[Coupe ULEB J9] SLUC Nancy bat Frankfurt 84 (50) à 78 (44)

Coupe ULEB (9e journée) : SLUC bat Francfort : 84-78

Le SLUC a dû batailler


Les Nancéiens sont sortis indemnes d'un long et crispant combat face à une équipe allemande relookée et performante. L'essentiel est acquis. La qualification se jouera à Wloclawek.






NANCY. _ Que ce fut dur ! Que ce fut long, crispant et laborieux ! Cette équipe de Francfort étrangement bredouille depuis le début de la compétition (0 victoire, neuf défaites) et qui ne mérite surtout pas un bonnet d'âne, y aura cru jusqu'au bout. Le SLUC qu'on pensait sauvé des eaux (78-70, 36') par un Bauer étincelant (5/9 à trois points) lequel voulait sans doute se rappeler aux bons souvenirs de son ancien club, se mit inexplicablement à balbutier son basket. Samnick manqua deux paniers faciles, se perdit dans un dribble pendant que Röller et Evtimov refroidirent Gentilly (82-78, 40').
Heureusement Zabian Dowdell, sut alors trouver le réalisme et le sang froid nécessaire pour plier la rencontre aux lancers francs. Ouf ! L'essentiel tombait dans le bas de laine du SLUC qui allait apprécier cette quatrième victoire bonifiée par les défaites de Mariupol et de Wloclawek. Tout se jouera donc en Pologne. Le SLUC peut même encore finir troisième si les copains de Francfort justement, ne terminent pas ''fanny'' mardi prochain devant Mariupol.
Pourtant, le SLUC crut plusieurs fois se mettre à l'abri, notamment lorsqu'après le repos, les Nancéiens élevèrent leur niveau d'intensité défensive, lorsqu'ils retrouvèrent sous l'impulsion de Samnick plus heureux en défense qu'en attaque, une certaine agressivité.
Grâce aux mouvements d'attaque de Ricardo Greer qui allait distribuer au passage, six passes décisives, grâce aussi au jeu rapide de son frère Jeff, grâce enfin à sa nette domination au rebond (44 à 30), le SLUC mit son adversaire à terre en le giflant d'un 12-2 au retour des vestiaires (62-48, 26' puis 69-56, 28').
Mais cette équipe allemande qui jouait seulement pour la première fois au grand complet (McKinney, Röller, Archibong et McKinney n'étaient pas au match aller) et qui aura donc perdu sept matches sur neuf de six points et moins, trouva à chaque fois le shoot à mi-distance du franco-bulgare Evtimov ou le drive de McKinnney pour revenir : « Heureusement, on a bien arrêté Allen (5/13) qui est pourtant très fort », admettra Jean-Luc Monschau qui se doutait de la difficulté de l'épreuve du jour : « On est moins adroit après le repos mais je trouve qu'on a mieux joué en seconde période. On trouve les solutions, on défend mieux. Mais si Francfort avait pu aligner cette équipe depuis le début de la saison, elle se serait sans doute qualifiée ». Avec des si...


Encore Evtimov


Toujours est-il que jusqu'à la mi-temps, le SLUC adroit, très adroit même à l'image de Bauer plus altruiste que jamais (4/5 à trois points) et des frères Greer d'une redoutable efficacité (23 points pour la famille) s'était lancé imprudemment dans un match d'attaque, un match voué à l'offensive dans lequel Francfort possédait les atouts pour répondre.
était-ce la bonne tactique ? Sans doute pas la plus efficace mais peut-être la plus spectaculaire. Toujours est-il que si le SLUC trouvait régulièrement le cercle grâce aux inspirations de Michael Bauer et des frères Greer, il s'exposait au talent adverse en oubliant parfois certaines vertus défensives.
Ilian Evtimov, le frère de Vasco, qui avait déjà fait un carton au match aller (17 pts), se mit à sortir de sa manche son shoot à trois points sous le menton de Bauer pendant que l'athlétique ailier Koko Archibong, passé à Pau en 2003-2004, venait défier en férocité son adversaire direct.
Et comme TJ Parker allait buter tout le match sur la zone allemande (0/3) et qu'il fallut attendre dix-huit minutes pour que les meneurs du SLUC (Dowdell) marquent leur premier point, Nancy parti sur du velours, parti pour lancer une drôle de farandole (25-12, 8'), comprit que les Skyliners ne se laisseraient pas mener par le bout du nez. Un panier primé de Jimmie Hunt (46-44, 19') ramena tout le monde sur terre avant que Dowdell enfin, ajuste un panier primé avant la pause.
Le SLUC avait compris que Francfort, ne lâcherait pas, que pour se qualifier, il n'était pas au bout de son chemin de croix. Il faudra donc gagner à Wloclawek mardi prochain qui défendra chèrement sa peau même s'il est virtuellement éliminé pour avoir droit à un précieux billet pour les seizièmes de finale. Quel suspens !


