et même si aujourd'hui, dans la situation où on est, on ne peut se permettre de prendre personne à la légère, on sait que ça va repartir un jour. »

« Wright me fait penser à Stanley Jackson »

Il n'y a donc pas de crise comme certains le prétendent ?
« De l'intérieur, je peux vous affirmer que l'équipe ne vit pas du tout en situation de crise. Le coach et le président nous font confiance et ont confiance dans le potentiel des joueurs qu'ils ont choisis. C'est vrai que l'équipe se cherche encore ; on défend mal et on ne joue pas très bien en attaque. Mais le jour où cela va repartir pour de bon, je pense que cela va faire mal car on a vraiment des joueurs à très gros potentiel »

Tu étais présent au Colisée samedi pour assister au succès (101-66) de l'Elan sur Rouen. Que t'inspires cette équipe chalonnaise ?
« J'aime bien le style de jeu et la façon dont elle joue. Il y a un bon meneur (Zack Wright), un bon groupe. Maintenant par rapport à l'équipe de Rouen qui nous avait battus (85-78), il manquait deux joueurs majeurs (Ndlr : Houston et McClarck) . On sait aussi que Chalon ne joue pas de la même façon à domicile et à l'extérieur. On va les respecter comme on le fait avec toutes les autres équipes. Mais si on fait le job comme on doit le faire, il n'y a pas de raison que cela ne se passe pas bien. »

Qu'est-ce que tu penses d'un joueur comme Zack Wright que tu va trouver sur ta route samedi ?
« C'est un bon joueur qui aime jouer en percussion. Il me fait un peu penser à Stanley (Jackson), le shoot en moins... Par contre, il est moins cheval fou ; il sait garder son contrôle en toutes circonstances. Je pense que s'il possédait un shoot plus fiable, ce serait certainement le meilleur meneur du championnat »

On t'annonce légèrement blessé à une cheville pour ce match face à l'Elan. Qu'est-ce qu'il en est exactement ?
« Je me suis donné une petite entorse face à Sienne, mais rien de bien grave. Je ne me suis pas entraîné hier (jeudi) pour ménager ma cheville et privilégier les soins. Mais pour samedi, il n'y a pas de problème, cela devrait y faire ! »

Propos recueillis par Pierre Desbois

lien : http://www.lejsl.com/sports/basket/20090116.JSA1606.html

Pro A (14e journée) : SLUC - Chalon, ce soir (20 h), à Gentilly

Au rebond et vite !


Face à Chalon, le SLUC doit tourner définitivement la page de l'Euroligue. Et mettre un terme à une série de six défaites consécutives.





NANCY._ Retour au calme à Gentilly. Avec une légère gueule de bois de lendemain de... défaite, les Nancéiens se sont remis à plancher sur le quotidien du championnat de France. Les tee-shirts blancs ont été remballés, les cotillons nettoyés et les lumières de l'Euroligue se sont définitivement éteintes.
Dans les têtes, la page n'est sans doute pas encore complètement tournée. Juste une question de jours. En pratique, le SLUC ne va pas avoir à changer tout de suite ses habitudes. Jusqu'à vendredi prochain, il va continuer à vivre au rythme de deux rencontres par semaines (Nancy affrontera Orléans mardi en coupe et vendredi en championnat). « On ne s'en plaint pas, c'est ce que l'on voulait. Nous aurions même souhaité poursuivre à ce rythme pendant quelques semaines... », avoue un Jean-Luc Monschau d'autant moins inquiet qu'il devrait bénéficier de l'intégralité de son effectif, ce soir.

