EURO Féminin 2007

C'est parti pour les Françaises contre la Grèce.
27-19 pour la France à la mi-temps

24/09/2007 | 19:47| Basket - ChE (F)


La France bien lancée


L'équipe de France a parfaitement débuté son championnat d'Europe lundi à Chieti, en Italie. Les Bleues de Jacques Commères ont en effet aisément dominé la Grèce (58-50), avec notamment 14 points de Sandrine Gruda, mais aussi grâce à une grosse défense.

En début de rencontre, les Françaises, peut-être conscientes de porter les derniers espoirs du basket hexagonal sur leurs épaules, après l'échec cuisant des hommes, paraissaient empruntées. Les Grecques jouaient crânement leur chance, et le score était accroché. A chaque fois que les Bleus faisaient un petit break, les Hellènes recollaient. Peu après l'entame du deuxième quart-temps, alors que le score est de 19-18 pour la France, aucune des deux équipes n'était en mesure de marquer pendant plus de cinq minutes. Emilie Gomis débloquait alors le compteur, et sur leur lancée, les coéquipières de Sandra Le Dréan (Photo L'Equipe), énorme dans cette première période (9 points et 7 rebonds au cours des 20 premières minutes), prenaient enfin une avance décisive. A la pause, la France menait 27-19, plus grâce à sa défense de fer que grâce à son allant offensif.

Au retour des vestiaires, les Bleues ne relâchaient pas l'étreinte. Les coéquipières d'Evanthia Maltsi, meilleur marqueuse de la rencontre avec 16 points, revenaient bien à six points, mais Céline Dumerc et Sandrine Gruda se chargeaient de redonner un peu plus d'avance aux leurs. Seul un relâchement compréhensible en fin de match permettait à la Grèce de revenir à huit points au buzzer, mais c'est sans réellement forcer que la France obtenait sa première victoire lors de cet Euro 2007.

Mardi, la tâche s'annonce beaucoup plus ardue face aux redoutables Russes, titrées en 2003 et finalistes en 2005. Mais face à l'Italie, pays organisateur, et qui n'avait plus participé à un Euro depuis 1999, les joueuses russes ont dû batailler jusqu'au bout pour l'emporter (60-55). L'exploit apparaît donc réalisable
afp

petit coup de gueule euro femmes (moi tarzan toi jane ) euro feminin serait plus approprié merci

La différence en défense


Face à la Grèce, les Bleues ont réalisé une entame d'Euro mi-figue mi-raisin. Et voilà que se profile déjà l'épouvantail russe.






CHIETI. _ Une défense redoutable, déjà très bien en place, mais une attaque fébrile qui va devoir trouver ses marques : voilà résumée la performance de l'équipe de France, victorieuse de la Grèce 58 à 50 pour ses débuts à l'Euro-2007 dames de basket hier à Chieti.
Tout n'a donc pas été parfait pour les Bleues, mais avant de s'attaquer à la Russie vice-championne du monde et d'Europe, favori N.1 de l'Euro, aujourd'hui lors de la deuxième des trois rencontres du tour préliminaire, elles ont assuré l'essentiel : une victoire.
« Notre groupe est difficile. La Russie, c'est le top niveau mondial, et cela a été très dur de battre l'Italie (adversaire mercredi) en préparation. La Grèce, c'était donc le match piège par excellence », explique Jacky Commères.
Avant le début d'une compétition, le stress s'accumule au cours des derniers jours de préparation. « Il y a une énorme crispation », précise le sélectionneur français, expliquant ainsi les difficultés de ses joueuses : « Des paniers qui paraissent faciles deviennent terriblement difficiles. »
A l'image d'Audrey Sauret-Gillespie (0 sur 6 à 2 pts et 0 sur 1 à 3 pts) ou de Céline Dumerc qui loupe deux « lay up », les Françaises n'ont donc pas franchement brillé offensivement (18 paniers sur 45 à 2 pts), même si Emilie Gomis a marqué 14 points. « On espère que c'est parce que nous sommes le premier jour », explique Edwige Lawson-Wade. « C'est frustrant, on n'a pas l'impression de jouer à notre niveau », continue la meneuse, tout en assurant cependant que l'équipe a « maîtrisé du début à la fin » et « n'a jamais eu peur » face à un adversaire qui après avoir mené 5-4 a ensuite toujours couru derrière le score.
• Russie - France, aujourd'hui (18 h).
est republicain

bacou a écrit:

petit coup de gueule euro femmes (moi tarzan toi jane ) euro feminin serait plus approprié merci

