Un point sur le Ranking, qui sort à nouveau du placard !

Un plateau sans le SLUC







NANCY. - La nouvelle est tombée hier en début d'après-midi. Et autant l'avouer, elle n'est pas de nature à augmenter les actions nancéiennes en Euroligue. Alors que le club lorrain se bat sur le terrain du droit pour disputer l'épreuve en s'appuyant sur sa première place au ranking, lequel devrait selon les textes officiels de la Ligue déboucher sur une qualification automatique, l'instance européenne a communiqué le plateau de l'épreuve, plateau dans lequel ne figure pas le SLUC Nancy (voir par ailleurs).
Comme la Ligue l'avait annoncé la semaine dernière, l'ASVEL aurait un ticket pour le tour principal alors qu'Orléans et Le Mans passeraient par la case tour préliminaire, le SLUC devant se contenter d'un ticket en Eurocup, la deuxième compétition européenne. Alors, les carottes sont cuites et archi-cuites ? Surtout pas pour le club nancéien. Du côté de Gentilly, on assure que l'annonce d'hier ne change pas la donne en insistant sur le fait que le comité directeur de la Ligue doit encore acter officiellement la liste des clubs qui sera proposée à l'Euroligue (« ce n'est pas une simple formalité », assure Jean-Luc Monschau) et que l'instance européenne doit encore soumettre au vote de ses membres cette nouvelle formule qui a fait grincer pas mal de dents depuis plusieurs mois.

Le silence de l'UCPB


Le club nancéien garde espoir d'autant plus facilement qu'une réunion l'UCPB (Union des Clubs Professionnels de Basket) samedi a apporté de l'eau à son moulin. « J'ai pu me rendre compte lors de cette réunion que la majorité des clubs de Pro A et de Pro B, Gilles Moretton en tête (NDLR : le président de l'ASVEL) souhaitaient que le réglement en cours soit respecté », explique le président Christian Fra. « Je regrette d'ailleurs que l'UCPB n'ait pas communiqué sur cette réunion. »
Pourquoi l'UCPB, présidée par le Manceau Jean-Pierre Goisbault, a-t-elle gardé le silence radio, elle qui est toujours prompte habituellement à relayer par voie de presse ses travaux ? Mystère...
Toujours est-il que le club nancéien veut croire que les jours qui viennent iront dans le sens d'un maintien du ranking, et donc d'une qualification nancéienne au moins pour le tour préliminaire de l'Euroligue. « Cela ne change rien à notre action », reprend Christian Fra, « notre conseiller, Jean-Jacques Bertrand, est très confiant sur le dossier et pour notre public, la presse et le crédit de notre sport, on ira au bout de notre procédure. »
Alors que le tirage au sort de l'épreuve est officiellement prévu le 8 juillet à Barcelone, le SLUC n'entend pas relâcher la pression pour faire valoir son bon droit...

A. G. (Anthony GUILLE)


Est républicain

aller une petite wild card d'ici vendredi et on en parle plus! sinon faut passer a autre chose et penser au futur championnat qui nous attend car sans l'euroleague, faut qu'on fasse peur a tout le monde durant ce championnat 09-10

BOUNTY54 a écrit:

aller une petite wild card d'ici vendredi et on en parle plus! sinon faut passer a autre chose et penser au futur championnat qui nous attend car sans l'euroleague, faut qu'on fasse peur a tout le monde durant ce championnat 09-10

si seulement!

soyez optimistes, il y a un tas de bonnes raisons de l'être :

- tous les joueurs qui vont rester et qui vont pouvoir poursuivre cette magnifique saison où il vous a manqué un rien pour aller au bout, (un coach de Pro A peut-être ?)

- toutes ces actions en justice, les appels, la cassation, la cour européenne de justice, il y a encore un tas de sous à dépenser pour faire valoir vos droits ;-)

- ce splendide public, le meilleur de france, toutjours prêt à s'entousiasmer devant les belles actions de Brun, Morandais, Cox, Wilson, ces star(lette)s que vous avez relancés à prix d'or, public qui s'est malheureusement éteint lorque l'asvel a décider d'accélerer

- ce Castano qui vous a permis d'espérer continuer à aller en finale grace aux petits hommes gris comme les 5 autres années sera encore là l'an prochain !

