[EUROBASKET 2007] :: C. Bergeaud démissionne ! [11/12/07]

A la roulette russe


Seule la victoire compte. La France de Tony Parker a quarante minutes pour basculer dans le dernier carré et justifier ses ambitions.






De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER
MADRID. - Climat étrange et surréaliste dans l'Arena de Madrid qui tirait, hier soir, son rideau pour ouvrir les portes du splendide Palacio (16.500 places) où les derniers billets pour les phases finales sont partis en... avril dernier. Loin derrière le « futbol », le basket est le second sport populaire en Espagne.
Sur le parquet, la France et la Turquie, d'ores et déjà fixés sur leur sort, jouent dans une ambiance bon enfant pour un petit paquet de... Patatas (Chips). Drôle de « screamage » aux allures de début de saison, à seulement vingt-quatre heures d'un quart de finale couperet du championnat d'Europe contre la Russie (voir encadré). Le hasard mais aussi et surtout la chance, font parfois bien les choses. Imaginez que les Tricolores et les Turcs aient eu à jouer à leur peau sur ce dernier match du deuxième tour.
Les Bleus auront donc préparé ce quart de finale décisif dans un fauteuil, en prenant bien soin de ne pas puiser dans les ressources de Tony Parker dont le nom revenait inlassablement au centre des propos de l'entraîneur américano-israélien de la Russie David Platt, aujourd'hui l'acteur principal de la résurrection de Pashutin et ses camarades sur cette Euro : « la clé de la rencontre, vous la connaissez comme moi. Il faut laisser Parker à moins de vingt points comme l'ont fait les Lituaniens. Mais vous ne reconnaîtrez pas la Russie, celle qui avait pris une valise à Paris lors de la préparation de l'Euro (92-56). Ce jour-là, on avait joué à 15 h, c'était un match amical et Tony était chez lui à Paris pour régaler tous les « titi » parisiens. Je me souviens qu'on avait manqué une ribambelle de shoots ouverts en début de match. Ce soir, on les mettra » argumenta avant hier avec le sourire, l'entraîneur russe après que son équipe ait mangé tout cru de talentueux mais encore trop tendres Croates.


Prise à deux sur Parker ?


Faut-il donc s'attendre à une prise à deux sur Parker ? Sans doute puisqu'elle a prouvé son efficacité lundi dernier « mais elle doit nous permettre de faire la différence avec nos autres joueurs. Si deux joueurs sont collés à Tony, on doit pouvoir jouer et marquer à quatre contre trois, c'est mathématique » répond Claude Bergeaud qui sans négliger la préparation du match contre la Turquie : « c'est en se retenant que souvent, on se blesse » a anticipé évidemment sur le match qui fera basculer huit semaines de préparation, deux mois de folles espérances : « l'objectif reste Pékin, donc une place en finale ou la troisième place si l'Espagne est championne ou vice championne d'Europe à Madrid. Si on perd ce soir, il faudra sauver les meubles, chercher à éviter la huitième place pour se qualifier pour le TPO (Tournoi Pré Olympique du 7 au 13 juillet 2008). Mais j'ai de l'espoir, de l'ambition. C'est évidemment jouable si on produit notre meilleure basket, si on montre une détermination et une foi inébranlable. Jusque-là, on a alterné le bon et le moins bon. J'ai dit aux joueurs qu'il ne fallait pas se mettre le cochon dans le maïs (sic) ». Les passionnés de rugby (ils sont nombreux en ce moment) comprendront. La métaphore vient directement du royaume de l'Ovalie.