Six défaites série en cours


Le rêve de jouer les prolongations sur la scène européenne s'est envolé. Ne laissant derrière lui que quelques bons souvenirs... et une série de six défaites consécutives en cours. Dont trois en championnat de France (contre Strasbourg, Le Mans et Vichy), ce qui n'était plus arrivé au SLUC depuis le mois d'avril 2005. Autant dire que la grosse fessée reçue mercredi soir face au champion d'Italie n'est pas la seule raison pour laquelle l'équipe de Jean-Luc Monschau doit vite réagir.
« Ces mauvaises séries sont aussi dues au hasard du calendrier », estime l'entraîneur nancéien. « Si entre deux déplacements compliqués, à Strasbourg et au Mans, vous perdez à domicile, ça devient vite une mauvaise série... A nous de nous remobiliser très vite sur les objectifs à venir. Avec l'Euroligue, quelque chose s'est achevé mercredi. Mais ce n'est qu'une étape. Il reste maintenant quatre ou cinq mois de compétition dont les enjeux sont importants ». Et multiples.
Il y a d'abord la course à l'échalote en saison régulière. Le SLUC est bien placé pour savoir à quel point l'avantage du terrain jusqu'à la finale est précieux, voire vital. Or, seule la présence dans le top 2 l'offre.
Aujourd'hui, Nancy navigue à deux victoires de la deuxième place (Villeurbanne) et à quatre victoires du leader (Orléans, qui compte un match de plus). La course est lancée...
Il y a la Coupe de France, ensuite. Objectif que le SLUC ne peut se permettre de négliger, d'autant qu'il figure dans une moitié de tableau plutôt favorable. Au moins jusqu'en quart de finale, où il pourrait d'ailleurs croiser Chalon. Mais avant cela, il faudra s'imposer à Orléans.

« Une réaction d'orgueil »


Enfin, il y a la Semaine des As. Sujet plus que jamais à l'ordre du jour. Pour composter son billet, le SLUC a besoin d'une victoire lors des deux derniers matches de la phase aller. Une préoccupation dont les Nancéiens seraient débarrassés s'ils s'imposaient ce soir, face à Chalon, qui court lui aussi après une qualification.
« Nous devons avoir une réaction d'orgueil lors des prochains matches », prévenait Cyril Julian, mercredi soir. Et ce dès ce soir. Car si les « sunlights » de l'Euroligue se sont éteints, les enjeux restent énormes. Et cette fois, ils sont largement à la portée du SLUC.

Thomas SIMON


17/01/09


Est republicain

« On ne joue pas au football... »








- Gregor Beugnot, pour Nancy comme pour Chalon, la qualification pour la Semaine des As est l'un des enjeux de cette rencontre. Comment jugez-vous votre situation ?
- Malheureusement, cela ne dépend pas que de nous. Le panier-average risque d'être important. Comme Roanne avait perdu lourdement à Vichy la veille (81-55), on a essayé de mettre un maximum de points à Rouen, samedi dernier (101-66). De toute façon, il faudra vraisemblablement battre Strasbourg la semaine prochaine... et éviter de prendre un gros éclat à Nancy, demain (ce soir). Mais nous n'aurons pas forcément les cartes en mains.
- La Semaine des As est un objectif auquel vous tenez particulièrement ?
- Ne pas se qualifier ne constituerait pas un drame en soi. Mais ce serait surtout une récompense pour ce groupe que nous avons construit pour deux ans, voire plus. Cela ne pourrait qu'être bénéfique au niveau de l'expérience, de la maturité, dont nous manquons encore. Quoi qu'il en soit, si on ne se qualifie pas, ce ne sera pas à cause du match contre Nancy...
- Vous faites allusion à votre parcours à l'extérieur jusqu'à présent (une victoire et cinq défaites) ?
- C'est un problème récurrent. C'est vrai que nous nous sommes déplacés chez de grosses équipes. Mais nous avons été si souvent dans le match, à Villeurbanne, à Cholet... C'est sans doute cette jeunesse, ce manque d'expérience qui nous joue des tours. J'ai le sentiment qu'à domicile on joue pour gagner, alors qu'à l'extérieur, on joue pour ne pas perdre. Le problème, c'est qu'on ne joue pas au football...
- Devant votre télé, vous avez vu le SLUC souffrir régulièrement en Euroligue. Est-ce que cela donne des idées ?
- Voir les matches des équipes d'Euroligue toutes les semaines nous permet effectivement d'avoir plus de matière, plus d'occasions de voir ce que l'on peut exploiter. Mais à la différence d'autres équipes de Pro A, nous, nous arrivons alors que le SLUC est éliminé. Psychologiquement, les Nancéiens étaient dans deux compétitions, jusqu'à présent. Parfois, même inconsciemment, il y a un léger délaissement du championnat au profit de l'Euroligue. Aujourd'hui, les Nancéiens sont sans doute sous le coup de la déception, mais ils vont aussi afficher la volonté de réagir...
- Comment jugez-vous le parcours du SLUC et plus généralement celui des clubs français en Euroligue ?
- Je ne suis pas sûr que ce soit complètement la faute du basket français. D'abord, dans le recrutement, on ne passe pas en premier. Lorsqu'on a l'étiquette « club d'Euroligue », les agents consentent tout de même à nous laisser certains joueurs. Mais ces joueurs-là viennent-ils réellement pour s'investir dans le projet du club ou pour se servir de la vitrine qu'est l'Euroligue ? J'ai le sentiment que l'on essaie trop de construire des effectifs spécifiquement pour l'Euroligue, au lieu de se préoccuper de la continuité et des principes de jeu. Peut-être que l'on y perd une certaine dynamique de groupe. Dans la plupart des équipes, j'ai l'impression que la dynamique était meilleure lors de l'année qui a précédé la saison d'Euroligue. On veut peut-être trop bien faire...