Gilles GAIHIER



est republicain

Un contre un avec... Christophe Vauthier

« Nancy est toujours à cent à l'heure »









NANCY. _ Pas toujours évident de ranger le sifflet d'arbitre au placard quand on a officié en Pro A pendant vingt ans et qu'on a été arbitre international. Mais à 43 ans, Christophe Vauthier a tourné la page d'autant plus facilement qu'il n'a pas coupé avec la balle orange. Eh oui, depuis le début de la saison, ce prof d'éducation physique et sportive dans une université lilloise officie en effet en tant que commissaire ULEB. Chaque semaine, il se rend à un ou plusieurs matches de Coupe ULEB ou d'Euroligue. Hier, c'est à Gentilly qu'il ''oeuvrait''. « Comme j'habite dans le Nord de la France, il y a souvent des désignations de proximité », explique l'ancien arbitre international, « J'ai déjà officié à Ostende en Belgique, Strasbourg, Nancy contre les Polonais de Wloclawek et donc Francfort. J'ai aussi été désigné à Roanne en Euroligue... Mais ce n'est pas un métier, c'est une occupation ».
- Et concrètement, en quoi consiste cette activité de commissaire ULEB ?
- Faire en sorte que tout se passe du mieux possible. Cela passe par mettre à l'aise les arbitres, s'assurer que le cahier des charges de l'ULEB soit appliqué, respecté et que s'il y a des petites modifications à apporter, que cela se passe sans tension particulière.
- L'ULEB est vraiment intransigeante sur le respect de son cahier des charges ?
- En fait, l'idée, c'est de créer une uniformité dans le fonctionnement de la compétition au niveau de la publicité, des logos... On fait en sorte qu'on retrouve à peu près la même structure partout. C'est la même chose concernant la tenue des joueurs, il faut que cela soit uniforme, pas trop disparate. On a un questionnaire qu'on remplit à chaque match et qu'on envoie à l'ULEB, et on discute avec les clubs pour leur faire part de nos remarques. Mais cela se passe très bien car on a des interlocuteurs professionnels et compétents.


« Le match a été sifflé dans l'esprit »


- Vous oeuvrez aussi bien ULEB et en Euroligue. Y a-t-il de grosses différences en terme d'obligations entre les deux compétitions ?
- C'est vrai que le cahier des charges est beaucoup plus élevé en Euroligue en terme de télévision, de marketing... Pour la zone de presse par exemple, le cahier des charges est énorme, il faut tant de siège, tant de micros, de logos...
- En terme d'organisation, le SLUC serait dans les clous pour l'Euroligue ?
- Si le SLUC est capable de s'adapter au cahier des charges de l'ULEB, il sera capable de s'adapter à celui de l'Euroligue sans difficulté. Il n'y a pas de soucis.
- Au niveau de l'arbitrage, on a tendance à dire que c'est plus cohérent en ULEB et en Euroligue qu'en Pro A. Vous l'ancien arbitre qui êtes sur les terrains européens chaque semaine, vous en pensez quoi ?
- C'est ce qui se dit effectivement, mais ce n'est pas forcément ce que je vois. Je pense que les gens sont un peu trompés par le fait que l'Euroligue est une compétition d'un autre niveau alors inconsciemment, ils se disent que les arbitres sont meilleurs. On aurait la même impression en voyant des arbitres de niveau départemental et régional. Mais les meilleurs arbitres français sont d'excellents arbitres au niveau européen.
- Justement, comment vous les avez trouvés, vos collègues ce soir ?
- Je m'abstiendrais de porter un jugement mais il faut reconnaître que le match a été sifflé dans l'esprit.
- Le SLUC a dû batailler mais il s'est imposé. Depuis la table de marque, quelle impression vous a laissé cette équipe nancéienne ?
- Je suis impressionné par l'engagement physique et la vitesse d'exécution de cette équipe. Nancy est toujours à cent à l'heure, est très vif, agressif à l'intérieur. Il y a de quoi faire.


