[PROA J1] SLUC Nancy bat SCBA Clermont 80 (40) à 66 (31)

aircraft a écrit:

merci bacou pour ces articles, mieux vaux tard que jamais...

ni corpus ni moi même n'ont le monopole de l'est....

ben moi je ne l'ai pas du tout... mais je critiques pas que tu l'ai mis en retard je te remercie car je voulais voir ce qui se disait sur le match et je suis le premier content des articles que tu met tout les jours en ligne, si t'était pas la ( ou corpus ) dans mon trou perdu je serais jamais au courant des dernieres news du SLUC

Roger, le Nigérien...


Tout juste revenu du Niger, Roger Zaki raconte son pays en toute simplicité. Embarquement immédiat !






CLERMONT-FERRAND (De notre envoyé spécial). _ Aéroport de Clermont-Ferrand samedi matin. Alors que le froid piquant des premiers jours d'automne vous filerait presque la chair de poule, Roger Zaki déambule avec nonchalance dans le hall. Tout juste arrivé du Niger via Paris, le géant nigérien attend en compagnie de Daniel Parisse, le fidèle intendant du SLUC, l'avion privé des Nancéiens en provenance de Metz.
Et dire que quelques heures plus tôt, le grand Roger était encore au pays pour régler les détails administratifs de son renouvellement de passeport... « Chez moi, il fait quarante degrés et là, on doit mettre la doudoune » sourit le pivot nancéien, « cela fait drôle. Mais bon, j'ai l'habitude... ».
Après tout, ce n'est pas la première fois qu'il fait l'aller-retour. Pourtant, il pourra faire autant de voyages qu'il le voudra, il y a des différences qui frappent toujours autant. « Je crois que le Niger est le deuxième pays le plus pauvre du monde » confie le géant nancéien (2,14m), « il n'y a pas d'argent. A Niamey la capitale, ça peut aller, mais quand vous sortez de la ville, vous voyez la misère. Un fonctionnaire gagne en moyenne l'équivalent de 50 euros par mois. Mais il y a des gens qui ont moins d'un euro par jour pour vivre. Ceci dit, il n'y a que la nourriture à acheter. Pour l'électricité, ils arrivent à se débrouiller... ».


« Un exemple pour la jeunesse »


La famille Zaki, qui compte cinq enfants (Roger a également trois petites soeurs de 11, 14 et 15 ans et un petit frère de 7 ans), est loin d'être la plus mal lotie du pays. Aboubacar, le papa, est directeur des programmes pour le journal ''La Voix du Sahel'', alors qu'Aminata, la maman, est chef de préparation dans la cuisine d'un hôtel.
Mais Roger le sait, seul le sport offre une telle opportunité de s'élever socialement. Pour qui a du talent bien sûr. Et visiblement, cela fait longtemps que celui du pivot nancéien est reconnu au Niger. Roger a pu s'en rendre compte ces derniers jours. Reçu par plusieurs ministres, le Nigérien a aussi été interviewé la semaine dernière par ''Télé Sahel'', la télévision nationale. Depuis que le centre de formation nancéien l'a repéré à Saint-Brieuc il y a moins de trois ans, le Niger suit avec curiosité et fierté la progression de ce jeune joueur (19 ans) qui pourrait bien un jour taper à la porte de la NBA. « Je suis le premier Nigérien à signer un contrat chez les pros » lâche-t-il, « la télévision nigérienne a demandé à ce qu'on lui envoie chaque semaine des images de nos matches pour qu'elle puisse les diffuser le mardi. Maintenant, tout le monde me connaît. Je me sens comme un ambassadeur. Il n'y a pas que mes parents qui sont fiers de moi. Pour la jeunesse nigérienne, je suis un exemple. Dès que je fais quelque chose, tout le monde est derrière moi. Cela motive encore plus. Tu sais que tu n'as pas le droit de lâcher ».


Viande de lion


Roger sourit. Lâcher, ce n'est pas franchement le genre de la maison.
Et le jeune joueur (19 ans) repéré par le centre de formation du SLUC il y a moins de trois ans alors qu'il était à Saint-Brieuc, explique pourquoi. « Zaki, cela veut dire lion chez nous. En fait, chaque famille nigérienne a un blason, un emblème. Nous, c'est le lion. Dans notre famille, on ne lâche rien ».
Même s'il ne veut pas trop s'étendre sur le sujet, le pivot avoue d'ailleurs avoir ramené de la viande de lion dans ses bagages. Oui, c'est vrai, ce n'est pas banal...(.....)Signature fin de texte - : A.G.
est republicain

Un moteur à réaction


Avec son nouveau visage, le SLUC connaît sans surprises quelques sautes d'humeur (rebonds, balles perdues...). Mais la sortie clermontoise a confirmé que cette équipe savait faire les ajustements nécessaires.






CLERMONT-FERRAND (De notre envoyé spécial). _ Des caméras en veux-tu, en voilà, des journalistes qui piaffent d'impatience devant la porte, des flashs qui crépitent... Après le match, l'ambiance autour des vestiaires nancéiens avait quelque chose d'électrique. Evidemment, on se doutait bien que si la machine médiatique s'était à ce point emballée, c'est parce que la star Tony Parker était dans les parages, et pas parce que le SLUC venait de s'imposer en terre auvergnate. Normal, Clermont va jouer le maintien, le SLUC se battre pour les premiers rôles, et dans l'esprit des uns et des autres, le succès nancéien faisait finalement office de froide logique.
Mais si les Nancéiens ont assumé leur standing, cela ne les empêchait pas de savourer avec un bonheur simple une victoire initiale sans doute moins anodine qu'il n'y paraît. « Un premier match, c'est toujours important » remarquait ainsi le meneur Pape-Philippe Amagou, « cela l'est encore plus quand l'équipe a pas mal changé comme c'est le cas de la notre. Perdre d'entrée de jeu, cela aurait pu nous mettre le doute dans la tête... ».