Propos recueillis par T.S.


17/01/09


Est republicain

La quinzième édition sur les rails








NANCY._ Pour les premiers dribbles et les premiers shoots du challenge traditionnel, il faudra attendre le redoux (début avril). Les écoles et collèges vont en revanche entrer dans la danse très bientôt.
Hier matin, dans les salons du palais des sports de Gentilly, le coup d'envoi de la quinzième édition du challenge Batigère a été donné en présence de l'équipe du SLUC au grand complet. L'occasion de rappeler à quel point cette manifestation itinérante (23 villes concernées pendant trois mois) et qui rassemble 4.000 joueurs fait désormais pleinement partie du paysage basketballistique lorrain. Signe de son succès grandissant, il va même s'exporter pour la première fois hors de la région cette année (en Bourgogne). Quant à la finale, elle aura lieu le 29 avril prochain, à Jœuf, en présence de Séan, champion du monde de freestyle foot. Le jeune artiste parisien sera d'ailleurs sur le parquet de Gentilly ce soir pour animer les temps morts de la rencontre SLUC - Chalon.
Est republicain

Cherche succès à l'extérieur








NANCY._ L'Elan Chalon se présentera au complet à Nancy, si l'on excepte évidemment l'arrière Dewayne Jefferson, blessé de longue date (tendon d'Achille) et qui a repris la course il y a quelques jours.
Emmenée par ses leaders offensifs Brian Boddicker (16,6 points et 7,5 rebonds), Darnell Harris (12,5 points), Stéphane Risacher (11,3 points) et Philippe Braud (11, 2 points), l'équipe dirigée par Gregor Beugnot espère décrocher en Lorraine sa deuxième victoire de la saison à l'extérieur. Jusqu'ici, seul le déplacement chez la lanterne rouge paloise lui a souri, alors que Zack Wright, l'une des belles surprises de ce championnat de France et ses coéquipiers sont rentrés bredouilles de leurs autres voyages, compliqués pour la plupart (au Mans, à Cholet, à Villeurbanne, Toulon et Gravelines).
La chasse aux gros continue ce soir à Gentilly. Avec plus de réussite ?
.

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

SLUC, redresser la barre

Après six défaites d’affilée dont trois en championnat, et avant de défier l’ogre orléanais, il serait bon de taper du poing sur la table face à Chalon. L’entraîneur Jean-Luc Monschau réfute pression et inquiétude.
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Malgré la sortie européenne assez funeste, malgré les six revers consécutifs toutes compétitions confondues, malgré les quatre dérapages lors des cinq derniers matches de championnat, Jean-Luc Monschau a décidé de caresser la sérénité dans le sens du poil. C’est vrai que depuis son arrivée à la tête du SLUC, la formation de l’entraîneur nancéien a toujours vécu un trou d’air avant d’atteindre le septième ciel !

Son regain d’optimisme est peut-être lié au retour des blessés : «Oui, on devrait se retrouver au complet. Ce qui ne nous était pas arrivé depuis une éternité. Mais être présent ne signifie pas être au maximum de ses possibilités. Nous sommes encore prisonniers d’un enchaînement court des rencontres : une tous les trois jours. On ne regrette rien cependant. Mieux, si nous avions pu prolonger cette difficulté de calendrier de six semaines (avec la qualification pour le Top 16 de l’Euroligue), on l’aurait accepté volontiers.» Ce rythme infernal persistera encore la semaine prochaine au travers d’une double confrontation épineuse contre le leader Orléans : mardi en coupe de France, vendredi en championnat. Si les Lorrains parviennent à passer ce triptyque (avec le duel d’aujourd’hui) de l’angoisse, plus d’un poussera un soupir de soulagement.
Est-il pourtant si aisé «de faire le deuil» de cette magnifique Euroligue ? «Nous n’avons pas effectué de travail spécifique, insiste Jean-Luc Monschau. On a simplement partagé nos convictions et redéfini nos objectifs. Il faut très vite tourner la page. C’est une nécessité de se remobiliser pour le reste de la saison. Nous avons disputé trois mois de compétition internationale, il nous en reste quatre en France. Avec des enjeux importants». Notamment un nouveau titre qui serait synonyme… d’Euroligue. «Ce n’était qu’une étape.» Sous-entendu, le bon pain abonde sur la planche : remonter au classement pour aborder au mieux les playoffs, remporter la coupe de France ou la Semaine des As…