Propos recueillis par Anthony GUILLE



est republicain

Vestiaires

Zaki en pole









• ADRESSE. Roger Zaki ne gâche pas beaucoup de munitions depuis le début de la coupe ULEB. S'il a pris assez peu de tickets shoots (24 avant le match d'hier), il en fait bon usage. Avec 75 % de réussite (18/24), le grand nigérien était même... le numéro un de l'épreuve dans le domaine de l'adresse avant la neuvième journée. Un rang que le pivot nancéien aura à coeur de conserver jusqu'à la fin de la première phase...
• VOEUX. C'est devenu une tradition, le Club Affaires Stanislas organise chaque année une soirée pour présenter ses voeux. Le rendez-vous est fixé à ce soir (19 h) à l'Opéra National de Nancy en présence des joueurs du SLUC.
• FRANCFORT. Avec un peu plus de 300 kilomètres entre les deux villes, Francfort et Nancy sont presque des voisins dans cette coupe ULEB. Alors, une trentaine de supporters allemands n'avaient pas hésité à faire le déplacement en Lorraine, hier. Maillots du club sur le dos, tambourinant sur des grosses caisses, les fans d'outre-Rhin n'ont pas ménagé leurs efforts pour se faire entendre.
• TIRAGE AU SORT. C'est le 28 janvier à Barcelone qu'aura lieu le tirage au sort des seizièmes de finale de la Coupe ULEB. Reste à espérer que le SLUC Nancy soit directement concerné par le rendez-vous...
• TGV. Président de la commission paritaire de la Ligue, Christian Fra était en réunion hier à Paris. Mais pas question pour autant de rater le match du SLUC. Sitôt la réunion terminée, le président nancéien a sauté dans un TGV direction Nancy pour être présent en début de soirée au Palais des Sports de Gentilly.
• DéPLACEMENT. Le club des supporters du SLUC organise un déplacement pour le derby de l'est à Strasbourg le 16 février. Renseignements et réservations au 06.78.87.62.70, au 06.11.87.08.04 ou au 06.12.91.08.50.
• SEMAINE DES AS. Le SLUC Nancy connaîtra son adversaire en quarts de finale de la Semaine des As lundi. Alors que la dernière journée de la phase aller permettra d'attribuer les deux derniers tickets pour Toulon ce week-end, le tirage au sort sera effectué par l'ancien cycliste Richard Virenque lundi dans les locaux de la Ligue.
• LEVER DE RIDEAU. C'est assez rare pour être signalé en coupe d'Europe, il y avait une rencontre en lever de rideau du match hier. Les spectateurs venus très tôt à Gentilly ont en effet pu assister à un match de championnat universitaire entre Nancy 2 et l'INPL.
• ZIANVENI. Pendant que le SLUC Nancy bataillait face à Francfort en Coupe ULEB, Maxime Zianveni était sur le pont en Coupe FIBA avec son club de l'AEL Limassol. Si le club chypriote s'est facilement imposé face aux Grecs de l'Olympia Larissa (91-71), l'ancien ailier fort nancéien a rendu une ligne de stats plutôt discrète avec 6 pts (2/4), 1 rebond, 4 interceptions et 2 balles perdues en 29 minutes de jeu. La semaine dernière, Maxime Zianveni s'était fendu d'un double-double (12 pts, 11 rebonds) lors de la défaite de Limassol devant Zagreb.
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A chaud

« On reste vivants »









• Jean-Luc Monschau : « On avait une équipe complète en face de nous, une équipe qui joue vite et bien. Cela a été un très bon match, et on est content de l'avoir pris de la bonne manière pour rester vivants. Comme le dit un sketch (NDLR : de Robert Lamoureux), le canard est toujours vivant. Maintenant, on va essayer de gagner en Pologne car il faudra une cinquième victoire pour se qualifier ».
• Jeff Greer : « Il y avait un sentiment d'urgence de notre côté car on avait besoin de gagner pour continuer à y croire. Mais on a fait le boulot même si cela a été dur, physique face à une équipe de Francfort qui aime bien courir. C'est une bonne victoire pour nous ».
• Victor Samnick : « Francfort est une très bonne équipe qui est venue avec de la fierté. C'est bien d'avoir réussi à prendre le dessus. Ce qui a fait la différence ? L'engagement défensif de toute l'équipe. On a défendu tous ensemble. Maintenant, il faudra gagner le dernier match ».
• Murat Didin (coach de Francfort) : « On perd une nouvelle fois de peu, mais ce n'est pas le manque d'expérience qui nous a fait perdre ces rencontres, mais les blessures. Or, ce soir, on était dix pour la première fois. Mais quand en fin de match, on a eu deux ou trois occasions de revenir, on était physiquement fatigués et on n'avait plus la lucidité. C'est dommage ».
• Ilian Evtimov (Francfort) : « Nancy a vraiment bien débuté et ce n'était pas facile de revenir dans la partie, mais on a réussi à le faire. Mais on perd le match sur la bataille du rebond (NDLR : 44 à 30 pour le SLUC). Si on arrive à en prendre un peu plus, ce n'est plus la même chose. On en est à neuf défaites en neuf matches. C'est un peu embarrassant même si on a perdu plusieurs rencontres de très peu. Mais on ne lâche pas ».
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SLUC, que l'espoir demeure !