Oui Tarzan

Cette EdF fait plaisir à voir, il y a un vrai volume de jeu, du talent, de l'experience, des rôles players efficaces (Yacoubou !!!)...
Même si l'on rate quelques paniers tout cuits, je trouve qu'il y a quelque chose à faire (surtout avec celles qui restent de la génération 2001...des cadres qui ne dérogent pas à leurs résponsabilités)

Namele a écrit:

des rôles players efficaces (Yacoubou !!!)...

Efficace peut-être mais pas offensivement.
Le nombre de paniers faciles ratés contre la Grèce. C'était pas beau à voir. De mémoire, il doit y en avoir bien 6 ou 7 ratés sans opposition sous le panier.

L'EDF féminine est menée 39/28 à la mi-temps avec un 8/30 à 2 points

Il y a rien d'étonnant dans cette maladresse. C'est le gros problème de l'équipe de France. Elle est déjà très maladroite sans opposition contre la Grèce. Alors quand il y a quelquechose en face, c'est sûr que ça ne risque pas de rentrer. En plus en face, ce n'est pas n'importe qui. Stepanova notament est impériale avec 15 points à 67%, 4 rebonds, 4 contres et 2 interceptions à la mi-temps!!!

Ouaih du dur !!

Sebond a écrit:

bacou a écrit:

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Oui Tarzan

non moi jane

Euro dames France-Italie : 64-48

ça fait du bien !









CHIETI. _ Battue par la Russie (63-59) mardi, la France s'est donné de l'air en dominant nettement l'Italie 64-48, hiere, un succès qui lui permet d'aborder la seconde phase de l'Euro 2007 dames avec une victoire en poche.
A partir de samedi, la France affrontera l'Espagne, la Biélorussie et la Serbie, trois « clients », dans un groupe de six où figureront également la Russie et l'Italie. Elle conservera les points acquis - ou pas dans le cas des Russes - contre ces deux dernières nations.
Au terme des cette seconde phase (trois matches), les quatre premières équipes au classement prendront part aux quarts de finale.
Marqueuses françaises : Le Dréan (10), Dumerc (7), Gruda (14), Lawson-Wade (8), Gomis (11), Bade (2), Ndongue (9), Yacoubou (3)
est republicain

France, une bouffée d'oxygène

La France s'est donné de l'air en dominant nettement l'Italie (64-48). Un succès qui lui permet d'aborder la seconde phase de l'Euro avec une victoire en poche.



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A partir de samedi, la France affrontera l'Espagne, la Biélorussie et la Serbie, trois "clients", dans un groupe de six où figureront également la Russie et l'Italie. Elle conservera les points acquis ­ ou pas dans le cas des Russes ­ contre ces deux dernières nations. Au terme des cette deuxième phase (trois matches), les quatre premières équipes au classement prendront part aux quarts de finale.Face au pays organisateur, au milieu des huées et des sifflets, la France a en tout cas «maîtrisé de bout en bout» dixit Céline Dumerc, contrôlant aussi bien l'adversaire que ses propres passages à vide. «On n'a pas été inquiété et on n'a pas perdu pied», ajoute la meneuse en référence au troisième quart temps lorsque les Italiennes, en marquant 11 points d'affilée, sont revenues à 1 pt. «On a encore des trous, mais on continue à jouer jusqu'à la dernière minute en restant dans notre schéma de jeu», souligne-t-elle. Une allusion au dernier quart-temps, lorsque l'adversaire a craqué (25-13).
«Cette victoire est très importante en vue des trois prochains matches», analyse de son côté Emmeline Ndongue, une intérieure polyvalente puisqu'elle s'est révélée très précieuse dans un rôle de pivot, suppléant Sandra Dijon et Isabelle Yacoubou, pas vraiment mordantes. «C'est bon pour le moral après la défaite d'hier (mardi), mais il ne faut pas s'enflammer», poursuit-elle. Ne pas s'enflammer car tout n'a pas été rose non plus. A la faillite offensive des italiennes (31 % de réussite à 2 pts), les Françaises ont répondu modestement (38,6 % à 2 pts) à l'image d'une Audrey Sauret-Gillespie (0 sur 6 à 2 pts) qui n'arrive toujours pas à trouver ses marques.
Heureusement, comme le souligne Jacky Commères, «la tenue de notre défense, c'est une assurance». «Nous traverserons certainement des moments difficiles au plan offensif. Mais on reste dans la cohérence de notre jeu, disciplinés. On ne part pas dans tous les sens, insiste le sélectionneur. La défense nous a donné des ballons de contre-attaque. Ce sont des ballons d'oxygène.»
Après deux jours de repos, les Bleues vont désormais se frotter aux Espagnoles, Biélorusses et Serbes. Trois oppositions redoutables issues d'un groupe où la Croatie s'est fait sortir. «Il y a des choses étonnantes, note Commères, parce que nous avions vu la Croatie en préparation et c'était impressionnant». Des Croates tellement impressionnantes qu'elles ont été balayées par la Serbie (88-70) puis par la Biélorussie (92-66).
C'est dire si les confrontations promettent déjà avec deux des meilleures attaques de l'Euro. Comment y répondre ? «Pardon, mais il va falloir défendre», répond en souriant Commères avec l'impression de toujours se répéter
republicain lorrain