- ce président joyeux, enthousiaste, qui n'a même pas eu la politesse d'applaudir Julian lors de la remise de son trophée, parce qu'il venait de comprendre qu'il ne jouerait plus l'EL et donc adieu les sousous de Sport +

vous voyez, tant de bonnes raisons d'y croire !!!

allez le sluc !

Allez, t'es le fake de qui toi ?

Paye tes boulets sur le forum en ce moment

whynot54 a écrit:

soyez optimistes, il y a un tas de bonnes raisons de l'être :

- tous les joueurs qui vont rester et qui vont pouvoir poursuivre cette magnifique saison où il vous a manqué un rien pour aller au bout, (un coach de Pro A peut-être ?)

- toutes ces actions en justice, les appels, la cassation, la cour européenne de justice, il y a encore un tas de sous à dépenser pour faire valoir vos droits ;-)

- ce splendide public, le meilleur de france, toutjours prêt à s'entousiasmer devant les belles actions de Brun, Morandais, Cox, Wilson, ces star(lette)s que vous avez relancés à prix d'or, public qui s'est malheureusement éteint lorque l'asvel a décider d'accélerer

- ce Castano qui vous a permis d'espérer continuer à aller en finale grace aux petits hommes gris comme les 5 autres années sera encore là l'an prochain !

- ce président joyeux, enthousiaste, qui n'a même pas eu la politesse d'applaudir Julian lors de la remise de son trophée, parce qu'il venait de comprendre qu'il ne jouerait plus l'EL et donc adieu les sousous de Sport +

vous voyez, tant de bonnes raisons d'y croire !!!

allez le sluc !

Il vient d'où celui-là?

"Gilles Moretton en tête (NDLR : le président de l'ASVEL) souhaitaient que le réglement en cours soit respecté "


MDR

lolo a écrit:

"Gilles Moretton en tête (NDLR : le président de l'ASVEL) souhaitaient que le réglement en cours soit respecté "


MDR

Il voudrait que le Ranking continue, car il pense qu'il le gagnera haut la main durant les 3 saisons à venir...

Il faut y croire comme saint jacques de compostelle y a cru pour l'acb
http://www.basketnews.net/asp.net/main.news/details.aspx?id=3391

Le SLUC demain au CNOSF



Contre l'abolition du ranking et l'obligation des micros lors des temps morts le SLUC passe demain en conciliation.


zoom
Jean-Luc Monschau refusant les micros de Sport + durant les temps morts, le SLUC a été sanctionné pour non-respect du cahier des charges du dispositif télé. - Photo Patrice SAUCOURT





NANCY._ Inutile de vous repeindre le tableau. Ceux qui s'intéressent de près ou de loin au SLUC auront vite compris, lorsqu'on parle de demande de conciliation au CNOSF contre la Ligue Nationale de Basket, qu'il s'agit du changement de règlement en cours de compétition pour l'attribution des places européennes. Avec l'abolition subite et scandaleuse du ranking sur un changement d'humeur de M. Bertomeu, patron de l'Euroligue, la Ligue, sous le couvert de la FFBB, avait décidé en cours de championnat de changer la donne. C'est ainsi que Le Mans, demi-finaliste du championnat 2009 (comme le SLUC) mais mieux placé lors de la saison régulière (3e, le SLUC ayant terminé 4e) a été choisi par la LNB pour recevoir le ticket Euroligue, au mépris du règlement de la compétition.

Deux audiences à la suite
Le président Fra et son entraîneur Jean-Luc Monschau n'ont, et c'est bien normal, jamais digéré ce changement de cap en cours de saison, alors que le club nancéien avait fait du ranking son objectif majeur ; objectif atteint, d'ailleurs, qui devait normalement protéger l'avenir du club.
Accompagnés de Me Bertrand, avocat bien connu dans le sport professionnel, le président et son coach passeront demain à 11 h. Mais cette première audience sera suivie d'une seconde (à 12 h), toujours contre la Ligue Nationale de Basket, pour dénoncer devant le CNOSF les sanctions administratives dont a été l'objet le SLUC pour non-respect du cahier des charges du dispositif télé.On sait que Jean-Luc Monschau - qui n'est pas le seul - refuse que le diffuseur (Sport +) lui tende un micro lors des temps morts, lorsqu'il s'exprime avec ses joueurs. Mis à l'amende pour les matches Le Mans - SLUC (1.000 €) et SLUC - Le Havre (2.000 €), le club ne veut pas payer. Et comme l'infraction s'est reproduite lors de SLUC - ASVEL, SLUC - Roanne et SLUC - Cholet, il doit passer normalement en commission juridique de la LNB. Là encore, le club lorrain demande au CNOSF si la LNB a le droit de le sanctionner sur ce point. Peut-on délibérément obliger un entraîneur à faire son travail avec un micro au-dessus de la tête ? Le CNOSF va-t-il trancher ou ne pas se mouiller ? C'est bien là toute la question.