« Pas atteint tous nos objectifs »


Et forcément, jeter un voile sur une préparation rondement menée avec douze succès en quinze matches et quelques promesses affichées.
En répondant présent, le SLUC est donc resté sur le chemin tracé ces dernières semaines. Alors bien sûr, ce chemin n'a rien d'une autoroute, et on l'a encore vu samedi. Parfois brillants à l'image des frères Greer auteurs de quatre paniers bonifiés dans le troisième quart-temps ou d'un Samnick vraiment dans le coup en ce début de saison, les Nancéiens ont aussi connu quelques sautes d'humeur. Et Jean-Luc Monschau ne se voilait pas la face après le match. « On a essayé d'arrêter leurs menaces principales » soufflait le coach nancéien, « cela a marché avec Dixon et Haynes, mais on n'a pas réussi à arrêter Skinn. Surtout, on n'a pas su contrôler le rebond offensif alors qu'on savait que c'était une des forces de cette équipe. Même si globalement, on a bien défendu, c'est vrai qu'on n'a pas atteint tous nos objectifs ».


Petit pécher mignon


Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Si le SLUC a gagné la bataille du rebond (42 à 40), il a laissé un bon paquet de rebonds offensifs à son adversaire (17 à 9). « On a fait de grosses erreurs en début de match » reconnaissait Mike Bauer, « Clermont a eu beaucoup de deuxièmes chances ».
Un petit pécher mignon déjà constaté en préparation au même titre que les balles perdues, un autre secteur où les Nancéiens ont été dominés (9 à 19). Déconcentration, manque d'automatismes, crispation liée à la première officielle, le SLUC se penchera certainement sur le dossier, mais pourra au moins constater que face à ces carences ponctuelles, il a une nouvelle fois réussi à réagir, à s'adapter pour trouver la parade. « C'est plus facile car on a beaucoup de talents dans cette équipe » glissait le meneur US Zabian Dowdell, « c'est un point encourageant ».
D'autant qu'on peut espérer que le temps et les matches permettront d'estomper les petits manques vus ici et là. Premiers éléments de réponse samedi à Gentilly devant Paris-Levallois...


Anthony GUILLE


est republicain

Hier














Orléans bat Gravelines : 71-52


GRAVELINES. _ Arbitres : MM. Viator, Jeanneau et Mortz.
Les quarts-temps : 20-12, 22-13, 8-18, 21-9.
Gravelines : Ostojic (11), Essart (1), Stanley (7), Brun (8), Grier (12), Joldersma (7), Schmitt (6).
Orléans : Salisbery (5), Anagonye (8), Smith (10), Fellah (3), Adjiwanou (9), Heath (18), Curti (2), Cope (5), Dewar (11).
est republicain

Les gros démarrent fort sauf le champion

La plupart des grosses écuries, Villeurbanne, Le Mans, Nancy, Pau-Orthez, Paris-Levallois, ont lancé leur saison par une victoire, à l'exception du tenant du titre Roanne, battu en Béarn.



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• Pau-Orthez - Roanne (79-74). Ni le vainqueur de la Coupe ni celui du championnat ne se sont rassurés dans ce "match des champions" d'un niveau décevant.
• Clermont - Nancy (66-80). Le collectif nancéien, très largement remanié à l'intersaison, a déjà du liant. Jeff Greer (13 points, 6 rebonds, 5 passes) et son frère Ricardo (11 points, 7 rebonds) ont été les recrues les plus convaincantes. Une entame revigorante pour le vaincu des trois dernières finales du championnat.
• Paris-Levallois (66-65). Le nouveau club francilien, né cet été de la fusion du PBR et de Levallois, a évité de peu une défaite qui aurait fait tâche pour son match inaugural. Gros match du meneur français Steed Tchicamboud (24 points, 6 paniers à 3 points) du côté de Cholet.
• Chalon-sur-Saône - Vichy (77-57). L'adresse des demi-finalistes sortants, à l'image de leur shooteur vétéran Rowan Barrett (14 points à 6/7 au tir), venu de l'ASVEL, n'a laissé aucune chance au promu. Neuf passes décisives pour le meneur de poche Shawnta Rogers (1,61 m).
• Strasbourg - Villeurbanne (78-84). L'ASVEL, qui affiche des ambitions de reconquête, a passé d'entrée un test important en s'imposant en Alsace grâce à un dernier quart-temps de feu (29-16). Grosse efficacité des intérieurs "verts", l'Américain Chevon Troutman (18 points à 8/11) et le Nigérian Uche Nsonwu-Amadi (14 points à 5/6).
• Dijon - Le Mans (74-77). En prenant un départ calamiteux (21-7 après un quart-temps), les Dijonnais se sont condamnés à livrer une course-poursuite vaine, malgré 11 passes décisives de Laurent Sciarra. Bons débuts du nouveau pivot américain du Mans Sam Clancy (15 points, 10 rebonds).
• Hyères-Toulon - Le Havre (76-85). Une entrée en matière très décevante pour le futur organisateur de la Semaine des As, coaché par l'ancien entraîneur de l'équipe de France Alain Weisz.
• Gravelines - Orléans (52-71). Les Nordistes ont reçu d'entrée une claque qui remet d'emblée en question leur capacité à redevenir une équipe qui compte. À leur décharge, ils étaient privés de leur meneur Paccelis Morlende et de leur nouvel intérieur américain Joe Bunn, réminiscence de leur saison 2006-07 gâchée par les blessures.
republicain lorrain