Tout s’explique

Le mentor de Gentilly chasse les nuages bas tout en se défendant d’un moral amoindri. «L’Euroligue ? C’est le revers de la médaille. Faut-il encore l’avoir cette médaille ! Je rappelle que nous étions à deux minutes du Top 16 (à Kaunas, Nancy menait encore à la 38e minute). Pour une première saison, c’est plutôt positif.» Donc, aucune raison de se morfondre. Même en possédant une défense donnant des signes extérieurs de faiblesse et en alignant une série de défaites ? «Une succession de hasards. On encaisse 105 points à Kaunas, mais c’était tactique pour les deux équipes. Et quand on perd trois fois de suite, cela peut s’expliquer parce que nous sommes déplacés à Strasbourg et au Mans où il est difficile de s’imposer. Il suffit de perdre entre ces deux voyages pour établir une mauvaise série.»
N’empêche, après avoir dominé péniblement Dijon, lâché du lest contre Vichy, craqué (naturellement) contre Sienne, voici venu le moment de redresser la barre en accueillant les imprévisibles Chalonnais du rusé Greg Beugnot : «Oui, ils ont de bons tireurs à 3 points. Quand ils les mettent, ils sont difficiles à stopper.» Jean-Luc Monschau ne s’étendra pas davantage. Comme adversaire, il a connu pire. Et en ce moment, le plus grand ennemi réside sans doute dans les têtes inconstantes de ses hommes…

Alain THIÉBAUT.

Publié le 17/01/2009
Republicain lorrain

Pro A (14e journée) : Nancy - Elan Chalon
Basket-ball


En mal de temps de jeu au sein d'une rotation chalonnaise où il est désormais confiné au banc, Moussa Badiane aura à cœur de prouver face au club qui l'a formé que l'Elan peut toujours compter sur lui.
Cinq petites minutes à Gravelines. Pas une de plus, pas une de moins, lors du festin chalonnais (101-66) face à Rouen. Depuis la trêve, Moussa Badiane se nourrit de rapines. De quelques bribes de match, grappillées par-ci par-là.
Placé sur la même ligne que Jérôme Schmitt en début de saison, l'ancien Clermontois n'a de cesse, depuis, de voir son temps de jeu se réduire, telle une peau de chagrin. Promu « starter » pour la réception d'Orléans (65-59), le cadet des frères Badiane n'a plus connu pareil honneur depuis, et doit désormais se contenter d'un rôle de rotation avec un temps de jeu, nettement revu à la baisse (Ndlr : 6 min de moyenne sur les cinq derniers matches contre 13,3 mn sur les cinq premiers de la saison).
« Même si, du fait de leur manque de densité et de volume, on ne leur demande pas forcément la même chose que d'autres équipes, nos intérieurs ont des obligations à remplir, justifie Gregor Beugnot. Ils ont un boulot à faire et, à partir du moment où ils le remplissent correctement, ils jouent. Le problème avec Moussa c'est que, en ce moment, il n'est pas du tout rentable dans ce qu'on lui demande. La confiance en lui, elle est toujours là, et Moussa le sait… Mais, poursuit l'entraîneur chalonnais, un coach n'est pas là non plus pour faire des cadeaux et j'attends désormais de lui, comme de tous nos intérieurs, qu'ils renvoient l'ascenseur ».

« Avec Julian, on va avoir du boulot ! »;
Face à une équipe nancéienne solidement charpentée à l'intérieur, les Chalonnais auront une belle occasion de le faire ce soir en Lorraine. « C'est typiquement le genre de match, admet Moussa Badiane, où nous les intérieurs on sait qu'on va avoir du boulot. Avec Cyril Julian, qui est un des poids lourds du championnat, Akin Akinbala, Lamayn Wilson ou encore Victor Samnick, ils ont beaucoup de bons joueurs dans la raquette. Si on veut avoir une chance, il faudra pourtant qu'on arrive à verrouiller notre raquette » poursuit l'ex-Nancéien qui a conservé de nombreuses attaches de ses deux passages en Lorraine.
« Cela me fait toujours plaisir de retourner là-bas, confirme Moussa qui espère bien avoir l'occasion de « ferrailler » ce soir sous le cercle avec Cyril Julian, son coéquipier lors de la saison 2005-06. « Quand on le voit jouer, souligne-t-il, admiratif, on se dit que le basket c'est quelque chose de facile. Il est toujours bien placé, il fait les bons écrans, il joue très dur, avec lui on est obligé d'être concentré en permanence car on a toujours l'impression qu'il va être « ouvert » et qu'il va marquer ».