Les cartons de Pashutin


Tout va donc se jouer sur quarante minutes dans un match couperet. Il parait que les hommes de Bergeaud les aiment. çà reste à démontrer. Cette équipe vit sur des montagnes... russes. Elle dépend de Tony Parer, cherche désespérément à secouer Boris Diaw et ne pourra pas tenir la distance si elle s'embarque dans un match d'attaque : « il faut laisser les Russes à 70 points au maximum. çà va demander de la concentration sur le repli défensif mais aussi beaucoup d'acharnement à gêner Kirilenko dans les petits périmètres car il prend beaucoup de rebonds, provoque beaucoup de fautes. Et puis dans ce genre de match qui peut basculer sur un coup de sifflet, sur un rebond ou sur un shoot, il faut évidemment ne pas gaspiller aux lancer francs »
Claude Bergeaud pourrait parler des heures de la Russie, de l'étonnant pourcentage d'adresse en Espagne de l'ancien joueur de l'ASVEL Zakhar Pashutin décisif depuis le début de l'Euro (12/20 à trois points), de la probable défense de Gomis sur Holden, le meneur naturalisé du CSKA Moscou ou des ces « grands » qui courent (Khryapa ou Monya).
Tariq Kirksay qui va rejoindre le championnat russe après l'Euro va vite comprendre ce qui l'attend la saison prochaine. Quant à Fred Weis, il aura l'occasion de se faire pardonner après avoir pris l'orage lituanien sur la tête. Le géant du CSKA Savrasenko (2,15 m) n'a pas le premier pas d'Asafa Powell...


G. G. (Gilles GAIHIER)


est republicain

Sport
France bat Turquie : 85-64

Kirksay à 100 %


L'ex capitaine du SLUC a marqué 15 pts en 16' sans manquer un panier. Pourvu que ça dure...






MADRID. _ (De notre envoyé spécial). L'équipe de France a assuré l'essentiel dans un match sans enjeu et qui forcément, ne restera pas dans les mémoires. Disons que les Bleus qui avaient laissé Florent Pietrus au repos, ont fait le job devant une équipe de Turquie rapidement résignée quand elle prit dix points de retard sur un « dunk » de Tariq Kirksay qui mine de rien allait finir la rencontre avec un 100 % aux shoots (5/5 à deux points, 1/1 à trois points et 2/2 aux lancer francs). En n'ayant joué que 16', l'ancien Bisontin et Nancéien, aura mis un peu de rythme dans une rencontre qui fut équilibrée jusqu'à la mi-temps (34-33, 17') avant que les Bleus ne se détachent malgré les très nombreux changements effectués par Claude Bergeaud déjà dans son quart de finale.
Sous l'impulsion de Diaw et de Badiane et malgré la réussite retrouvée du fameux shooteur turc Kutluay (3/3 à trois points, après le repos), l'équipe de France mit un point d'honneur à assurer une quatrième victoire (Pologne, Italie, Allemagne, Turquie) dans cet Euro qui va évidemment s'accélérer avec les quarts de finale. Avec un « TP » qui a déroulé tranquille, la France assura même le spectacle en envoyant du jeu rapide qui transperça le repli défensif turc dans le dernier quart temps (67-56, 34').
On dira que c'est bon pour le moral avant le rendez-vous crucial avec les Russes. Mais évidemment, ça sera une autre histoire...


G. G La fiche technique : Les quarts-temps : 20-22, 23-13, 13-8, 29-21. Spectateurs : 5.000 environ. Arbitres : MM. Arteaga (ESP), Lefwerth (SWE) et Latisevs (LAT). Les marqueurs : France : Gomis (8), Badiane (12), Giffa (2), Sangaré (4), Diawara (10), Parker (6), Ferchaud (0), Kirksay (15), Diaw (18), Turiaf (4), Weis (6). Turquie : Arslan (6), Kurtoglu (5), Atsur (0), Akyol (4), Ilyasova (4), Erden (3), Kutluay (9), Gonlum (0), Okur (5), Peker (19), Turkoglu (9).


est republicain

Les quarts de finale











Ce soir


19 h : France - Russie (sur Sport +)
21 h 30 : Espagne - Allemagne (sur Sport +)


demain


19 h : Croatie - Lituanie (sur Sport +)
21 h 30 : Slovénie - Grèce (sur Sport +)
est republicain

Un ancien joueur du SLUC à l'Euro 2007

Tapiro vous salue bien


Deuxième passeur du tournoi, Meir Tapiro a brillé en Espagne malgré l'élimination d'Israël. L'ancien joueur du SLUC en a profité pour donner le bonjour aux Nancéiens.