Dans la douleur, Nancy a battu le dernier et s'est offert le droit de croire encore à une qualification pour les 16es de finale. Tout se décidera mardi prochain, lors de l'ultime journée, en Pologne.

OAS_AD('Position2'); Une bonne nouvelle ne vient jamais seul. Julian, absent hier soir, sera guéri ce matin. Et ce cher horizon européen ne s'est pas voilé d'un drap noir. Mieux, Nancy a évité le pire en dominant Francfort pendant que son rival principal, Mariupol, s'est incliné d'un point chez lui devant Valence. Ouf... Privé de paniers, samedi contre Cholet, Ricardo avait dû ruminer depuis... Le capitaine lâchait les chevaux avec la puissance qu'on lui connaît. Avec Bauer, il devait inscrire vingt des trente points du premier quart-temps (30-19). Duo chaud-time, euphorique, percutant. Son acolyte, trois sur trois à trois points, minait brutalement les bonnes intentions de Francfort qui avait démarré avec envie (6-7). Face à une telle adresse, les lignes arrières des Allemands paraissaient pleine de trous. Les visiteurs, perdus devant les changements de rythme lorrains, ne savaient plus où donner de la tête. Bauer, encore et toujours, se payait à lui seul un 12-0 bourré de talent (18-7). Des regrets toutefois. Le travail nancéien n'était pas rendu sans ratures. Ricardo Greer, Samnick, Bauer, trio majeur, pointaient chacun à deux fautes personnelles. La rançon d'une lutte courageuse. L'entraîneur Monschau se trouvait dans l'obligation de gérer, de lancer son banc de suppléants à l'assaut de ce qui n'était rien d'une forteresse, mais du dernier de la poule. Et Francfort s'exprimait comme un cancre : 13 rebonds à 6 à la 10e minute par exemple ! Ecrasés sous le cercle, les mains liées, les joueurs de Hesse reprenaient quand même leurs esprits avec les tirs primés d'Evtimov ou Hunt, la force d'Archibong. Petit à petit, Gentilly devint leur nid car la défense lorraine donnait dans le laxisme. Le retour des cadres du SLUC fut tout juste suffisant, avant le repos pour recoller les morceaux (45-44, 50-44). Le leader de Pro A avait compté jusqu'à treize longueurs de bonus, manquant hélas à ce moment-là, deux possessions qui auraient pu mettre une certaine distance vis à vis de rivaux au jeu en dents de scie. Cette inconstance allemande s'illustrait pleinement dans un acte III beaucoup plus âpre et moins prolifique en penchant offensif. 44 unités dans la besace à mi-chemin, ce n'est pas dans les habitudes du SLUC. Une énergie plus axée sur la protection de son panneau réduisait Francfort au silence : quatre points en six minutes. Voilà comment on brise les efforts, désordonnés, de l'adversaire. La série rose de Samnick, la montée en régime spectaculaire de Ricardo Greer, l'activité de Harrison faisaient oublier les quatre pénalités de Bauer. Un 12-4 bienvenu pour retrouver un +13 sympathique. 71-60 (30e). La formation de Monschau, pas réputée pour sa gestion des instants cruciaux, devait pourtant se mettre en danger à gaspiller des tentatives faciles ou à effectuer des choix risqués. Elle ne dut qu'à son cœur et son énergie défensive, de ne pas sombrer. 75-70, 82-78, cette lanterne rouge germanique joua le jeu jusqu'au bout, entretenant une certaine crispation. Le port de l'angoisse n'était pas si loin.