Merci bacou

Euro 2007 dames

Les Bleues devant l'énigme bélarusse









ORTONA. _ L'équipe de France, sûre de sa défense mais en manque d'allant offensif, va entrer encore un peu plus dans le vif du sujet à l'Euro 2007 dames, face à l'épatant et énigmatique Belarus, aujourd'hui lors du premier de ses trois matches de la seconde phase.
Après deux victoires, contre la Grèce (58-50) et l'Italie (64-48), et une défaite de peu (59-63) face à la Russie, favorite n°1 de l'Euro, au tour préliminaire, les Bleues vont défier le Belarus, puis l'Espagne lundi, et la Serbie mercredi.
Objectif : deux victoires synonymes de quarts de finale, première étape vers une qualification olympique. La rencontre contre les Espagnoles paraissant comme la plus difficile des trois, les Françaises ne doivent donc pas se louper contre les Bélarusses.
« Le Belarus, je ne connais pas du tout », avoue l'intérieure Emilie Gomis, tandis que la meneuse Céline Dumerc concède : « On est dans l'inconnu ».
L'ex-République d'URSS est en effet inattendue à ce niveau pour sa première participation à l'Euro. Sitôt passée une défaite, logique, face à l'Espagne (62-76), elle a épaté en cartonnant contre la Croatie (92-66) et la Serbie (79-53).
« Ce sont des grandes joueuses, rapides, adroites à 3 points. C'est une équipe qui intercepte beaucoup et redoutable dans la contre-attaque », note le sélectionneur Jacky Commères, bluffé, qui prévient : « Si on regarde jouer les Bélarusses, ça va faire mal ».


Meilleure attaque


Les Bélarusses ont ce que les Françaises aimeraient avoir : une attaque performante, la meilleure des seize équipes engagées (77,7 pts de moyenne). Avec 60,3 pts de moyenne, les Bleues n'ont franchement pas la même aisance.
Sans progrès en attaque, la France aura donc du mal à aller loin. Et Gomis, la meilleure marqueuse (12,3 pts), n'hésite ainsi pas à exhorter ses coéquipières « à prendre leurs responsabilités » et « à se réveiller », tandis que l'intérieure Sandrine Gruda (11,3 pts) assure : « Heureusement, jusque-là, on a gagné. Mais le niveau monte et il va falloir être plus adroites ».
Heureusement pour les Bleues, la défense est, comme toujours, très au point. « Les Bélarusses nous ont fait très bonne impression », explique ainsi Dumerc. « Leur collectif est rodé et elles sont très adroites. Mais on est capables de les arrêter ».
« Tout ce qui est dit sur nos problèmes offensifs, cela commence sérieusement à me saouler », poursuit la meneuse. « Il y a des choses à perfectionner, on a des carences, mais ça marche. Il ne faut pas tout remettre tout en question ».
« Il ne faut pas se torturer », insiste-t-elle. « On gagnera avec notre défense. Et quand on défend fort, cela nous remplit de confiance et on attaque libérées ».
Gruda abonde : « Peu importe l'adversaire, il faut défendre. On n'a pas un style de jeu pour shooter à n'importe-quel moment, ce n'est pas sur commande. Notre identité, c'est la défense ».
est republicain

La France face à une énigme

Les Bleues entrent dans le vif du sujet à l'Euro, aujourd'hui en Italie, face à l'épatant Belarus.