« La confiance ça se regagne doucement »;
Même s'il ne s'attend pas du jour au lendemain à jouer ne serait-ce qu'une vingtaine de minutes, l'intérieur chalonnais se tiendra prêt quoi qu'il arrive à monter au feu face à son club formateur. « C'est vrai que, sur un plan personnel, ce n'est pas évident pour moi en ce moment, souffle-t-il ; comme tout compétiteur, j'aimerais être plus impliqué dans l'équipe. Mais, chaque jour, je donne le meilleur de moi-même à l'entraînement pour commettre le moins d'erreurs et faire en sorte d'être le plus rentable possible quand le coach fait appel à moi. La confiance en soi, ça se regagne doucement, avoue-t-il ; avec le coach je sais que c'est la même chose et que je dois prouver ». Même si c'est pas après pas, Moussa Badiane est bien décidé à y arriver.



Pierre Desbois
Le journal de Saône et Loire

Le match
Les As en ligne de mire


Postulants tous les deux à une qualification pour la Semaine des As (19 au 22 février au Havre), le SLUC comme l'Elan ont besoin d'une victoire pour assurer leur participation à ce désormais traditionnel rendez-vous de la mi-saison.
« On ne doit rien attendre de la part des autres équipes » souligne Gregor Beugnot dont la formation, à égalité de victoires avec Strasbourg et Roanne, est pour l'instant en ballottage défavorable (- 12) avec les Alsaciens, mais très favorable (+ 53) par rapport aux Roannais.
« Si on veut aller aux As, le mieux c'est de ne compter que sur nous-mêmes, poursuit le coach chalonnais ; c'est pour ça qu'on doit se rendre à Nancy avec l'idée de réaliser un exploit. Maintenant, je ne suis pas convaincu que ce soit le meilleur moment pour y aller. Car même s'ils traversent une mauvaise passe (Ndlr : six défaites consécutives dont trois en championnat) je crains plus une révolte de leur part qu'une acceptation de leur situation actuelle. Ou alors cela voudrait dire qu'ils se mettent en crise ! ».
Humilié (79-103) chez lui mercredi par les Italiens de Sienne, le SLUC joue en effet gros sur ce match face à l'Elan. Avant de se rendre deux fois en l'espace d'une semaine à Orléans, mardi pour le compte des 16es de finale de la Coupe de France, puis samedi prochain pour le compte de la 15e et dernière journée aller, les Lorrains ont en effet besoin d'une victoire pour assurer définitivement leur présence aux As.
« L'importance de ce match, elle est surtout là », résume l'ancien Chalonnais et Autunois Steed Tchicamboud, qui devrait finalement tenir sa place ce soir en dépit d'une légère entorse à la cheville gauche ; car se remettre la tête en place, maintenant que l'Euroligue n'est plus là et qu'on va vraiment avoir le temps pour travailler, on a le temps de le faire après ».
Pour le SLUC, qui s'aligne au complet avec le retour de Samnick, absent face à Sienne et au Mans, il n'en demeure pas moins que le temps commencer à presser.
Partis en Lorraine hier à 15 h 30 avec un groupe de dix joueurs, les Chalonnais se sont, eux, entraînés sur place à leur arrivée. En l'absence de Nicolas Lang, au repos en raison d'une pubalgie, c'est Majid Naji qui complète le groupe.
q Ce soir, 20 h, palais des sports Jean-Weille à Nancy. Match espoirs à 17 h 15

Pierre Desbois
Le journal de Saône et Loire
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OUF!!!Danke schon Bacou

QUel talent !!

complet, rapide...

Bravo et merci Bacou, se réveiller avec un café pour lire tout ça, c'est géniaL

Bref si on perd c'est à cause de leurs réussite à 3 pts.

Oui ce soir c'est un match important.

L'équipe va devoir montrer ce qu'elle a dans le ventre. Il faut en effet réagir et remporter ce match si possible avec la manière.