Alain THIÉBAUT.

republicain lorrain

Gentilly - 4000 spectateurs - Arbitres : Sudek (Slo), Bulto (Esp), Ozols (Let) - Mi-temps : 50-44 - Quarts temps : 30-19, 20-25, 21-16, 13-18.
SLUC ­ Tirs : 26/45 (58 %) - Points : Dowdell 11, Jeff Greer 15, Samnick 10, Ricardo Greer 19, Bauer 17 puis Amagou 2, Parker 0, Harrison 4, Zaki 6. Trois points : 7/26 (27 % : J. Dowdell 1/6, Greer 1/4, Bauer 5/9). Lancers francs : 11/16 (69 % : Dowdell 4/5). Rebonds : 44 (J. Greer 8, Samnick 7). Fautes personnelles : 16 (Bauer 4). Fautes provoquées : 23 (R. Greer 5). Balles perdues : 15 (R. Greer 3). Passes décisives : 19 (R. Greer 6). Evaluation : 106 (R. Greer et J. Greer 22).
FRANCFORT ­ Tirs : 21/41 (51 %) - Points : Röller 5, Zollner, Allen 12, McKinney 14, Evtimov 21 puis De Mello, Archibong 18, King, Shein 2, Hunt 6. Trois points : 9/22 (41 % : Evtimov 4/8). Lancers francs : 9/11 (82 % : Archibong 5/5) - Rebonds : 30 (Aechibong 8). Fautes personnelles : 23 (Hunt 5-36e, Allen 4). Fautes provoquées : 16 (Roller 4). Balles perdues : 14 (Allen 5). Passes décisives : 13 (Hunt 3). Evaluation : 68 (Archibing 25).

republicain lorrain

Ricardo Greer est de retour

OAS_AD('Position2'); L'homme du match. Allez, une fois n'est pas coutume : ils sont deux. Les frères Greer finissent avec la même évaluation (22). Joli bilan familial. Sans eux, Nancy aurait méchamment coulé. On donnera un léger avantage à Ricardo (19 points à 50 %, 6 rebonds, 5 fautes provoquées, 6 passes décisives). Mais Jeff, ce n'est pas mal non plus : 15 points (4/6 à 2 points, 4/4 aux lancers, 8 rebonds, 4 fautes provoquées, 3 passes). Seule fausse note : le 1/4 à 3 points. Le chiffre. 44, soit le nombre de rebonds pris par Nancy contre 30 à Francfort. Sans Julian, le meilleur spécialiste. Zaki (6 prises), et Samnick (7) ont donné un bon coup de main. On ajoutera une autre statistique : les 12 points du pivot US des Allemands, Allen. Troisième marqueur de la Coupe ULEB, il vaut largement plus habituellement. La phrase. « On peut finir troisième de la poule (place synonyme de qualification directe pour le tour suivant), les défaites de Mariupol et Wloclawek nous ont aidés. Les Polonais, justement, n'ont plus rien à espérer et on les rencontre mardi. C'est une chance supplémentaire... » De Jean-Luc Monschau, coach nancéien.

republicain lorrain

Merci Bacou pour cette mise à jour matinale.


J'ai franchement bien aimé Ilian Evtimov. C'est la clé de voute offensive de cette équipe, grosse présence physique, bon sens du rebond, gros shoot longue distance.... Capable de jouer 3/4 vu qu'il prenait Bauer. Un CV à garder sous le coude.

Corpus Christi a écrit:

Merci Bacou pour cette mise à jour matinale.


J'ai franchement bien aimé Ilian Evtimov. C'est la clé de voute offensive de cette équipe, grosse présence physique, bon sens du rebond, gros shoot longue distance.... Capable de jouer 3/4 vu qu'il prenait Bauer. Un CV à garder sous le coude.

Tu l'avais d'ailleurs signalé hier dans un de tes messages , j'ai donc eu une attention particulière sur ce joueur et effectivement trés trés bon joueur qui nous a fait mal au shoot longue distance (avec un trés beau geste qui plus est)

Merci Bacou

Un bon petit match pour un mardi devant une salle qui sonnait quand même bien creux , euh ils étaient ou les 4000 spectateurs ?.

Mention spéciale aux frangins Greer, trop fort les mouvs de Ricardo dans la raquette , à comparer avec le désormais traditionnel scotch d' Amagou quand il pénètre .

Mike a été aussi parfait , quand il a de l'adresse en plus de son énergie habituelle, il est injouable... Roger a fait le job, sympa le cake a 2 mains .

Par contre les meneurs, Waterloo morne plaine... Amagou 2 points au forceps dans ... la raquette, Dowdell serait très bon comme 2 ième arrière et TJ pas en rythme, il manque clairement de confiance en ce moment .

