Handball Masculin Tournoi de qualification olympique

Les yeux dans les Jeux


Les Bleus, dont l'objectif premier reste les JO de Pékin, entament l'Euro norvégien en affrontant la Slovaquie, aujourd'hui.






TRONDHEIM. _ Champions d'Europe en titre, les Français ont à coeur de briller voire conserver leur titre à l'Euro 2008, à partir d'aujourd'hui en Norvège, mais l'objectif n°1 de la saison, pour eux comme pour l'ensemble du monde sportif, reste les JO 2008.
Sauf repêchage miracle suivi d'une qualification des volleyeurs, le handball est le dernier sport collectif français encore susceptible de figurer à Pékin.
Une « responsabilité » reconnue par les joueurs, même s'ils préfèrent, à l'image du capitaine Olivier Girault, ne pas « se mettre de pression inutile par rapport à cela ».
« Etre présents aux Jeux est très important pour nous, pour la France », admet l'arrière Nikola Karabatic. « Le sport collectif incarne des valeurs différentes du sport individuel. La qualification olympique est prioritaire, mais elle passe avant tout par ce Championnat d'Europe ».
Un nouveau titre continental - ou une place de finaliste si les champions du monde allemands décrochaient l'or le 27 janvier à Lillehammer - offrirait à l'équipe de France sa 5e participation participation consécutive aux JO.
En tant que 4e du Mondial 2007, la France a certes l'assurance d'organiser un des trois tournois de qualification olympiques, fin mai 2008, délivrant chacun deux billets pour le grand cirque de Pékin.
Mais une qualification via l'Euro épargnerait aux Tricolores de nouveaux matches dans un calendrier déjà surchargé, notamment pour les pensionnaires de Bundesliga, le prestigieux championnat allemand.
En l'absence de deux cadres blessés, Michaël Guigou et Joël Abati, le parcours des hommes de Claude Onesta s'annonce particulièrement gratiné, avec deux gros clients, la Suède et l'Islande, dès le tour préliminaire.
Si la Slovaquie semble un ton en-dessous, Français, Islandais et Suédois vont se livrer une lutte acharnée pour ne pas perdre de points avant un tour principal « de la mort ».
• Match retransmis sur Sport + à 18 h 15
• Aujourd'hui dans le groupe D :
18 h 15 : FRANCE - Slovaquie
20 h 15 : Islande - Suède

Est republicain

Victoire des bleus 32-31 après avoir mené de 5 buts...

merci bacou de nous tenir informé de l'euro de hand... victoire laborieuse on dirait

C ETAIS UN MATCH ASSEZ SERER

Euro 2008 - France bat Slovaquie : 32-31

Une peur bleue


Champions d'Europe en titre, les Français ont souffert mille morts pour se défaire des modestes Slovaques. Il conviendra de rectifier le tir face à la Suède.






TRONDHEIM. _ L'équipe de France masculine a connu une grosse frayeur inattendue contre les outsiders slovaques, battus de justesse 32-31 en ouverture de l'Euro 2008, hier à Trondheim (Norvège), un avertissement sans frais pour les Tricolores, champions d'Europe en titre.
Prise à froid par des Slovaques archi-motivés, protégés par leur gardien Stochl et emmenés par une redoutable doublette arrière Sulc-Pekar, la France aurait même pu connaître un sort plus défavorable, si son capitaine Olivier Girault n'avait pas transformé un précieux penalty dans les 15 dernières secondes.
La balle d'égalisation, dans les mains de Sulc, terminait sur le gong juste derrière les buts de Daouda Karaboué.
« On s'en sort aujourd'hui, non pas par miracle, parce que sur la durée du match on a été davantage en situation de gagner que de perdre, mais on va se contenter de cela », a déclaré fataliste l'entraîneur français, Claude Onesta.
« Au début des compétitions, on a toujours cette inconstance qui fait que de temps en temps, on se fait piéger. Inconsciemment, les joueurs ont deux guerres à préparer dans les jours à venir », a-t-il poursuivi, en référence aux prochains matches des Bleus contre la Suède et l'Islande.
Peut-être un peu trop sûrs de leur fait, les Français ont eu toutes les peines du monde à imposer leur jeu, notamment en défense en première mi-temps. La Slovaquie profitait de cette latitude pour s'accrocher au score (9-8, 11-9, 15').
Les Bleus, plutôt empruntés, butaient régulièrement sur Stochl ou accusaient plusieurs tirs hors cadre (12-12, 18'). Trop heureux de bousculer les champions d'Europe en titre, les Slovaques s'en donnaient à coeur joie (15-15, 23').