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Après deux victoires, contre la Grèce (58-50) et l'Italie (64-48), et une défaite de peu (59-63) face à la Russie, favorite n°1 de l'Euro, au tour préliminaire, les Bleues vont défier le Belarus, puis l'Espagne lundi, et la Serbie mercredi lors de la seconde phase. Objectif : deux succès synonymes de quarts de finale, première étape vers une qualification olympique.La rencontre contre les Espagnoles paraissant comme la plus difficile des trois, les Françaises ne doivent donc pas se louper contre les Bélarusses. « Le Belarus, je ne connais pas du tout », avoue l'intérieure Emilie Gomis, tandis que la meneuse Céline Dumerc concède : « On est dans l'inconnu ». L'ex-République d'URSS est en effet inattendue à ce niveau pour sa première participation à l'Euro. Sitôt passée une défaite, logique, face à l'Espagne (62-76), elle a épaté en cartonnant contre la Croatie (92-66) et la Serbie (79-53). « Ce sont des grandes joueuses, rapides, adroites à trois points. C'est une équipe qui intercepte beaucoup et redoutable dans la contre-attaque », note le sélectionneur Jacky Commères, bluffé, qui prévient : « Si on regarde jouer les Bélarusses, ça va faire mal ».
Les Bélarusses ont ce que les Françaises aimeraient avoir : une attaque performante, la meilleure des seize équipes engagées (77,7 pts de moyenne). Avec 60,3 pts de moyenne, les Bleues n'ont franchement pas la même aisance. Sans progrès dans ce secteur, la France aura donc du mal à aller loin. Et Gomis, la meilleure marqueuse (12,3 pts), n'hésite ainsi pas à exhorter ses coéquipières « à prendre leurs responsabilités » et « à se réveiller », tandis que l'intérieure Sandrine Gruda (11,3 pts) assure : « Heureusement, jusque-là, on a gagné. Mais le niveau monte et il va falloir être plus adroites ».
Heureusement pour les Bleues, la défense est, comme toujours, très au point. « Les Bélarusses nous ont fait très bonne impression, explique ainsi Dumerc. Leur collectif est rodé et elles sont très adroites. Mais on est capable de les arrêter. » « Tout ce qui est dit sur nos problèmes offensifs, cela commence sérieusement à me saouler, poursuit la meneuse. Il y a des choses à perfectionner, on a des carences, mais ça marche. Il ne faut pas tout remettre tout en question. »
« Il ne faut pas se torturer, insiste-t-elle. On gagnera avec notre défense. Et quand on défend fort, cela nous remplit de confiance et on attaque libérées. »

republicain lorrain

Les Françaises ont battu les Biélorusses (72 à 60) lors du second tour de l'Euro de basket.

Elles montent en puissance...