En face, ok Evtimov a fait un bon match, mais celui qui m'a le plus impressionné c'est le Koko . Rien a voir avec le joueur brouillon de Pau, là c'est un vrai basketteur avec un impact physique qui me rappelle Max, vraiment un super joueur.

La phrase. « On peut finir troisième de la poule (place synonyme de qualification directe pour le tour suivant), les défaites de Mariupol et Wloclawek nous ont aidés. Les Polonais, justement, n'ont plus rien à espérer et on les rencontre mardi. C'est une chance supplémentaire... » De Jean-Luc Monschau, coach nancéien.



Oula il s'enflamme là JLM, si les polonais nous battent de + de 26 points, ils nous passent devant.
Et à mon avis après leur victoire à domicile contre Valence, ils vont jouer le coup à fond, surtout que leur nouveau joueur qui a mis 21 poins contre Valence, était absent hier, reste à savoir si il sera là contre nous.
Il faudra être present dès les premières minutes pour les empecher d'esperer!

Pour l'instant, après la 9ème journée (si je ne me suis pas trompé) on est 2ème meilleur 4ème derrière l'Elan Chalon.

Donc, une petite victoire en Pologne et même si Mariupol venait à s'imposer à Francfort, on serait qualifié...

Résumé de la derniére journée pour les clubs français............
Groupe B : Chalon-Ventspils 97-89
L’Elan a souffert mais il a assuré l’essentiel : la victoire. Poussé en prolongation sur un panier de Justin Love (18 points, 6 passes, 3 rebonds), Chalon a su forcer la décision dans l’«overtime» grâce au soutien du public du Colisée (16-8). Une belle perf’ pour les hommes de Greg Beugnot qui ont été menés une grande partie du match avant de reprendre l’avantage dans le 4e quart-temps. John Ford a été précieux (21 points, 6 rebonds) tout comme les artilleurs Rowan Barrett (20 points à 5/9 à trois points, 7 rebonds) et Xavier Corosine (16 points, 3/4 à trois points) alors que l’ancien Dijonnais Jimmy Baxter a profité de l’air retrouvé de la Bourgogne pour faire un carton (27 points, 8 rebonds). Grâce à ce succès, les Chalonnais confortent leur 4e place et peuvent accéder aux 16es de finale en cas de victoire la semaine prochaine. Ce sera compliqué sur le parquet de Besiktas, seule équipe invaincue de cette Coupe ULEB.

Groupe D : Nancy-Francfort 84-78
L’affaire a été vite pliée au Palais des Sports Jean-Weille. En visite en Lorraine, les Allemands de Francfort ont pris un éclat dans le premier quart-temps (30-19) et malgré toute la bonne volonté de Koko Archibong (18 points, 8 rebonds) et du Français Ilian Evtimov (21 points, 4/8 à trois points, 5 rebonds), ils ont dû s’incliner face à un SLUC très solide. Ricardo (19 points, 6 rebonds, 6 passes) et Jeff Greer (15 points, 8 rebonds, 3 passes) ont été intenables tout comme Michael Bauer (17 points, 5/9 à trois points, 3 rebonds, 3 interceptions). Avec 11 points d’avance à l’issue du 3e quart-temps (71-60), les Lorrains ont pu dérouler en fin de match. Ils n’en auront peut-être pas l’occasion la semaine prochaine. Car pour arracher l’un des billets dévolus aux meilleurs 4es, les Couguars devront sortir un autre gros match chez les Polonais de Wloclawek.

Groupe G : ASVEL-Wroclaw 84-72
C’est fait ! Grâce à leur succès acquis de main de maître contre Wroclaw, les Villeurbannais ont décroché leur billet pour les 16es de finale. Emmenée par Robert Conley (22 points, 7 rebonds, 4 passes) et Lamayne Wilson (22 points, 7 rebonds), l’ASVEL a sorti un gros troisième quart-temps (32-14) pour assurer sa qualification. Soulagé, Yves Baratet ne se contente pas de ce billet validé. «Ce soir, ça nous enlève une sacrée épine du pied. D’un point de vue comptable, c’est bien d’être seconds, mais on ne s’en satisfait pas. Le championnat reprend ses droits dès vendredi et mardi on sera en Espagne. Le temps n’est pas aux félicitations en longueur», explique ainsi le coach rhodanien, déjà concentré sur la venue de Paris-Levallois à l’Astroballe vendredi.