Car Orléans et l'ASVEL mènent un train d'enfer en ProA et que le SLUC ne peut plus perdre de temps. En effet les défaites à Rouen et à domicile contre Vichy n'étaient probablement pas prévues et ce sont autant de Jokers.
D'un point de vue comptable, il est clair qu'il faut gagner contre Chalon puis essayer de l'emporter à Orléans vendredi prochain devant les caméras de Sport+. Là on ferait une belle affaire.

Notre effectif au complet et libéré finalement psychologiquement de l'Euroligue (un peu comme Le Mans qui joue mieux depuis qu'ils sont éliminés - c'est un paradoxe mais bien réel) doit montrer maintenant ses forces en France !
Les Wilson, Greer's brothers, Morandais, Cox, Tchicamboud, Julian, Samnick sont quand même parmis ce qu'il ce fait de mieux en ProA quand même !!!

Se qualifier pour les As d'abord... Ensuite que faire mardi en Coupe de France à Orléans, sachant que 3 jours plus tard on remet ça pour un match hyper important en ProA ? Ce sera assurément un match très particulier...

Pour le public efin et les supporters...
Ce match face à Chalon sera aussi l'occasion d'un nouveau départ. Bien sûr tout le monde est déçu, mais chacun sait aussi combien la tâche en Euroligue est ardue. On peut regretter bien des choses sur ces dix matchs : la trop lourde défaite à Sopot et les deux dernières minutes fatales à Kaunas nous coûtent finalement la qualif au Top16... On est finalement pas passé bien loin !!!
Tant pis, pour une première participation, l'apprentissage a été bien difficile et on espère tous que finalement cela va nous servir pour les compétions nationales d'ici juin 2009.
Ce soir, j'espère simplement que Gentilly soit bien garni et que l'ambiance soit chaleureuse pour nos Cougars, car il ne sert à rien de vouloir détruire ce groupe. Au contraire montrons leur notre attachement et notre confiance...

Jacques SANTINI a écrit:

Oui ce soir c'est un match important.

L'équipe va devoir montrer ce qu'elle a dans le ventre. Il faut en effet réagir et remporter ce match si possible avec la manière.

Car Orléans et l'ASVEL mènent un train d'enfer en ProA et que le SLUC ne peut plus perdre de temps. En effet les défaites à Rouen et à domicile contre Vichy n'étaient probablement pas prévues et ce sont autant de Jokers.
D'un point de vue comptable, il est clair qu'il faut gagner contre Chalon puis essayer de l'emporter à Orléans vendredi prochain devant les caméras de Sport+. Là on ferait une belle affaire.

Notre effectif au complet et libéré finalement psychologiquement de l'Euroligue (un peu comme Le Mans qui joue mieux depuis qu'ils sont éliminés - c'est un paradoxe mais bien réel) doit montrer maintenant ses forces en France !
Les Wilson, Greer's brothers, Morandais, Cox, Tchicamboud, Julian, Samnick sont quand même parmis ce qu'il ce fait de mieux en ProA quand même !!!

Se qualifier pour les As d'abord... Ensuite que faire mardi en Coupe de France à Orléans, sachant que 3 jours plus tard on remet ça pour un match hyper important en ProA ? Ce sera assurément un match très particulier...

Pour le public efin et les supporters...
Ce match face à Chalon sera aussi l'occasion d'un nouveau départ. Bien sûr tout le monde est déçu, mais chacun sait aussi combien la tâche en Euroligue est ardue. On peut regretter bien des choses sur ces dix matchs : la trop lourde défaite à Sopot et les deux dernières minutes fatales à Kaunas nous coûtent finalement la qualif au Top16... On est finalement pas passé bien loin !!!
Tant pis, pour une première participation, l'apprentissage a été bien difficile et on espère tous que finalement cela va nous servir pour les compétions nationales d'ici juin 2009.
Ce soir, j'espère simplement que Gentilly soit bien garni et que l'ambiance soit chaleureuse pour nos Cougars, car il ne sert à rien de vouloir détruire ce groupe. Au contraire montrons leur notre attachement et notre confiance...

Je préfèrerais voir ce soir un remake du "Grand Pardon", plutôt qu'une copie de "La Grande Illusion".

Jeff chaud à 3 points...pourvu que cela dure

Ricardo énorme jusque là !

Victor du café des sports est déchainé!!

Michel on fire !!!
3e 3pts en 3min !