Contre la Suède demain


La France menait sans gloire 20-18 à la pause. Une défense clairement resserrée, un Daouda Karaboué au diapason dans ses cages et les Tricolores faisaient très provisoirement respecter la hiérarchie à la reprise, infligeant aux Slovaques un 4 à 0.
Ceux-ci attendaient sept longues minutes avant d'inscrire leur premier but de la seconde période par l'infatigable Sulc. Avec son compère Pekar, il remettait la Slovaquie sur les rails (26-25, 48').
L'ailier slovaque Vlastimil Funak s'envolait en contre-attaque et égalisait dans la dernière minute. Une pointe de vitesse gâchée peu après par le sang-froid de Girault au penalty et un des rares tirs ratés par Sulc.
« ça m'inquiète un peu », a avoué le pivot tricolore Bertrand Gille. « On savait qu'on devait s'attendre à ce genre de match, qu'il fallait mettre les gaz et à la fin. Le constat est mitigé. A notre prochaine sortie, il ne faudra certainement pas jouer comme ça ».
« La journée de repos demain » (NDLR. Ce vendredi) « est la bienvenue. On va pouvoir bosser et remettre les choses au point », a estimé Karaboué. « Avec l'équipe qu'on a, je ne me faisais pas vraiment de soucis aujourd'hui, mais peut-être qu'on a sous-estimé ces Slovaques ».
Prochain adversaire des Bleus, demain, la Suède, ex-grande puissance du handball masculin, de retour au plus haut niveau après deux années d'absence. Elle a battu l'Islande hier (24-19).
• Hier dans le groupe D :
France - Slovaquie : 32-31
Islande - Suède : 19-24
• Demain :
18 h 15 : Slovaquie - Islande
20 h 15 : Suède - FRANCE
est republicain

EN espérant qu'ils tiennent devant la Suède...

Championnats du monde - France - Suède à Trondheim (Norvège) ce soir à 20 h 15 (Sport +)

Une vieille connaissance


Vainqueurs étriqués de la Slovaquie, les Bleus doivent se rassurer face à une formation suédoise en quête de renouveau.






TRONDHEIM. _ Affiche au sommet il y a encore sept ans, le duel Suède-France oppose des Suédois en mission reconquête après six années blanches, à des Français champions d'Europe en titre mais n'ayant pas encore montré leur meilleur visage à l'Euro 2008.
Sa victoire facile contre l'Islande (24-19) l'a prouvé, la Suède est de retour, bien déterminée à décrocher au minimum une place pour un tournoi de qualification olympique (TQO). « La Suède a fait rêver plein de joueurs, moi le premier quand j'étais petit. Leur jeu était un vrai bonheur à voir. Avec des Suédois sur un terrain, on savait qu'on allait se régaler, c'était vraiment une équipe mythique », se souvient l'arrière français Nikola Karabatic à propos de la sélection scandinave multi-médaillée dans les années 1990.


Dérégler la mécaniquedt


Bien protégée par sa traditionnelle défense alignée et son gardien vedette Tomas Svensson, portée par une ossature de joueurs évoluant dans les meilleures formations européennes tels Andersson, Ahlm et Lundström à Kiel (GER), la nouvelle Suède a tout pour réussir.i
Les Français, déjà qualifiés pour un TQO, sont dans une position plus favorable. Mais à plus court terme, le match d'aujourd'hui pourrait valoir de l'or : le vainqueur accomplira un grand pas vers la qualification pour le tour principal qui s'annonce saignant.
Plutôt penauds contre les outsiders slovaques battus seulement d'un but (32-31) jeudi, les Bleus sont conscients qu'il leur faudra élever leur niveau de jeu s'ils ne veulent pas sombrer face aux ambitieux Jaunes et Bleus.
Outre le déchet au tir, l'entraîneur tricolore Claude Onesta a regretté de voir ses joueurs « trop dans l'engagement intellectuel et pas assez dans l'action », avec dans sa ligne de mire les errements de la défense, loin de son niveau habituel.
Critique mais pas inquiet, le Toulousain a paru serein à la veille d'affronter la Suède, « une équipe qui a ses limites même si ça joue bien ». « Mais c'est toujours pareil avec la Suède », a-t-il poursuivi. « Si on les regarde, ils jouent souvent de manière magnifique. Mais quand on dérègle un peu leur mécanique, ça devient pour eux plus difficile ».
• Hier : République Tchèque-Croatie 26-30, Pologne-Slovénie 33-27 (poule A), Norvège-Russie 32-21, Monténégro-Danemark 24-32 (poule B).
• Aujourd'hui : France-Suède, Slovaquie-Islande (poule D), Hongrie-Allemagne, Biélorussie-Espagne (poule C).