Groupe H : Pau-Orthez-Riga 68-66
Pas au niveau du Top 32 de la Coupe ULEB cette année, les Palois profitent de leurs derniers matches européens pour prendre confiance. C’est ce qu’ils ont fait mardi face aux Lettons de Riga, deuxième victime seulement de l’Elan Béarnais en 9 matches. Stanic (15 points à 4/4 à trois points, 7 passes, 3 rebonds) et Akindele (14 points, 13 rebonds) se sont font plaisir dans un match serré que les Béarnais ont su tuer dans les dernières minutes. De bon augure avant le déplacement à Gravelines-Dunkerque samedi.

Groupe I : Den Bosch-Strasbourg 83-60
La SIG est le mauvaise élève de cette avant dernière journée de phase de groupes puisque c’est le seul club français à s’être incliné. Et dans les grandes largeurs. Totalement hors du coup (48-33 à la pause, 67-38 à l’entame du dernier quart-temps), les Strasbourgeois auront fait le voyage aux Pays-Bas pour rien. Afik Nissim (15 points à 5/8 à trois points) était beaucoup trop isolé pour maintenir la formation alsacienne à flot. Une déroute fâcheuse puisqu’elle met en péril une qualification pour les 16es qui restait largement accessible en cas de victoire chez les Bataves.
Sport24.com

Le point en Coupe ULEB

Qualification, mode d'emploi



NANCY. _ A une journée de la fin de la première phase, on y voit un peu plus clair dans ce groupe D, dense au possible. En battant Francfort, le SLUC a préservé intactes ses chances de qualification, et peut encore espérer finir quatrième ou même troisième puisque Mariupol s'est incliné devant Valence mardi.
Par contre, Wloclawek a perdu tout espoir d'accrocher le wagon des 16es en s'inclinant à Moscou. Pas plus mal pour le SLUC avant de se rendre en Pologne mardi prochain... « C'est un argument de plus en notre faveur », confirmait Jean-Luc Monschau mardi en conférence de presse, « Cela nous donne un peu plus de chance, mais la qualification passera par la qualité de notre match en Pologne ». Avant le Wloclawek - SLUC décisif de mardi prochain, tour d'horizon des différents scénarios possibles.
• Le SLUC terminera troisième si... il gagne à Wloclawek et que dans le même temps, Mariupol s'incline à Francfort qui aura à coeur de ne pas finir la compétition « fanny ». Dans ce cas-là, Nancy devancerait les Ukrainiens au panier-average particulier (+9) et serait qualifié directement pour les 16es de finale.
• Le SLUC terminera quatrième si... il perd en Pologne ou s'il gagne et que dans le même temps, Mariupol s'impose en Allemagne. Dans ce cas-là, la qualification éventuelle pour les 16es dépendrait de plusieurs facteurs. Pour faire simple, si Nancy gagne en Pologne, il sera assuré de faire partie des cinq meilleurs quatrièmes qualifiés pour les 16es de finale. Avec un bilan équilibré (5-5) et un panier-average flatteur (+24 aujourd'hui), son ticket serait acquis.
Mais s'il perdait à Wloclawek, il ne serait pas automatiquement éliminé même si sa situation serait évidemment très compliquée. Avec 4 succès et 6 défaites, il faudrait tabler sur plusieurs résultats favorables dans les autres poules pour espérer se qualifier. Sans rentrer dans le détail, disons que des défaites de Berlin, Siauliai, Slask, Quakenbrück, l'Hapoel Jerusalem ou encore le Kazan d'un certain Tariq Kirksay arrangeraient bien les affaires nancéiennes. Mais la qualification serait aléatoire.
• Le SLUC terminera cinquième si... Il s'incline en Pologne de plus de 26 pts. Dans ce cas de figure, il serait rejoint et même dépassé par Wloclawek au panier-average particulier (+26 à l'aller pour Nancy), et serait éliminé. Mais inutile de vous dire que du côté de Gentilly, personne n'a envie d'envisager un tel scénario...


A. G. (Anthony GUILLE)

est republicain

avec le salaire de Parker, une rotation de plus au poste 5 ! !ça doit se trouver ça non ?

Ah oui, c'est vrai Jlm ne vire pas ! il est bien le seul d ailleurs.

encore un qui veut virer à tout va....

Corpus Christi a écrit:

J'ai franchement bien aimé Ilian Evtimov. C'est la clé de voute offensive de cette équipe, grosse présence physique, bon sens du rebond, gros shoot longue distance.... Capable de jouer 3/4 vu qu'il prenait Bauer. Un CV à garder sous le coude.