De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER
MADRID. _ Personne n'a oublié au SLUC ses tics, ses manies, sa tête qui penche et cette toux chronique qui revient à chaque arrêt de jeu. Pas un supporter de Gentilly n'a oublié non plus le talent de Meir Tapiro, passeur hors pair, scoreur, patron d'une équipe d'Israël ici à l'Euro comme il fut le chef d'orchestre du SLUC il y a trois ans (2004-2005), emmenant Tariq Kirksay et ses copains à la victoire dans la Semaine des As et à la première finale à Bercy du club contre Strasbourg. Un Tariq Kirksay, aujourd'hui en bleu, qu'il a croisé dans les salons luxueux de l'hôtel Melia de Madrid, où sont réunis les douze équipes du second tour.
Tapiro-Kirksay, le duo a fait mal, très mal tout au long de la première saison du tandem Fra-Monschau avant de succomber au sommet du col face à un autre duo... les frères Greer, hier seigneurs du Rhénus, aujourd'hui leaders d'une nouvelle équipe nancéienne qui a fait peau neuve. Meir est retourné dans son pays, vient de quitter l'Hapoel Jérusalem où il jouait depuis deux ans pour le Bnei Hasharon (troisième du championnat derrière le Maccabi et l'Hapoel), et Kirksay, lui, va continuer son tour du monde pour jouer à Kazan en Russie après New York, le Venezuela, l'Argentine et la France (Besançon, Rueil, Bourg et Nancy). Ainsi va la vie des Globe Basketteurs.
Si Tariq n'oubliera jamais Nancy, d'abord parce que ses jumeaux vont y voir le jour à la fin du mois, Meir Tapiro, deuxième passeur de l'Euro derrière... Monsieur Jasikevicius (5 passes), garde du SLUC un excellent souvenir : « J'ai vu sur internet que l'équipe avait été battue encore en finale après avoir terminé première du championnat. J'étais malheureux pour le SLUC et pour tous les supporters. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a qu'un match en finale des play-offs en France », s'est souvenu Meir Tapiro, avant d'être happé par les confrères israéliens : « A l'Euro, on a juste fait une contre-performance contre le Portugal (84-94) mais elle nous coûte cher... »
Mardi soir, dans l'Arena de Madrid, Tapiro a même fait trembler tout un peuple lorsqu'en première période, il aligna 9 points (2/2) à trois points) et 5 passes en un quart-temps, devant des Espagnols bluffés. Israël menait 37-25 (17e). Devant le Roi Juan Carlos, l'état d'urgence fut déclaré. Et les Israéliens ne purent tenir sur le même rythme même si Meir, malgré ses fautes, termina le match avec 7 passes et 15 points en 23 minutes, devant la meilleure équipe du monde. La performance est de taille, et boucle un tournoi qui aura donc mis en lumière son grand talent. Jean-Luc Monschau, le coach du SLUC qui a gardé le numéro de téléphone de Meir et qui vantait la qualité du jeu israélien, a promis de l'appeler pour le féliciter.

est republicain

Dans le vif du sujet

Après deux longues phases de poule, la France entre dans le vif du sujet avec un quart de finale lourd de conséquences face à la Russie, ce soir (19h) à Madrid.