est republicain

Les choses sérieuses commençent...
Merci bacou

18-13 pour la france à la mi temps

Victoire finale 28/24. Les bleus sont assurés de participer au tour suivant et une victoire demain contre les islandais serait la bienvenue.

Ouep belle victoire ce soir , match maitrisé du début à la fin

Par contre je sais pas si certains ont vu le match à la télé , mais je voulais juste parler du temps mort pris par Onesta à 30 secondes de la fin de la partie alors que les bleus mènent de 4 buts . Les moyens techniques mis en place par Sport+ nous permettent, comme au basket (sauf pour le Sluc ) d'écouter les consignes du coach, et là Onesta balance "Temps mort jsute pour faire chier ces connards" il me semle avoir entendu !!

Apparemment il y a quelques antécédents entre les 2 équipes et Onesta a voulu renvoyer la pareille

Championnat d'Europe. France bat Suède : 28-24.

Victoire sans appel


Les Bleus ont dominé la Suède de bout en bout grâce à une défense de fer et sont qualifiés pour le tour principal qui débute mardi.






TRONDHEIM. _ Peu à son avantage contre les outsiders slovaques, l'équipe de France masculine de handball s'est ressaisie avec une victoire sans appel sur la Suède (28-24), dominée de bout en bout lors de la 3e journée du tour préliminaire de l'Euro-2008, hier à Trondheim, en Norvège. Outre leurs habituelles qualités défensives qui ont rapidement mis à mal le jeu d'attaque suédois, les champions d'Europe tricolores ont également rivalisé d'aisance et d'efficacité offensive.
La qualification pour le tour principal acquise, les Bleus devront parachever leur travail par une victoire contre les Islandais aujourd'hui s'ils veulent partir au deuxième tour avec un capital idéal de quatre points et, bien sûr, un maximum de confiance.
Jamais les Suédois n'ont semblé en mesure de rivaliser avec leurs adversaires, visiblement très remontés dès le début de la rencontre. Les exploits du gardien suédois Svensson ou la détermination d'Andersson en première mi-temps ou du duo Boquist-Doder en seconde n'y changeaient rien.


Omeyer au top de sa forme


Menés 4 à 0 d'entrée, sévèrement secoués par une défense tricolore très rugueuse, les hommes d'Inegemar Linnéll subissaient de plus la réussite du gardien de but français Thierry Omeyer, revenu au top de sa forme après une partie plus que moyenne jeudi (7-1, 11-6).
Les Bleus, en totale confiance, se régalaient à servir Bertrand Gille au poste de pivot. (11-6, 17e). Seuls Svensson et Andersson s'illustraient réellement dans le camp suédois, qui progressait davantage sur des exploits individuels que par une démonstration collective.
Tandis que la défense française, dirigée par Dinart, poursuivait son travail de sape, Abalo et Narcisse provoquaient des cris d'admiration du public par une succession de buts aériens.
Le pivot Ahlm, habituellement un des principaux atouts offensifs scandinaves, n'inscrivait son premier but qu'à trois minutes de la pause, atteinte sur le score de 18 à 13. En dépit d'un tableau plutôt favorable aux Français, les Suédois démarraient la seconde mi-temps tambour battant dans le sillage de leur arrière Boquist (22-17, 40e).
Leur résistance, toute valeureuse fût-elle, n'empêchait pas les Tricolores de tenir le match. Le demi-centre suédois Doder se démenait pour maintenir les siens à flots mais Svensson et lui semblaient presque les seuls à y croire (28-21, 52e). Les jeux étant apparemment faits, l'entraîneur français Claude Onesta faisait tourner son banc en fin de rencontre. Malgré une sensible baisse d'intensité dans les dix dernières minutes, logiquement sanctionnée par un 4 à 1 suédois, la France s'imposait sans difficulté (28-24). Les handballeurs tricolores vont affronter aujourd'hui l'Islande pour leur dernier match du tour préliminaire, un succès leur permettrait de débuter le tour principal dans des conditions idéales.
est republicain