Gilles G

Est republicain

héhé curieux de voir les réponses, notamment concernant les micros puisque pour le ranking, c'est quand meme mort...

Citation :

Jordi Bertomeu a confirmé que l'ASVEL disposerait encore la saison prochaine d'une wild-card pour le tour préliminaire de l'Euroligue, en plus du ticket automatique pour la saison régulière revenant au champion de France. Quant à savoir si une troisième équipe de Pro A disputera aussi le tour préliminaire, comme cette saison, «cela dépendra de la place de la France au ranking européen!!!!!

vu sur l'équipe.fr!!

eh ben voila,ça c'est fait!plus du tout de valeurs sportives dans le basket,on prefere recompenser financierement un club plutot que sportivement,je comprend plus rien,tout part en couille!!!!!!!!!!!!!!!!!

manu a écrit:

Citation :

Jordi Bertomeu a confirmé que l'ASVEL disposerait encore la saison prochaine d'une wild-card pour le tour préliminaire de l'Euroligue, en plus du ticket automatique pour la saison régulière revenant au champion de France. Quant à savoir si une troisième équipe de Pro A disputera aussi le tour préliminaire, comme cette saison, «cela dépendra de la place de la France au ranking européen!!!!!

vu sur l'équipe.fr!!

eh ben voila,ça c'est fait!plus du tout de valeurs sportives dans le basket,on prefere recompenser financierement un club plutot que sportivement,je comprend plus rien,tout part en couille!!!!!!!!!!!!!!!!!

Faut trouver rapidement un messène !!! plein de fric.
En fait, on a un championnat fictif et le classement se fait sur le fric... faut bien classer son club en le structurant comme ds LFP Manager.

Basket - Euroligue (H)
Bertomeu à Villeurbanne
Ce dimanche, Jordi Bertomeu, patron de l'Euroligue, assistait à la finale de la semaine des As.(EQ)

Ce dimanche, Jordi Bertomeu, patron de l'Euroligue, aurait pu suivre un Barça-Real en finale de la Copa del Rey à Bilbao, ou un Sienne-Virtus Bologne dans celle du Final 8 italien à Avellino. Mais le Catalan assistait à ASVEL-Orléans en finale de la Semaine des As à Villeurbanne. Le commissionner à l'européenne ne pouvait ignorer la charge symbolique de ce choix, équivalent à un soutien au basket français et au club organisateur, même s'il a rappelé que la finale opposait «deux équipes d'Euroligue» et qu'il «n'avait pas de favori». «Voir si on peut aider la Ligue et la Fédération françaises, et comment, c'est aussi le rôle de l'Euroligue», a-t-il commenté.

La troisième place pour une équipe française en Euroligue dépendra encore de la place de la France au ranking européen.

Jordi Bertomeu a confirmé que l'ASVEL disposerait encore la saison prochaine d'une wild-card pour le tour préliminaire de l'Euroligue, en plus du ticket automatique pour la saison régulière revenant au champion de France. Quant à savoir si une troisième équipe de Pro A disputera aussi le tour préliminaire, comme cette saison, «cela dépendra de la place de la France au ranking européen». Il a d'ailleurs expliqué que l'Euroligue réfléchissait à «un élargissement du tour préliminaire afin d'y inclure plus de pays, si le calendrier le permet.»