Quelques kilomètres seulement séparent la Madrid Arena, lieu du deuxième tour, et le Palacio de Deportes qui accueille la phase finale, mais la France et les sept nations qui l'accompagnent en quarts vont changer de monde. Terminés les calculs et les matches à l'importance toute relative, voire nulle, comme le France-Turquie (85-64) d'hier. Place aux rendez-vous sans retour que l'intérieur français Florent Pietrus résume avec la formule d'usage, « ça passe ou ça casse ».« De tous temps, le quart de finale constitue le match le plus important car c'est celui qui vous envoie vers les premières ou les dernières places, souligne le sélectionneur Claude Bergeaud. Tout ce qui s'est passé avant n'a plus aucune importance. » Tant mieux serait-on tenté de dire car la France est loin d'avoir convaincu lors des deux premiers tours, alternant le bon (victoires sur l'Italie et l'Allemagne) et le franchement préoccupant (défaite face à la Lituanie).
Un parcours médiocre qui ouvre paradoxalement sur un scénario que les Bleus auraient cosigné sans hésiter avant le début de l'Euro, puisqu'il leur permet d'éviter la Grèce et surtout l'Espagne jusqu'en finale.A la place, ils retrouvent avec la Russie une équipe impressionnante lors de ses six premiers matches (une seule défaite face à l'Espagne), mais néanmoins à portée de la meilleure équipe de France, avant une éventuelle demi-finale samedi contre La Lituanie, la Slovénie ou la Croatie. « On n'est pas là pour faire joli, ce n'est pas grave si on a perdu des matches, ce qui compte c'est ce qui nous attend à l'arrivée », balaye le capitaine Boris Diaw, dont on attend, comme du reste de l'équipe, une montée en régime sensible à l'aube des grandes échéances.
Car l'enjeu va bien au-delà des simples rêves de finale, l'objectif affiché en début de tournoi. Dans les jours qui viennent, il s'agira de se bâtir un avenir en se qualifiant pour les Jeux Olympiques 2008 ou en conservant au moins une chance d'y aller. Si les Bleus devront grimper au minimum sur le podium pour valider leur billet pour Pékin, une victoire face à la Russie de Kirilenko permettrait au moins d'assurer leur présence au tournoi préolympique en juillet prochain.
Autant dire que le quart de finale vaudra cher. L'avantage c'est que la France a l'habitude de ces rendez-vous puisqu'elle a atteint ce stade lors des six dernières compétitions qu'elle a disputées : les Jeux en 2000 (2e), le Mondial en 2006 (5e) et les Championnats d'Europe en 1999 (4e), 2001 (6e), 2003 (4e) et 2005 (3e). Les Bleus connaissent également très bien leur prochain adversaire qu'ils ont déjà rencontré à six reprises dans un Championnat d'Europe depuis 1995 et qu'ils viennent de rosser au dernier Tournoi de Paris sur un score trop gros (+36) pour être vrai.
La dernière fois que les deux nations se sont rencontrées en compétition officielle, les Bleus s'étaient imposés en quarts de finale à l'Euro 2003. Avant de perdre ensuite face à la Lituanie et de bazarder le match pour la troisième place, qualificatif pour les Jeux d'Athènes, face à l'Italie. Un souvenir qui hante encore les mémoires et qui trouve un écho étonnant cette année à Madrid, où on retrouve, excepté l'Italie éliminée hier, les mêmes protagonistes. En espérant que la conclusion ne sera cette fois pas la même.




Paru le : 13-09-2007
republicain lorrain

L'Italie éliminée


L'Allemagne ira défier l'Espagne en quarts de finale de l'Eurobasket après sa victoire (67-58) mercredi sur l'Italie qui est, elle, éliminée et n'ira donc pas aux JO-2008 de Pékin.
C'est une énorme déception pour les Italiens, vice-champions olympiques en titre, qui étaient arrivés avec de l'ambition sur cet Euro après deux années très moyennes.
Mais l'absence de trois joueurs majeurs (Galanda, Rocca, Gallinari) a visiblement été trop difficile à surmonter pour la Squadra.
L'Allemagne, médaillée d'argent à l'Euro-2005 reste en revanche en course pour un nouveau podium et, plus important encore, une qualification aux JO de Pékin.
Même si elle devait s'incliner jeudi en quarts face à l'Espagne, la Mannschaft, moins dépendante de Nowitzki (15 points) mercredi que d'habitude, aura toujours les moyens de se qualifier pour le tournoi préolympique lors des matches de classement.
jk/nip




Paru le : 13-09-2007
republicain lorrain

Merci beaucoup bacou

Live France-Russie
http://live.fibaeurope.com/netcasting/default.asp?game_number=5172-44-A&microsite_scope=undefined

Bon ben voilà c'est fini, l'Equipe de France s'incline sans gloire face à...la Russie (sic). Rien à dire à part que l'EdF a été globalement pathétique tout le tournoi en attaque, la pauvreté de son jeu fait vraiment peur. En défense, la soit-disant grande force de la France, c'était beaucoup moins bon que les années précédentes donc il n'y avait pas grand chose à espérer de ce tournoi. J'éprouve un profond dégout à l'heure actuelle comme beaucoup je pense. Allez, circulez y'a rien à voir, surtout pas du jeu collectif.

Rideau!