A chaud

« Une ambiance électrique »









• Olivier Girault (capitaine de l'équipe de France) : « C'est vrai qu'on n'était pas vraiment entrés dans la compétition. Dans la journée déjà il y avait une ambiance électrique, certains Suédois nous regardaient un peu de haut, on sentait la pression monter. Mais c'est dans ces moments-là qu'on est les meilleurs. Il nous fallait un beau match pour rentrer dans la compétition. La combativité est revenue, la qualité de jeu est restée mais on s'est à peine réjoui de ce match-là qu'un autre arrive contre l'Islande, qui a besoin de points pour aller au 2e tour.
est republicain

France bat Suède : 28-24
(mi-temps : 18-13)
Arbitres : MM. Poladenko et Chernega (RUS) ; Spectateurs : 3000 environ
• Suède :
Gardiens de but : Svensson (13/33 arrêts), Beutler (2/10)
Marqueurs : Boquist (4), Lundström (3), Andersson (4 dont 1 pen. ), Källman (2), Petersson (3), Doder (4), Ahlm (1), Aarhenius (1), Larholm (2).
• France
Gardiens de but : Omeyer (14/38), Karaboué
Marqueurs : Fernandez (4), B. Gille (4), Narcisse (4), Busselier (1 pen. ), Girault (5), Karabatic (5 dont 1 pen. ), Abalo (5).
est republicain

17- 08 pour la france à la mi temps... :cheers:

oui y'a pas de match en gros face a l'islande

Victoire des bleus 30 à 21

mais onesta ne fait pas touner son effectif...........

Après Monschau, au tour d'Onesta

Korac a écrit:

mais onesta ne fait pas touner son effectif...........

Il est parent avec JLM

Si Si une équipe en défense, une équipe en attaque (avec des variantes certe...)

Championnat d'Europe en Norvège - France bat Islande

Les Bleus passent en force


L'équipe de France a confirmé son succès face aux Suédois en dominant largement l'Islande. Une victoire qui la place dans une situation idéale avant d'aborder le deuxième tour.






TRONDHEIM. _ Au lendemain d'un succès sans bavure sur la Suède, l'équipe de France masculine de handball a réalisé une nouvelle démonstration de force contre l'Islande (30-21), hier à Trondheim. Ce résultat la met en position de force avant le 2e tour de l'Euro-2008.
Avec quatre points à leur compteur au départ, les Bleus ont quasiment déjà un pied en demi-finale du Championnat d'Europe, d'autant plus que leurs prochains adversaires (Espagne, Hongrie, Allemagne) se sont entre-tués dans le groupe C et ne démarreront en deuxième semaine qu'avec deux points en poche.
« On voulait d'abord confirmer notre match de samedi mais on a aussi fait nos calculs. En gagnant aujourd'hui (lire hier), on savait qu'on était bien placés pour les demi-finales », confirme le gardien français Daouda Karaboué. « Il fallait garder le même sérieux, ce qu'on a fait et on a rapidement devancé cette équipe d'Islande. »
La méthode anti-islandaise a été la même que l'anti-scandinave : une défense de fer, un gardien de but, Thierry Omeyer, toujours imperméable et un Nikola Karabatic impressionnant en fer de lance de l'attaque.
Si la défense avait déjà fait ses preuves, les Tricolores ont trouvé un nouveau souffle offensif, le fruit d'une profonde remise en cause après leurs déboires du Mondial 2007 et d'un travail spécifique effectué pendant la préparation à cet Euro.
Dans le sillage de leur capitaine Olivier Girault, bouillant en contre-attaque, les Français infligeaient un 7-2 d'entrée de jeu aux Islandais, déjà mis définitivement hors course au bout d'un quart d'heure.


« Impressionnant »