La France enfin d'attaque









ORTONA. _ La France, enfin plus percutante offensivement, s'est imposée 72-60 face au Bélarus, hier à Ortona (Italie), débutant idéalement la seconde phase (groupe F) de l'Euro 2007 dames.
Avant d'affronter l'Espagne, lundi, puis la Serbie, mercredi, les Bleues, qui ont livré leur meilleur match depuis le début de l'Euro, demeurent bien placées pour décrocher une place en quarts de finale.
« C'est un match piège qu'on a réussi à gagner », s'est félicité après coup Sandra Le Drean, poursuivant : « On a encore gagné grâce à notre défense ».
La satisfaction est double pour les Françaises.
D'abord parce que la défense s'est comme de coutume montrée redoutable - qui plus est face à une équipe qui tournait à 77,7 pts de moyenne -, à l'image de la pivot Sandra Dijon, retrouvée après un début de compétition discret.
Ensuite parce qu'après trois premiers matches où l'attaque n'avait vraiment pas tourné rond, celle-ci s'est remise dans le bon sens. Bien moins hésitantes à shooter, plus adroites aussi, les Bleues ont été plus en réussite avec Sandrine Gruda (17 pts), Emmeline Ndongue (12 pts) et Dijon (10 pts).
Au final, la France, qui n'avait pas inscrit plus de 64 pts jusque-là, présente un taux de réussite à 55,8 % (29/52) à 2 pts. Elle peut juste regretter de ne s'être pas montrée plus habile à 3 pts (1 tir sur 6).
Satisfaction supplémentaire, la capitaine Audrey-Sauret Gillespie, pas en réussite depuis le début, a fait 4/5 à 2 pts, soit de quoi retrouver la confiance.
C'est au 2e quart-temps que la France a forcé la décision en infligeant un 9 à 0 à son adversaire qui a porté l'avantage à +10. Par la suite, elle a su gérer ses temps les plus faibles et donner des coups de reins quand il le fallait, utilisant notamment la tonicité d'Emilie Gomis ou d'Edwige Lawson-Wade.
« C'est une victoire très importante. Il fallait défendre face à cette équipe, redoutable offensivement », a ensuite assuré Jacky Commères, un sélectionneur satisfait mais critique : « Je suis déçu, car nous avons été terriblement malmenés au rebond (5 rebonds offensifs pour la France et 16 pour le Belarus). « Maintenant, nous devons nous concentrer sur nos deux prochains adversaires, l'Espagne et la Serbie, qui sont très dangereux, et ce sans nous préoccuper des classements. Et nous devons hausser notre niveau de jeu car rien ne sera facile », a-t-il poursuivi.
Quant à l'attaque, Commères a jugé qu'il fallait que son équipe trouve « une continuité ». « Cela peut mal se passer la prochaine fois. Nous n'avons peut-être pas l'équipe pour enchaîner deux bonnes sorties offensives », a-t-il ajouté, prudent.
• Les marqueuses :
BELARUS : Padabed (2), Snytsina (4), Volnaya (3), Anufryienka (6), Veremeenko (15), Leuchanka (8), Marchanka (9), Troina (2), Trafimava (9), Kress (2).
FRANCE : Beikes (2), Le Dréan (4), Gruda (17), Lawson-Wade (7), Sauret-Gillespie (9), Gomis (9), Dijon (10), Ndongue (12), Yacoubou (2).
• Le point dans le groupe F :
Italie - Espagne : 64-79
Serbie - Russie : 67-65
Belarus - France : 60-72
Classement : 1. Espagne, 6 pts. 2. France, 5 pts. 3. Russie, 5 pts. 4. Belarus, 4 pts. 5. Serbie, 4 pts. 6. Italie, 3 pts.
• Les 4 premiers sont qualifiés pour les quarts de finale
est republicain

Cest vrai que cette equipe fait vraiment plaisir à voir. Il y a tout pour plaire ! les anciennes sont vraiment très utiles (hé les gars, faut en prendre de la graine : la génération 2000 peut filer de sacrés coup de main, enfin bon...)

Zianveni : oui tu as raison, j'ai parlé de Role Player, je pensais surtout defensivement. C'est vrai que le scoring est assez "figé". Mais bon il y a moyen de voir de bonnes surprises offensives sur quelques séquences/matchs, et les leaders offensifs répondent pour l'instant présent sans trop de problèmes.

Les Bleues battues









ORTONA. _ L'Espagne a battu la France 63-53, lors de la 2e journée de la seconde phase de l'Euro 2007 dames (groupe F) hier à Ortona (Italie).
Les Bleues, troisièmes, devraient néanmoins disputer les quarts de finale, à moins d'une improbable déroute de plus de 37 points face à la Serbie, demain.
Les résultats :
Serbie - Italie : 43-64
Russie - Belarus : 87-73
France - Espagne : 53-63
Classement : 1. Espagne 8 pts. 2. Russie, 7 pts. 3. France, 6 pts. 4. Italie, 5 pts.
est republicain

Dix minutes de trop

Battues par l'Espagne (63-53), les Française, doivent s'imposer devant la Serbie, demain, pour s'ouvrir les portes des quarts de finale.