Et Parker qui disait "maintenant je veux dominer en FIBA", ça me fait bien rire (jaune) quand j'y repense. Allez allez, j'arrête.

ce n'est pas avec ça qu'on va avoir droit à un surcroit de mediatisation de notre sport préféré

Rien ne va pour les equipes de France, nous etioons hier au Parc des Princes pour là encore une defaite, il ne nous reste plus que le rugby pour espérer et le sluc biensûr

Au delà de tout ce qui n'est pas allé dans ce tournoi (le pire restant l'anémie offensive sur jeu placé), je suis dégoûté qu'on perde une fois de plus sur la ligne des LF. Boris 0/2, Turiaf en a aussi raté deux dans les deux dernières minutes et que dire de celui de TP qui plante une nouvelle fois le LF de l'égalisation, après celui de la Slovènie ..
Qu'on joue mal, c'est une chose mais là, même en ne faisant rien en attaque, on a eu le match en main plusieurs fois et il y avait la place de passer face à une Russie beaucoup moins forte que ce qu'elle avait montré jusqu'à présent (Kirilenko complètement à côté de la plaque).

Déçu

Pas de jeu placé, pas de gestion du stress....
TP qui rate les lancers importants, pour un mvp des nba finals ça le fait pas trop :p

Beaucoup de déception dans cet euro (Diaw l'ombre de lui même, TP dans les moments décisifs, l'attaque collective, Ferchaud trés peu utile...) pour peu de satisfaction ou bonnes surprises (tarik bien intégré, Pietrus toujours dominant en défense.)

Je sens qu'on va bientot parler de Gelabale :p

Comme G. Eddy, allez hurler un bon coup dehors, ça fera du bien...

Pas de système de jeu avec aboutissement sur quelque chose d'intéressant, à croire qu'on est resté sur des possessions à trente secondes. On a toujours l'impression que les systèmes de jeu ne finissent jamais et que les joueurs doivent improviser. Pas de défense sur les pick ligne de fond sur nos grands ou sur les pick'n roll (miss-match dans tous les sens), pas d'application sur les tirs ouverts, et encore pire, sur les lancers francs, qui sont des points donnés ! Notre défense ne donne aucune contre-attaque alors qu'avec des joueurs pareils, on peut exploser un match rien que sur cet aspect de jeu.

On vit avec le shoot à trois points (première mi-temps à 50% + celui de Parker pour égaliser en quatrième quart) et on meurt avec tout le reste, coaching compris. Bergeaud prend un temps-mort pour soit-disant stopper la zone adverse (la réplique sera une zone et Ferchaud privé de ballons, résultat : -5. Plus gros écart pour les russes) et on n'a plus rien pour avoir une remise en jeu ligne médiane dans l'extra-money-time...

Voilà, un Euro bien pauvre pour la France, qui devra s'arracher pour terminer le plus haut possible et décrocher ce billet pour Pekin 2008.

Ah oui, changeons de coach également. Un entraîneur et sélectionneur qui fasse les choses en fonction de l'équipe qu'il possède (des mecs athlétiques, rapides, etc...) et non pas l'inverse. C'est-à-dire de faire des système, et ensuite les imposer.

[i]Je sens qu'on va bientot parler de Gelabale et de CJ

Le désastre de cet euro restera quand méme le poste 2,le choix Gomis restera à mes yeux la plus grosse erreur du selectionneur,si aprés ca on ne fait pas enfin de Morandais notre 2 titulaire aprés 3 carotte successive,et ben je comprendrai plus rien au basket.

Bizarre a égalité dans le 4e quart temps..j'ai ressenti la meme chose..qu'à chaque fois que le sluc a joué une finale...de proa

Le résultat est donc le meme..cela déjoue totalement quand c'est chaud!

JC a écrit:

à croire qu'on est resté sur des possessions à trente secondes.

c'est rageant de voir que plusieurs fois on perd la balle parce qu'ils n'ont pas shooté dans les 24 sec! ca arrive à chaque match....

et les pertes de balles (les passes molles ou à l'adversaire...)!! il y en a eu combien dans ce match?

+1 pour les lancers francs, meme si ils ne sont pas à 100%, mais la c'est vraiment pas terrible, 9/20....!! 4-5 de plus de marquer n'aurait pas été de trop

Je crois tout simplement que la France n'a pas assez de bons joueurs dans un contexte FIBA, voilà tout.