La réussite tricolore en attaque placée tranchait avec l'impuissance islandaise (12-4, 20e). Mais avec un Nikola Karabatic de gala dans ses rangs, les tenants du titre n'avaient pas grand-chose à craindre.
Associé au bondissant Daniel Narcisse, l'arrière de Kiel avait déjà inscrit 7 buts en première période. Pour ajouter aux malheurs islandais, Omeyer interdisait formellement l'accès à ses filets.
Sans quelques arrêts à bout portant de leur gardien Birkir Ivar Gundmudsson, les Rouges et Blancs auraient pu connaître un plus mauvais sort à la mi-temps (17-8).
L'avantage de la France passait rapidement à +10 à la reprise, ce qui n'empêchait pas les Islandais, emmenés par Snorri Gudjonsson, de continuer à se démener (21-13, 42e).
Les efforts de l'ailier Alexander Petersson dans le dernier quart d'heure ne suffisaient cependant pas à combler l'écart. Dans une partie désormais en roue libre, le banc français entrait en jeu et se chargeait de maintenir les Islandais la tête sous l'eau (30-21).
« On a été impressionnant, un peu comme contre les Suédois », s'est réjoui Karabatic. « La défense nous donne un peu un sentiment d'invincibilité et derrière, Titi (Omeyer) a très bien joué. »
Alors que le tour principal se profile, Narcisse s'attend à disputer « de très beaux matches » contre les champions du monde allemands et les vice-champions d'Europe espagnols.
« Sur le papier, ça va être très dur », estime le Chambérien. « A nous d'être à la hauteur, de les prendre comme il faut et de gagner les matches dès le départ. Comme on l'a fait hier et aujourd'hui. »
est republicain

Championnat d'Europe en Norvège

Les Bleus sur la voie royale


L'équipe de France, championne d'Europe en titre, s'est affirmée comme une sérieuse candidate à sa propre succession.






TRONDHEIM._ Leurs succès sur la Suède et l'Islande permettent aux Bleus de démarrer le deuxième tour, aujourd'hui, avec un capital optimal de quatre points : Ils sont les seuls dans cette situation parmi les six équipes du groupe II.
De quoi viser sans prétention les demi-finales, même si les prochains adversaires, dans l'ordre les vice-champions d'Europe espagnols, les champions du monde allemands et la Hongrie, leur donneront forcément du fil à retordre. Après des débuts très poussifs contre la valeureuse équipe de Slovaquie - ou peut-être à cause de cela -, l'équipe de France a ensuite nettement surclassé ses adversaires.
Avec ses habituelles qualités défensives, une attaque beaucoup plus performante et l'impact d'individualités telles le gardien de but Thierry Omeyer, l'arrière Nikola Karabatic, le pivot Bertrand Gille ou encore le capitaine Olivier Girault - qui à presque 35 ans paraît aussi fringant qu'un junior -, la France possède une marge de sécurité importante.


« Rester au plus haut niveau »


« L'équipe a montré qu'elle pouvait être au plus haut niveau, à elle de prouver qu'elle peut y rester. Les quatre points nous donnent beaucoup de confiance. On se sent bien physiquement, c'est un facteur déterminant pour la suite car avec trois matches d'affilée, il faut pouvoir compter sur tout le monde », souligne l'arrière tricolore Daniel Narcisse. Son entraîneur Claude Onesta n'est pas le dernier à fustiger la cadence infernale du tournoi, dont la formule est selon lui « incorrecte, inadaptée et met les joueurs en danger ». Avec huit matches en onze jours pour les meilleurs, dont trois de rang au tour principal, l'Euro tient, il est vrai, à la fois du sprint et du marathon. « La gestion physique va être un des éléments de la réussite », estime-t-il, « On sort du premier tour avec des gens plutôt mieux qu'à notre arrivée où il y avait des pépins un peu partout. On sort aussi avec trois matches gagnés, ça a tendance à accélérer les guérisons ». Mais un nouveau coup dur est survenu hier après-midi. L'ailier Laurent Busselier s'est blessé à la cheville lors de l'entraînement. Il est remplacé par Sébastien Ostertag.
Les handballeurs français auront besoin de toute leur énergie pour leur premier match contre l'Espagne pour une réédition de la finale de l'Euro-2006, un adversaire au style de jeu assez ressemblant au leur, et dangereux malgré l'absence de deux joueurs-clé, le gardien Barruffet et le pivot Urios. La dernière confrontation franco-espagnole, juste avant l'Euro, s'était soldée par une victoire (32-30) des Ibères. « C'est une équipe qu'il faut perturber, qui peut avoir de la fragilité », analyse Onesta. « Les deux matches contre l'Espagne en 2006 avaient été le jour et la nuit. Le jour où on n'avait pas bien joué, on avait pris une correction. Ils avaient récité leur jeu de manière limpide. Mais si on est dans le registre de ce qu'on a produit contre la Suède et l'Islande, on a toutes nos chances ».
n Aujourd'hui : Espagne-France à 18 h 30.
est republicain

mi temps, Espagne 15-15 France

bacou a écrit:

mi temps, Espagne 15-15 France

chaud!