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Ce sont les dix dernières minutes qui ont été fatales aux Bleues... Grâce, une fois encore, à leur défense, celles-ci menaient ainsi à l'entame du dernier quart-temps (46-40). Mais le coup d'accélérateur des Espagnoles menées par l'étoile Valdemoro (17 pts) et Sanchez (15 pts) a été aussi soudain que terrible, en témoigne le 13 à 0 dont les Françaises n'ont pu se remettre. Certes, face à une des grandes favorites de l'épreuve, une défaite n'a rien de déshonorante. Mais elle oblige à gagner contre la Serbie, demain, pour assurer le billet pour les quarts. Une défaite ne serait pas forcément synonyme d'élimination mais obligerait à sortir la calculette. Des quarts que les Françaises ne verront pas si elles n'améliorent pas leur rendement offensif, retombé très bas après l'éclaircie entrevue samedi face au Belarus. Avec une réussite de 37,5 % à 2 pts (21 tirs sur 56) et de 22,2 % à 3 pts (2 tirs sur 9), elles ne peuvent prétendre aller loin. La défense, aussi héroïque soit-elle sur certaines séquences, ne peut pas toujours tout faire. Ainsi, dès le premier quart-temps, la France montrait tout à fois le meilleur ­ un défense sur laquelle les Espagnoles s'échinaient ­ et le pire, un terrible manque de réussite offensif (3/18 à 2 pts, soit 16,7 % de réussite). Lors du deuxième quart-temps, les Bleues recollaient cependant sous l'impulsion de Sandrine Gruda (9 pts). Elles s'échappaient même à 29-25, avant que les Ibères n'égalisent juste avant la pause (29-29). À la mi-temps, le contraste était déjà saisissant : les Françaises se trouvaient abondamment en position de shoot mais sans réussite (12/34 à 2 pts, et seulement 2 tirs à 3 pts manqués par Lawson-Wade), tandis que les Espagnoles, contrariées par la défense française, tiraient peu mais avec plus de succès (13/22 à 2 pts, soit 59,1 % de réussite).
Au retour des vestiaires, les Françaises redémarraient sur les mêmes bases et allaient constamment tenir l'avantage jusqu'à la fin des dix minutes (46-40). En face, les Espagnoles ne parvenaient pas à recoller. A ce rythme, les Bleues semblaient filer vers la victoire. Mais, au début du dernier quart-temps, les Ibères accéléraient soudainement, faisaient parler leurs individualités et infligeaient un 13 à 0 à la France pour reprendre nettement l'avantage (48-55). Côté français, on était définitivement assommé, à l'image de Gomis qui manquait 2 tirs à 3 pts ou de Beikes et Gruda qui se gênaient sur un rebond défensif, comme un signe d'impuissance face au 23 à 7 encaissé lors des dix dernières minutes.




Paru le : 02-10-2007


republicain lorrain

France, l'enjeu en vaut la chandelle

Vaincue par l'Espagne lundi, la France doit s'imposer, aujourd'hui à Ortona, face à la talentueuse Serbie pour être certaine de sa présence en quarts de finale de l'Euro.

On passe à un match à élimination directe », résume Jacky Commères au sujet de ce France-Serbie, même si les Bleues, en fonction du résultat du duel Italie-Belarus, peuvent également s'en sortir avec une défaite. « Il ne faut pas que ce soit le match de la peur, même si beaucoup de choses font que cela y ressemble », continue le sélectionneur, insistant : « La Serbie nous a battus en préparation (72-65). Et la défaite contre l'Espagne, cela crée tout un tas d'interrogations ».
L'Espagne, ou comment tout gâcher en dix minutes : alors que les Tricolores, souvent admirables en défense, tenaient le match bien en mains, un simple changement tactique adverse ­ un passage en défense de zone ­ a soudainement tout mis par terre. «On s'est alors arrêté de jouer, on s'est regardé, admet Sandra Le Dréan. On n'a pas réussi à fixer la balle à l'intérieur, ni à trouver des solutions de shoots ouverts. On a manqué de mobilité.» Le résultat a été sans appel : un 23-7 encaissé dans le dernier quart-temps.
«La défense de zone, on l'a peu travaillée, continue l'ailière aux 210 sélections. C'est un problème à régler car les équipes qui ont vu le match vont forcément nous proposer la même chose.» La Serbie ne devrait effectivement pas se gêner.
Mais pour les Françaises, ce n'est pas le seul souci : en manque de réussite, elles continuent encore à marquer bien trop peu. «Avec neuf points dans le premier quart-temps et sept dans le quatrième, c'est très difficile de gagner», analyse Commères, évoquant «une incapacité à scorer et à provoquer des fautes pour des lancers francs». «Il faut prendre le ballon, regarder le cercle et tirer», poursuit-il, assurant qu'il encourage constamment ses joueuses à shooter. Seulement celles-ci ne semblent pas toujours bien entendre son discours, notamment lorsqu'il s'agit des tirs extérieurs. «On ne refuse pas les shoots. C'est qu'on ne s'est pas mises en position, on n'a pas pris les décalages», plaide Le Dréan.
Et puis les Bleues manquent peut-être également d'une forte individualité, à l'image de l'Espagnole Valdemoro qui, en leader, a pris les choses en main pour faire basculer le match (dix points en dix minutes). Une individualité, aussi, comme la meneuse serbe Milica Dabovic. A l'image de son équipe, elle peut passer à côté comme contre l'Italie lundi (six points), ou jouer sur un nuage à l'image de ses vingt-huit points marqués contre la Russie, samedi.
«La Serbie, c'est une jeune équipe, physique, explique Le Dréan, qui nous a posé beaucoup de problèmes en préparation avec Dabovic. Ce sera la clé du match : il faut défendre fort et mettre de la pression.»
republicain lorrain