Au delà du fait que les joueurs Français n'ont, comme dans d'autres sports, aucun mental, ils ne sont pas formés convenablement pour etre performants dans le contexte FIBA. Des joueurs très peu intelligents dans leurs choix et qui ne savent même pas renverser une passe à l'opposé, avoir un jeu de passes décent ou joueur sur pick'n'roll, bref, des FONDAMENTAUX quoi. Ca s'arrête là.

La France n'a pas de joueurs adroits, elle doit donc jouer vite. Or j'ai l'impression que sur ce tournoi on a joué avec le frein à main en permanence ; et ça c'est inexplicable et incompréhensible.

La France n'a pas de joueurs adroits, elle doit donc jouer vite. Or j'ai l'impression que sur ce tournoi on a joué avec le frein à main en permanence ; et ça c'est inexplicable et incompréhensible.

Tout le contraire de ce que JLM préconise, quoi en clair!

C'est clair,rarement vu l'équipe de France mettre si peu de dunk,et ça c'est un signe qui ne trompe pas.

Rasheed Wallace a écrit:

Je crois tout simplement que la France n'a pas assez de bons joueurs dans un contexte FIBA, voilà tout.

Au delà du fait que les joueurs Français n'ont, comme dans d'autres sports, aucun mental, ils ne sont pas formés convenablement pour etre performants dans le contexte FIBA. Des joueurs très peu intelligents dans leurs choix et qui ne savent même pas renverser une passe à l'opposé, avoir un jeu de passes décent ou joueur sur pick'n'roll, bref, des FONDAMENTAUX quoi. Ca s'arrête là.

La France n'a pas de joueurs adroits, elle doit donc jouer vite. Or j'ai l'impression que sur ce tournoi on a joué avec le frein à main en permanence ; et ça c'est inexplicable et incompréhensible.

tout a fait d'accord avec toi quand on voit les pays de l'est pourquoi ils sont si performant dans le contexte FIBA depuis la nuit des temps l'explication est simple, les FONDAMENTAUX les yougoslavic and co ont tous de super fondamentaux et un jeux huilés et rodés la france n'en ayant pas veux jouer sur des pseudos force ( 1 contre 1, les capacités athlétiques ) mais ça ne suffit pas toujours on en a eut la preuve ce soir...

rideau sur ce pathétique euro

Nous avons les individualités, mais nous n'avons pas de collectif !!! Pourtant les joueurs se connaissent bien. Tony, Ronny, Boris et le même le Yak ( si je dis pas de bêtises ) se connaissent bien et depuis longtemps. Mais faut mettre en place des systèmes, des repères.

Faut arreter de jouer pour un joueur ou deux.

Bergeaud dehors, et trouver nous un coach serbe ou un coach qui gueule sur les joueurs. Qui s'impose !! Bergeaud est spectateur et impuissant. Et va passer sa nuit à trouver des excuses.

La Russie n'a pas gagner le match, c'est nous qui le perdons et CA c'est rageant.

Je m'en fout des dunks !! Des contres !! L'important c'est la victoire.

Sylvain Lautié est libre non ?
C'est une boutade, mais je me demande s'il ne ferait pas de meilleures choses... Avec Kadour Ziani comme préparateur physique, et hop !

Pauvre France !


Les Bleus ont longtemps dominé physiquement la rencontre avant de se faire poignarder dans le money-time par les shoots primés de Jon Holden et de gaspiller aux lancer francs. énorme déception.