S'il donne caution à la tradition européenne par ce biais, Jordi Bertomeu reste plus globalement sur une ligne moderniste avec le souhait d'apporter de la «stabilité» - entendre un engagement quasi illimité dans le temps - à de nombreuses équipes européennes. L'ASVEL, «club bien organisé, avec un projet et une grande salle en 2013» rentre dans cette catégorie, même s'il a fallu créer «un système spécial car les résultats des clubs français n'étaient pas ceux attendus ces dernières années.» L'ancien responsable de la Liga ACB, la ligue espagnole, aujourd'hui en bisbille avec l'Euroligue, a placé le projet villeurbannais dans la lignée des «investissements» que «l'Euroligue suit à Sienne, Istanbul, Ljubljana ou Kaunas.» X.C. à Villeurbanne

En fait Le Mans a le profil ideal du club qui va se faire carroter, non ? . Leader incontesté de la saison regulière, s'il ne sont pas champion (vu la formule que l'on a c'est franchement la bouteille à l'encre), et vu la place de la France au ranking ( on ne doit pas faire les fiers , étant donné qu'on ne se qualifie jamais au Top 16), ils risquent bien de nous faire une jurisprudence Monschau .

Chacun son tours, c'est pour ca que 1er ou 2ème c'est pareil.

ça y est me revoilà faché !!!! pourquoi avoir choisi de ressortir ce topic!!!merci les copains !!!!! Franchement quand je vois l'engouement incommensurable dans la tannière des verts à l'occasion des as, je me demande ce qu'ils pourraient faire d'une salle de 10000..... Navrant de constater qu'une fois de plus, une compet et ses qualifiés se décide au nombre de sièges dans une tribune, même vide, un nom ou plutot 2 initiales (TP), et quelques paillettes savamment réparties.....

et oui le sport est pourri... malheureusement

bacou a écrit:

Le SLUC demain au CNOSF (02 fevrier 2010)

Contre l'abolition du ranking et l'obligation des micros lors des temps morts le SLUC passe demain en conciliation.

C'est moi qui ai raté un épisode ou absolument rien n'a filtré de cette conciliation ?

James a écrit:

bacou a écrit:

Le SLUC demain au CNOSF (02 fevrier 2010)

Contre l'abolition du ranking et l'obligation des micros lors des temps morts le SLUC passe demain en conciliation.

C'est moi qui ai raté un épisode ou absolument rien n'a filtré de cette conciliation ?

Non, non, tu n'a rien loupé. On a pas eu de nouvelle dans la presse...

Le tandem Fra Monchau est renversé, Julian arrive avec des investisseurs chinois, et le club est interdit indefinimment d'Euroleague, à part ça rien de neuf

Un ticket toc ?




Cette saison, Aymeric Jeanneau et l'ASVEL ont affronté plusieurs grosses pointures européennes comme le Barça de Juan-Carlos Navarro. La saison prochaine, le club rhodanien continuera à s'asseoir à la table des grands.




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Nancy. La raison économique est parfois plus forte que la raison sportive. Alors que l'ASVEL cafouille en championnat et qu'elle n'est pas au jour d'aujourd'hui qualifiée pour les play-offs (elle compte un succès de retard sur la huitième place...), le big boss de l'Euroligue Jordi Bertomeu a annoncé fin février que le club rhodanien conserverait bien une invitation au moins pour le tour préliminaire de la prochaine édition. Pas une énorme surprise en soi dans la mesure où la saison dernière, l'organisation européenne lui avait accordé une wild-card pour trois ans en s'appuyant principalement sur des critères économiques. Malgré ses soubresauts sportifs, la maison verte pourra donc continuer à manger à la table des grands d'Europe et ce même si elle n'accroche pas le wagon des play-offs...
Une situation qui pourrait faire grincer des dents les présidents des clubs les mieux classés à l'heure actuelle, ceux qui avec le SLUC Nancy peuvent avoir dans un coin de la tête l'espoir de décrocher un ticket sportif pour l'Euroligue 2010/2011. Si Christophe Le Bouille, le président manceau, n'a pas souhaité s'exprimer sur la question, préférant attendre de connaître les modalités définitives de participation pour la saison prochaine, les autres présidents que nous avons interrogés ont donné leur point de vue. « C'est sûr que ça fait une place en moins pour les autres » glisse ainsi Christian Devos, le président d'une équipe de Gravelines troisième ex-aequo au classement. « Mais ça m'ennuierait davantage si on ne connaissait pas la situation à l'avance. »
Patrick Chiron, le président de Cholet, ne s'avoue pas choqué non plus : « Si cela ne se fait pas au détriment d'un autre club ». En clair, si l'invitation accordée au club rhodanien ne coûte pas une place à la France. Mais René Le Goff, le président de la Ligue, s'est montré plutôt rassurant sur ce point (voir par ailleurs).