Hormis à la fin du match où il a légèrement croqué, il a été impressionnant, et s'est joué une multitude de fois de l'ami Mike. En première mi-temps, quand il met un 3pts dans le corner et qu'il chambre légèrement Mike, j'ai trouvé ça fort ^^ C'est lui qui maintient Francfort dans le match dans le 2ème QT.

bon ben si on cherche un 4 pour l'n prochain ,on sait ou regarder

apres les greer brother les evtimov brother ...............

"the warrior a ecrit :encore un qui veut virer à tout va...."


à tout va ? pourquoi , à tout va ?


nous, spectateurs, payons un bout de son salaire; ça donne peut être le droit d'exprimer son avis; Mr Parker n' a depuis le début de la saison' rien montré; il n'a pas le niveau de pro A; celà a été dit souvent à l'intersaison sur le forum;de toute façon, il suffit de voir ses stats !
l' etrange est que JLM ne bouge pas.................why ?

papacorail a écrit:

avec le salaire de Parker, une rotation de plus au poste 5 ! !ça doit se trouver ça non ?

Ah oui, c'est vrai Jlm ne vire pas ! il est bien le seul d ailleurs.

encore un postulant coach....

pauvre JLM, quelle pression il doit avoir avec tous ses aspirants remplaçants

papacorail a écrit:

"the warrior a ecrit :encore un qui veut virer à tout va...."


à tout va ? pourquoi , à tout va ?


nous, spectateurs, payons un bout de son salaire; ça donne peut être le droit d'exprimer son avis; Mr Parker n' a depuis le début de la saison' rien montré; il n'a pas le niveau de pro A; celà a été dit souvent à l'intersaison sur le forum;de toute façon, il suffit de voir ses stats !
l' etrange est que JLM ne bouge pas.................why ?

Comment peux tu estimer qu un joueur n'a pas la niveau PRO A en jouant en moyenne 5' par match...???
Et très régulièrement, lorsqu il rentre il plante 1 ou 2 paniers à 3 points qui sont plus que les bienvenus....et dans ce cas là jlm n a qu à virer aussi Pape et Zabian nan ???

Et si jlm ne bouge pas c'est parce que tout le monde sait ici que c'est un très mauvais coach...

Le "tord" de Parker dans le rôle qu'il tient dans l'équipe et son poste, c'est sa taille, et son talent pur de un contre un. Après, il défend pas mal, et possède un très bon tir. Il ne joue pas assez, c'est tout. On pourrait quelque fois le basculer sur le poste 1, en lieu et place de P.P. Amagou, qui prendrait le poste 2, son poste.

Et à quand bien même, si Parker était nul (ce qui n'est pas du tout le cas), et qu'il faille le remplacer, il faudrait rechercher un Français.

C'est dingue, toujours à vouloir remplacer les joueurs. Le plus simple, c'est de permuter sur les postes de jeu. Il ne joue pas, et on dit qu'il est nul !

Sinon, je vois qu'on parle de fratrie. Il y a un certain David Harrison qui ne joue pas des masses à Indiana. lol

je n ai pas dit qu il etait nul ! je pense qu il na pas le niveau pro A ;

cela dit , chacun .......................ratatata........................;

pourquoi conserver 1 joueur que l' on paye pour ne pas jouer, et qu' il ferait le bonheur d'1 autre club ? genre -prêt !

avec la masse salariale degagé, une petite rot. à l'interieur serait la bienvenue ! ce n est que du bon sens ! sauf que c est brother machun , et que le contrat doit etre betonné des 6 côtés;
donc JLM fait comme d'hab., il offre une boite de cirage.

quand à sa defense, je pense alors de pas avoir vu depuis le debut de la saison le même joueur ! mais je regarderai mieux.

papacorail a écrit:

"the warrior a ecrit :encore un qui veut virer à tout va...."


à tout va ? pourquoi , à tout va ?


nous, spectateurs, payons un bout de son salaire; ça donne peut être le droit d'exprimer son avis; Mr Parker n' a depuis le début de la saison' rien montré; il n'a pas le niveau de pro A; celà a été dit souvent à l'intersaison sur le forum;de toute façon, il suffit de voir ses stats !
l' etrange est que JLM ne bouge pas.................why ?

Pauvre consommateur, va. Ce genre de bêtise, c'est la porte ouverte au grand n'importe quoi !