De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER
MADRID. _ Après les rugbymen, les volleyeurs et les footballeurs, les basketteurs de l'équipe de France ont déçu. terriblement déçu dans cette semaine noire du sport français, en laissant filer une victoire qu'il tenait sur une interception de Kirksay (61-57) à cinq minutes de la fin après avoir dominé dans le défi physique, après avoir imposé leur potentiel athlétique.
Mais puisque dans cet Euro, tous les meilleurs meneurs d'Europe (souvenez-vous de Lakovic et de Jacikevicius) n'avaient qu'un objectif : ramener Parker, le petit Français sur terre, Holden, le lutin américano-russe du CSKA, joua peut-être les cinq meilleures dernières minutes de sa carrière. Il transperça de deux missiles à trois points l'épais rideau tendu par Florent Pietrus dont on dit qu'il est peut-être le meilleur défenseur du monde pour aligner ensuite sans le moindre signe de stress, ses deux lancer francs d'une importance capitale. Terrible ! Il ne restait que vingt-trois secondes à jouer. De son seul panier bonifié du match, Tony Parker avait ramené les Bleus dans un final sous haute tension (69-69). La suite, vous la devinez, elle ne se raconte pas, elle se vit de l'intérieur. Elle a rongé toute la nuit le basket français. Diaw qui manque ses deux lancer francs, Tony Parker qui n'en réussit qu'un sur deux comme devant la Slovénie. Et l'épée de Damoclès qui planait depuis plusieurs jours sur Parker et ses frères, tomba tranchante et meurtrière sur des Bleus pétrifiés, frustrés, décomposés.
La Russie venait de s'imposer malgré un énorme déficit aux rebonds (25-37), malgré la sortie de son cadre supérieur Kirilenko pour cinq fautes (37') mais savait qu'au jeu des lancer francs, elle gagnerait. Encore et toujours ces fameux lancer francs qui ne cessent de pourrir la vie de Boris Diaw (0/3) lequel réussit pourtant hier soir, son meilleur match de l'Euro (17 pts, 6 rebds) : « on est meilleur qu'eux mais on perd le match. Ce soir, je préfère ne rien dire. J'ai trop les boules » lâchera dépité un Fred Weis qui n'aura joué que 13' dépassé par le rythme et remplacé plutôt avantageusement par Ronny Turiaf. « c'est Holden qui fait la différence dans ce match très dur, très intense et dans lequel mes joueurs ont mis beaucoup de conviction. Notre gaspillage aux lancer francs ne nous permet pas de gagner le match » lâchera très déçu Claude Bergeaud qui n'aura donc pas rempli son objectif et qui devra rassembler les dernières énergies pour éviter la huitième et dernière place dans les matchs de classement afin d'arracher son billet pour le tournoi Pré Olympique en juillet prochain où trois équipes sur douze partiront en Chine. On appelle ça : sauver les meubles. Mais ce sera de toute façon, une bien maigre consolation.


Morgunov l'anti NBA


Plusieurs fois dans cette rencontre crispante, les Bleus crurent faire la différence. En première mi-temps lorsque sans leur meneur-scoreur Tony Parker rappelé sur le banc pour deux fautes, Claude Bergeaud demanda à Gomis de jouer les patrons par intérim. Le petit Jo, si aimé au SLUC Nancy avec lequel il gagna la coupe Korac en 2002, assuma heureusement ses lourdes responsabilités avec brio.
Les Bleus surent alors trouver la réussite extérieure qui les fuit pourtant si souvent lorsque les défenses deviennent infranchissables, que les écrans en béton armé, laissent des traces. Jusqu'à la pause, les Tricolores psychologiquement dans le match, ne refusèrent pas leur shoot. Kirksay, Ferchaud et Florent Pietrus (40-34, 19') répondirent du tac au tac aux missiles russes du lieutenant Khryapa insolent d'adresse malgré sa taille et qui finira la rencontre avec 16 points pour un superbe 75 %. Et dire que le géant de David Blatt fait banquette aux Chicago Bulls dans le royaune de Jordan. Décidément, la NBA est un autre sport...
Parlez-en à Nikita Morgunov, aussi doux qu'un bûcheron vosgien et dont les gestes patauds font si souvent sourire en Euroligue mais qui sera avec Holden, l'autre joueur russe du match. Ni Diaw, ni Diawara ne purent l'arrêter en première période (10 pts) pour finir avec 14 points en seulement dix-neuf minutes de jeu (7/9). Là encore, il y a quelque chose qui a « cloché » dans la défense française qu'on a seulement retrouvée sur certaines séquences. Face à cette Russie appliquée mais pas géniale, ce n'était pas suffisant. Triste constat : « c'est à l'image de notre championnat d'Europe » tenta d'analyser Tariq Kirksay : « on a encore été trop inconstant surtout en défense ».
On pensait les Bleus plutôt vernis par les circonstances dans cet Euro, capables d'inquiéter l'Espagne ou la Grèce. Il faut déchanter, retrouver l'ordinaire et le quotidien de ce petit sport en France, après une médaille à Belgrade en 2005. Mais pour ce qu'ils ont montré à Alicante et à Madrid, franchement, ils ne méritent pas mieux...


G. G. (Gilles GAIHIER


est republicain