« Laissons le sport au sport ! »
Pour le reste, le dirigeant du « CB » admet, comme le président de la Ligue, que l'instance européenne est toute puissante pour distribuer des invitations à qui elle veut. « On peut toujours se battre contre des murs, mais ça ne changera rien » souligne Patrick Chiron.
Ce qui n'empêche pas certains présidents de regretter que les critères économiques prennent le pas sur les critères sportifs. « Laissons le sport au sport » souffle ainsi Emmanuel Brochot, le patron de la Chorale de Roanne. « Regardez en foot, Lyon bat le Real Madrid alors que l'équipe espagnole a 200-300 millions de plus de budget. Le sport est à sa place. »
« Il y a un problème d'équité sportive » enchaîne Christophe Dupont, le président d'une équipe d'Orléans qui a découvert l'Euroligue cette saison. « Or, le basket français grandira encore plus vite quand il sera capable d'être très vigilant sur ce point. »
Même si aujourd'hui, il faut bien reconnaître qu'il a trop peu de poids pour avoir son mot à dire auprès de la toute puissante Euroligue...

Anthony GUILLE

Est republicain

Président de la Ligue Nationale de basket-ball



« Aucune marge de manœuvre »

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René Le Goff, que vous inspire le fait que l'ASVEL conservera normalement une wild-card en Euroligue alors qu'elle n'est pas assurée de disputer les play-offs ?
Il faut regarder la situation. Si on se réfère aux décisions de l'Euroligue et à son indépendance prise par rapport à l'ULEB (NDLR : Union des Ligues Européennes), on n'a plus aucune marge de manœuvre. L'Euroligue, aujourd'hui, est gérée par les grands clubs. On doit travailler avec. Si on s'était opposé à la wild-card de l'ASVEL, on aurait perdu une place en Euroligue car l'organisation n'aurait pas pris pour autant une autre équipe.
Donc, la Ligue n'a absolument pas son mot à dire par rapport à l'Euroligue...
Peut-être, mais si on dit qu'on n'est pas une ligue forte, prenons une ligue qui l'est, l'ACB (NDLR : la Ligue Espagnole). Or, elle n'a pas son mot à dire non plus...
Vous n'avez pas le sentiment que ces invitations données sans tenir compte du classement décrédibilisent le championnat ?
Je ne pense pas. Quand il est venu à la Semaine des As, Jordi Bertomeu (NDLR : le patron de l'Euroligue) a annoncé qu'il n'y aurait pas de remise en cause concernant le fait que le champion serait qualifié directement pour le tour principal de l'Euroligue. Et il y a 99 % de chances pour qu'il y ait une deuxième place accordée au finaliste, soit pour le tour principal soit pour le tour préliminaire.
Et dans le cas où l'ASVEL ne serait ni champion, ni finaliste ?
Eh bien on prendrait le meilleur demi-finaliste, c'est-à-dire celui qui aura obtenu le meilleur classement à l'issue de la saison régulière.
L'Euroligue privilégie les play-offs plutôt que la saison régulière dans son mode d'attribution des places contrairement à ce que souhaite la Ligue. Vous trouvez ça logique ?
Disons que ça correspond à une volonté de l'Euroligue de ne pas pénaliser les clubs qui disputent sa compétition. Il n'est pas toujours facile de mener de front l'Euroligue et le championnat. Alors que quand les play-offs commencent, la compétition reine européenne est terminée...

Recueilli par A. G.




Est republicain

Christian Fra : « On se sent tous floué »



Nancy. Tout en se disant « content pour l'ASVEL », le président Christian Fra regrette, comme la plupart, de ses collègues que les critères économiques prennent le pas sur le terrain. « D'autant qu'on ne sait pas très précisément quels sont ces critères » glisse-t-il. « L'aspect sportif devrait rester prioritaire. Je pense qu'on se sent tous floué. Et le SLUC l'a été d'autant plus qu'il aurait dû avoir un ticket pour trois ans en Euroligue suite à sa première place au ranking. Je le répète, on a été volé. Ce n'est pas correct de la part de l'Euroligue. »



Est republicain

Le premier de la saison régulière ne sera donc pas en euroleague?