Euro-2007 dames - France bat Serbie : 68-60

Les Bleues en quarts









ORTONA. _ La France, victorieuse 68 à 60 de la Serbie au terme d'un match maîtrisé, hier, à Ortona, a obtenu son ticket pour les quarts de finale de l'Euro-2007 dames, et devra affronter la Lettonie, aujourd'hui (18h30) à Chieti.
Deux jours après leur défaite face à l'Espagne (63-53), les Bleues se sont remises dans le sens de la marche, et ainsi un peu plus rapprochées de leur principal objectif, une place dans les 5 premières de l'Euro qui garantit une présence au Tournoi de qualification pré-olympique l'an prochain.
A défaut de totalement rayonner, la France a livré un match plein et maîtrisé face à la Serbie, alliant sa traditionnelle défense de fer (16 interceptions et 3 contres) à une efficacité défensive retrouvée (28 tirs sur 52 à 2 pts, soit 53,8 % de réussite) même si les tirs extérieurs demeurent un gros point noir (0 sur 10 à 3 pts).
Les marqueuses :
France : Beikes (2), Le Dréan (8), Dumerc (6), Gruda (16), Lawson-Wade (4), Sauret-Gillespie (3), Gomis (14), Dijon (3), Ndongue (6), Yacoubou (6).
Serbie : Petrovic (7), Miljkovic (2), Veselovski (2), Musovic (3), Puskar (11), Dabovic (6), Grubor (17), Perovic (12).
est republicain

Euro 2007 dames - Lettonie bat France : 66-62

Les Bleues décevantes









CHIETI. _ Auteur d'une 1re période catastrophique, la France s'est inclinée 66 à 62 face à la Lettonie en quart de finale de l'Euro-2007, hier à Chieti, une défaite qui l'oblige à remporter ses deux matches de classement pour espérer aller aux JO.
Après leur 5e défaite consécutive en quart de finale d'une compétition majeure (Euros 2003, 2005 et 2007, Mondiaux 2002 et 2006) depuis leur succès à l'Euro-2001, les Bleues n'ont plus qu'une chose pour se consoler : une participation aux Jeux de Pékin est encore possible.
Mais pour cela, il va falloir remporter deux matches de classement, samedi - face au perdant du match Lituanie-Russie - et dimanche, pour s'offrir la 5e place, la dernière qui donne accès au Tournoi de qualification olympique.
D'ici là, la France dispose de 24 heures pour se « remettre la tête à l'endroit » dixit le sélectionneur Jacky Commères. Et elle en aura bien besoin tant elle a semblé largement en-dessous de son niveau face à la Lettonie, une nation que la France avait jusqu'ici toujours battue.
Les marqueuses :
Lettonie : Dreimane (1), Tamane (12), Basko (17), Jansone (14), Jekabsone-Zogota (12), Tare (7), Kublina (3).
France : Beikes (3), Le Dréan (6), Dumerc (7), Gruda (14), Lawson-Wade (8), Sauret-Gillespie (10), Gomis (4), Dijon (2), Ndongue (2), Yacoubou (6).
est republicain